Jacques-Joseph Corbière
Jacques-Joseph Guillaume François Pierre, comte de Corbière, né le à Cornuz-les-Trois-Maries et mort le à Rennes, est une personnalité politique française.
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Pair de France | |
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Ministre de l'Intérieur | |
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Ministre de l'Instruction publique | |
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Ministre sans portefeuille | |
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Doyen Faculté de droit de Rennes | |
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Député d'Ille-et-Vilaine | |
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Membre du Conseil des Cinq-Cents | |
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Président Conseil général d'Ille-et-Vilaine (d) |
Comte |
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Biographie
modifierFils de Joseph Corbière, avocat au Parlement de Rennes, il fait ses études à la faculté de droit de Rennes, où il obtient sa licence en et est docteur en droit l’année suivante.
Juge de police à Rennes en , puis commissaire du Directoire près l’administration départementale en , il est élu député le 25 germinal An V. À Paris, il fréquente le club de Clichy où il croise les futurs doctrinaires comme Camille Jordan, Royer-Collard ou encore Louis Becquey. Son mandat s’achève dès le , lors du coup d’État du 18 fructidor an V.
Le , il épouse Anne Marie Esther Delamarre, veuve d’Isaac Le Chapelier, auteur de la loi sur l’interdiction des corporations, qui avait été guillotiné le .
Il devient, le , membre du conseil général d’Ille-et-Vilaine, dont il sera président quatre ans plus tard (1804-1807), puis à nouveau en 1809-1810, en 1813-1814 et de 1816 à 1822. Il est élu député le et siège parmi les ultras. Il est réélu en 1816 et 1817.
Il est nommé en , doyen de la faculté de droit de Rennes, puis devient, le , ministre d’État et président du Conseil royal de l’Instruction publique, dans le cabinet de Richelieu. Avec l’avènement du gouvernement Villèle, dont il était proche, le , il devient ministre de l’Intérieur, poste qu’il occupe pendant plus de six ans (jusqu’au ). Le , il signe l’ordonnance qui supprime l’École normale (qui sera rétablie plus tard).
Il est anobli et créé comte en , puis pair de France en . Favorable à l’envoi de troupes pour l’expédition d'Espagne, en 1823, il reçut de Ferdinand VII d’Espagne la Grand-croix de l’ordre de Charles III. Il se retira en 1830, sur sa terre d’Amanlis au milieu de ses livres et de ses collections, où il mourut en 1853. Il fut membre de la Société des bibliophiles français.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « Jacques-Joseph Corbière », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Josselin Blieck, Jacques Corbière, ministre de l’Intérieur, Mémoire de recherche, Université Rennes 2, 2012.
- Bernard Heudré (Préface, présentation et notes), Comte de Corbière, Souvenirs de la Restauration, P.U.R. Presses Universitaires de Rennes, collection Mémoire commune), 2012, 292 pages
Liens externes
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