Jacques-Louis de Pourtalès

banquier, négociant, esclavagiste et industriel genevois et neuchâtelois
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Jacques-Louis de Pourtalès, né le à Genève en république de Genève et mort le à Neuchâtel dans le royaume de Prusse, est un banquier, négociant et industriel.

Jacques-Louis de Pourtalès
Titre de noblesse
Chevalier
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
NeuchâtelVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière familial de Pourtalès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
prussienne (à partir de )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Mère
Esther Marguerite de Luze (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Parentèle
Hermann de Pourtalès (arrière-petit-fils)
Guy de Pourtalès (arrière-arrière-petit-fils)
Louis Auguste de Pourtalès (d) (petit-fils)
Pierre Maurice de Pourtalès (d) (arrière-petit-fils)
Louis Maurice de Pourtalès (d) (arrière-arrière-petit-fils)
Alexandre de Pourtalès (d) (petit-fils)
Horace de Saussure (d) (arrière-arrière-petit-fils)
René de Saussure (arrière-arrière-petit-fils)
Ferdinand de Saussure (arrière-arrière-petit-fils)
Léopold de Saussure (arrière-arrière-petit-fils)
Jean de Saussure (d) (arrière-arrière-arrière-petit-fils)
Raymond de Saussure (arrière-arrière-arrière-petit-fils)
Jacques de Saussure (d) (arrière-arrière-arrière-petit-fils)
Thierry de Saussure (great-great-great-great-grandchild)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Manoir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Biographie

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Carrière

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Fils de Jérémie de Pourtalès, un huguenot cévenol venu s'installer en 1717, après la guerre des camisards au bord du lac de Neuchâtel pour se lancer dans l'industrie des indiennes de coton, il fonde, en 1753, un établissement bancaire doublé d’une agence de transports, d’exportations et d’importations avec succursales, comptoirs, entrepôts dans les principales villes d’Europe.

En 1745, il accueille des réfugiés protestants français à Neuchâtel, comme le jeune Paul Coulon, qui épouse une ses cousines également émigrée et devient son associé. À partir de 1770, il devient un importateur important de thé indien[1].

En 1771, avec l'industriel bâlois Johann Jakok Thurneysen, Jacques-Louis de Pourtalès achète de « grands domaines » sur l’île de Grenade (colonie anglaise des Antilles) dont deux emploient 160 esclaves noirs africains (adultes et enfants)[2],[3]. Les domaines sont vendus après vingt-six ans, en 1797[2].

En 1808, il fait construire à Neuchâtel un hôpital qui porte son nom (et crée la Fondation de l’Hôpital Pourtalès)[2].

À la fin de sa vie, il se met à commanditer des établissements de filature, de tissage, et de papeterie. Jacques-Louis de Pourtalès meurt à 91 ans le 20 mars 1814.

Vie familiale

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Jacques-Louis de Pourtalès et sa famille, à Neuchâtel

Il épouse en 1769 Rose-Augustine de Luze, grande amie de Jean-Jacques Rousseau, qui lui donne quatre fils et deux filles :

  • Louis, né en 1773, qui épouse Sophie d'Audanger ;
  • Charlotte, née en 1775 ;
  • James Alexandre, né en 1776, chambellan du roi de Prusse, qui épouse Anne de Palezieux-Falconnet (née en 1792) ;
  • Frédéric, né en 1779, qui épouse Louise de Castellane-Norante (née en 1793) ;
  • Pierre, né en 1780 ;
  • Adèle, née en 1786.

Notes et références

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  1. Louis Dermigny, La Chine et l'Occident: le commerce à Canton au XVIIIe siècle, 1719-1833, Volume 2, 1964
  2. a b et c Amit Juillard, « Dans l’ombre de De Pury, les esclaves de De Pourtalès », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Thomas David, Bouda Etemad et Janick Marina Schaufelbuehl, La Suisse et l'esclavage des noirs, ANTIPODES SUISS, (ISBN 978-2-940146-52-9, lire en ligne), p. 56

Voir aussi

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Articles connexes

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Sources

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  • Hans Bauer, Louis H. Mottet, Les Grandes heures des banquiers suisses
  • Serge Chassagne, Le coton et ses patrons, France, 1760-1840
  • Hans Fässler : Une Suisse esclavagiste. Voyage dans un pays au-dessus de tout soupçon (préface de Doudou Diène). Duboiris, Paris 2007, pages 165-177.

Liens externes

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