Jacques-Alexis de Verteuil

militaire français et général vendéen

Jacques-Alexis de Verteuil, né le à Beaurepaire et mort le à Savenay, est un militaire français et un officier royaliste de la guerre de Vendée.

Jacques-Alexis de Verteuil
Naissance
Beaurepaire
Décès (à 67 ans)
Savenay
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Grade Major général
Conflits Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Guerre de Vendée
Faits d'armes Bataille de Fontenoy
Siège de Louisbourg
Bataille de Pont-Charrault
2e Bataille de Fontenay-le-Comte
2e Bataille de Cholet
Virée de Galerne
Bataille de Laval
Bataille de Croix-Bataille
Bataille d'Entrammes
Bataille d'Ernée
Bataille de Fougères
Siège de Granville
Bataille de Pontorson
Bataille de Dol
Siège d'Angers
Bataille de La Flèche
Bataille du Mans
Bataille de Savenay
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Gouverneur de l'Île d'Yeu

Biographie

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Famille

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Jacques-Alexis de Verteuil naît le [1] à Beaurepaire[2].

En 1754, il se marie à Louisbourg, au Canada, avec Mademoiselle Dupont de Gourville[1]. Le couple a dix enfants, dont cinq filles et cinq garçons[1]. Leurs cinq fils font tous une carrière militaire : Joseph-Alexis et Henri-Joseph rejoignent l'Armée des émigrés au début de la Révolution, Jacques-François sert dans l'armée impériale sous le Premier Empire, Mathieu prend part à l'insurrection vendéenne aux côtés de son père et Michel-Julien participe en 1795 à l'expédition de l'île d'Yeu, avant de rejoindre les chouans de Cadoudal en 1796[1].

Carrière sous l'Ancien régime

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Entré au service comme cadet gentilhomme, Jacques-Alexis de Verteuil participe à la bataille de Fontenoy en 1745[1].

En 1757, il est nommé capitaine aux grenadiers royaux[1]. Il participe alors à la guerre de Sept Ans au Canada[1]. En garnison sur la vaisseau Le Marigny, il est fait prisonnier en 1758, lors du siège de Louisbourg[1].

Le , il est nommé gouverneur de L'Île-d'Yeu[1].

Fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, il est mis en retraite en 1785[2].

Guerre de Vendée

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En 1790, Verteuil entre en conflit avec la municipalité de L'Île-d'Yeu[3]. En 1791 il est expulsé de l'île avec ses fils, mais il y retourne en 1792 et y demeure jusqu'en 1793[3].

Au début de la guerre de Vendée, il devient officier dans l'Armée du Centre[2], dont il devient le major général[1].

Le 19 mars 1793, il participe à la bataille de Pont-Charrault[4].

Le , il fait prisonnier à la bataille de Savenay[2]. Il est fusillé le jour même après un court jugement[2].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Chassin, t. III, 1892, p. 326-328.
  2. a b c d et e Augris, t. II, 1993, p. 195.
  3. a et b Chassin, t. II, 1892, p. 236-253.
  4. Valin 2010, p. 180-181.

Bibliographie

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  • Frédéric Augris, Vendéens et Républicains dans la guerre de Vendée : 1793-1796, t. II, Editions du Choletais, , 247 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Charles-Louis Chassin, La préparation de la Guerre de Vendée 1789-1793, t. II, Paris, Imprimerie Paul Dupont, , 555 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Charles-Louis Chassin, La préparation de la Guerre de Vendée 1789-1793, t. III, Paris, Imprimerie Paul Dupont, , 628 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Claudy Valin, « La bataille inaugurale dite du "Pont Charrault". Réalité et résonance », dans Hervé Coutau-Bégarie et Charles Doré-Graslin (dir.), Histoire militaire des guerres de Vendée, Economica, , 656 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article