Jacques Baratte

industriel, militaire, résistant, responsable syndical français

Jacques Baratte, né le dans le 17e arrondissement de Paris[2] et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[2], est un ingénieur, industriel, militaire, résistant et responsable syndical français du XXe siècle.

Jacques Baratte
Jacques Baratte (1898-1989), studio Harcourt Paris
Fonction
Président
Syndicat National du Caoutchouc et des Polymères (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jacques Augustin André BaratteVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
JacquetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Ingénieur, résistant, militaire, industriel, responsable syndicalVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Madeleine Tenting
Fratrie
Françoise Baratte
Yvonne Baratte
Parentèle
Henri Tenting (oncle)
Émile Baratte (cousin)
Jacques Sevestre (cousin)
Paul Dusart (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Religion
Membre de
Arme
Artillerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (61-00042, GR 1K 44, GR 16 P 31153, GR 16 P 31154)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Famille

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Jacques Augustin André Baratte naît le dans le 17e arrondissement de Paris[2].

Il est le fils de Paul Baratte (1860-1928), inspecteur général des ponts et chaussées, et de Madeleine Tenting (1873-1952)[3],[4],[5].

Originaire de Lorraine, son père s’est établi à Paris à la fin du XIXe siècle et dirige le service des eaux et de l’assainissement de la ville de Paris dans les années 1920[5].

Il a deux sœurs : Françoise Baratte (1896-1954), épouse Dupuis, et Yvonne Baratte (1910-1945), peintre et résistante[5].

Par ailleurs, il est le neveu d'Henri Tenting (1851-1919), député de la Côte-d'Or, et est apparenté à Jacques Sevestre (1908-1940), officier de marine et compagnon de la Libération[6], ainsi qu'à Émile Baratte (1859-1928), général médecin.

Jeunesse

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Jacques Baratte grandit à Paris (rue Copernic puis avenue Henri-Martin devenue Georges-Mandel)[6].

Bachelier ès sciences et ès lettres, puis étudiant en mathématiques spéciales, ses études sont interrompues par la Grande guerre[7].

En avril 1917 il intègre l'École militaire de l'artillerie à Fontainebleau, d'où il sort en décembre 1917 avec le grade d'aspirant (classé 37e sur 829)[8],[9].

Affecté au 248e régiment d'artillerie de campagne, il monte au front à compter de janvier 1918[8] et combat en Champagne et dans l'Oise[10].

Blessé par éclat d'obus le à Belloy[Note 1] (amputation d'un doigt[Note 2]), il maintient sa batterie en action malgré le violent bombardement[8]. Après trois mois de convalescence, il retrouve son régiment en septembre 1918 et est promu sous-lieutenant en octobre 1918[8],[11] et combat dans l'Aisne[10].

Son comportement au feu lui vaut la croix de guerre 1914-1918 avec deux citations[Note 3],[Note 4],[8].

Photo de Jacques Baratte (1898-1989) en 1919
Jacques Baratte en 1919, sous-lieutenant au 248e RAC

Il quitte l'uniforme en mars 1919 pour rejoindre l'École centrale des arts et manufactures de Paris (ECP) (promotion 1921B)[8],[11].

Jacques Baratte est toutefois rappelé entre avril et novembre 1921 à l'État-major de l'armée française du Rhin à Mayence dans le cadre de l'occupation française de la Rhénanie[8],[12],[13].

De retour en France, il commence sa carrière civile comme ingénieur-adjoint au directeur des travaux de la société Routes et pavages.

Promu lieutenant de réserve en février 1925[14],[8], il devient la même année sous-directeur des Établissements Lebocey (bonneterie) à Troyes[15], avant d'être nommé en 1928 chef du service commercial de la société Forges et ateliers de Commentry-Oissel[16].

En 1935 il fonde l'entreprise Établissements Pincet-Baratte et en assure la co-gérance[17],[18], avec Roger Pincet, camarade de l'école centrale[19]. Située à Puteaux, au 10 rue de l'Oasis[17], cette société produit des pièces en caoutchouc par moulage, injection et extrusion[20].

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en juin 1939[21].

Lors de la bataille de France en 1939-1940, Jacques Baratte est mobilisé comme capitaine[22] et commande la 3e batterie du 13e régiment d'artillerie divisionnaire[Note 5], sous les ordres du lieutenant-colonel Alfred Jacobson[8]. Il combat en Lorraine[23], dans le nord de la Marne et dans le Loiret. Le en forêt d'Orléans, après avoir combattu aux canon et mousqueton pour tenter de briser l'encerclement, il est fait prisonnier par les Allemands[7]. Il reçoit la croix de guerre 1939-1945 avec deux citations[Note 6],[Note 7],[7].

Interné au camp de prisonniers de Montereau, il tombe gravement malade en juillet 1940, et est transféré à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce le grâce à l'intervention de sa sœur Yvonne[7],[24],[25]. Après de longs mois de soins, il se rétablit in extremis, est libéré et démobilisé en août 1941[7].

Il remet en marche sa société, et en devient le seul gérant à partir de l'arrestation de son associé Roger Pincet en novembre 1941[7] pour faits de résistance[26] et qui meurt en déportation en 1945[27]. Durant toute la durée de l'Occupation, il parvient à maintenir la société à l'écart des commandes pro-allemandes[7].

En parallèle de ses responsabilités professionnelles, dès 1941 il forme avec ses anciens camarades de combat le « Groupement Résistance du 13e RAD »[7]. Son activité prend de multiples formes : aide active aux évadés, réfractaires et prisonniers politiques, aide pécuniaire, camouflage, fabrication de faux-papiers, embauches clandestines, hébergement de personnes recherchées, fourniture de matériel pour imprimerie clandestine[7]. En 1943 et 1944 ce groupement de résistance constitue des groupes de combats qui sont rattachés au mouvement Organisation civile et militaire[7].

En juillet 1944 sa sœur Yvonne, également résistante, est arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe puis déportée en Allemagne au camp de Ravensbrück, d'où elle ne reviendra pas[28].

Lors de la libération de Paris en août 1944, Jacques Baratte, capitaine FFI et adjoint du chef de secteur Neuilly-sur-Seine, combat dans cette ville avec son groupe aux côtés de la 2e DB, ce qui aboutit à la capture de 600 prisonniers allemands[7],[29].

En septembre 1944 il est en mission à l’État-major du Morvan[7]. Promu chef de bataillon FFI, il prend le commandement en second du Bataillon de Marche no 4 à Longwy en octobre 1944 et prend part à la libération de Metz le [7].

De g. à d. : colonel Alfred Jacobson, chef d'escadron Jacques Baratte, colonel Henri Adeline, lieutenant-colonel Georges Moressée, artilleurs du 12e régiment d'artillerie
Passage en revue du 12e RA, Forces françaises de l'Ouest, Charente-Maritime, 1945.
De g. à d. : colonel Alfred Jacobson, chef d'escadron Jacques Baratte, colonel Henri Adeline, lieutenant-colonel Georges Moressée

À compter du , régularisé chef d'escadron, il constitue puis instruit et commande le 1er groupe du 12e régiment d'artillerie divisionnaire, formé à partir de FFI du régiment Z issus des maquis de Dordogne[30]. Relevant du Détachement d'Armée de l'Atlantique (Forces françaises de l'Ouest) du général de Larminat, son unité est engagée, quinze jours seulement après sa constitution, contre les poches allemandes de l'Atlantique : combat de Ferrières le [31], attaque de Royan, passage de la Seudre le , attaque de l'île d'Oléron les 30 avril et [7],[32],[30]. Pour cette dernière opération il commande l'artillerie débarquée, forte de 9 bataillons (2 000 hommes)[7],[30],[33],[34].

Le chef d'escadron Jacques Baratte interrogeant un officier allemand prisonnier à Oléron dans le cadre de la libération de l'île, 30 avril 1945

Il reçoit quatre citations supplémentaires[Note 8],[Note 9],[Note 10],[Note 11] et est promu officier de la Légion d'honneur en juin 1945[7].

Remise de la croix de guerre 1939-1945 au 1er groupe du 12e régiment d'artillerie commandé par Jacques Baratte, 1945

Quelques mois après la capitulation allemande, il part avec son unité en occupation en Allemagne (Pettersheim, Neustadt, Palatinat), où il sensibilise la population allemande sur les crimes de guerre et contre l'humanité nazis, avant d'être démobilisé fin 1945[7].

Rendu à la vie civile, il développe la société Pincet-Baratte en innovant dans la conception et la fabrication de produits spéciaux en caoutchouc destinés notamment aux secteurs des travaux publics[Note 12] et de l'aéronautique[Note 13],[35],[36],[37],[Note 14].

Sur le plan militaire, il est promu lieutenant-colonel de réserve en septembre 1950[8],[38] puis colonel de réserve en décembre 1955[8], et devient colonel honoraire en février 1960, atteint par la limite d’âge[8].

Jacques Baratte est promu commandeur de la Légion d'honneur en janvier 1961[39].

Il exerce également des responsabilités croissantes au sein du Syndicat National du caoutchouc, des plastiques et des industries qui s'y rattachent (SNCP) : chef de la mission de productivité de l'industrie du caoutchouc aux États-Unis en 1952[40], président de la commission de productivité à partir de 1952[41], secrétaire du comité directeur à partir de 1954, enfin président de 1964 à 1966[42],[43].

Par ailleurs, il est membre du conseil d'administration de plusieurs sociétés : la société des Établissements Dubois et L. Lepeu à compter de 1947[44] et le Laboratoire de recherches et de contrôles du caoutchouc à partir de 1965[45].

Il préside également l'Association interentreprises de Suresnes, Puteaux et Saint-Cloud (AISP).

Enfin, il s'investit pour les anciens combattants, comme secrétaire général adjoint de la Fédération Nationale de l'artillerie (FNA) et comme responsable d'amicales régimentaires[39],[Note 15],[46].

Il décède le à son domicile à Neuilly-sur-Seine[2].

Vie privée

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Jacques Baratte se marie le à Neuilly-sur-Seine avec Marie Aublet (1906-1963), fille d'Albert Aublet (1851-1938), peintre[2],[47],[48],[49],[50],[51],[52]. Le couple divorce civilement le [Note 16] et une reconnaissance de nullité du mariage religieux est prononcée par le Vatican vers 1942.

Il se remarie le dans le 15e arrondissement de Paris avec Thérèse Dusart (1907-1993), fille de Paul Dusart (1865-1933), architecte[2]. De cette union sont issus trois enfants, qui ont chacun donné une postérité :

  • Odile Baratte (1944-2011)[53], épouse Verleure[54] ;
  • Monique Baratte (1946-2002), épouse Renard[55] ;
  • François Baratte (né en 1948), époux Giret.

Il est propriétaire du château de Villette, dans sa Lorraine familiale, transmis par son ascendance paternelle[56],[57].

Publication

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  • Jacques Baratte, Notre Yvonne : en mémoire de Yvonne Marie-Louise Baratte, Paris, Henri Colas, , 85 p.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Plusieurs localités de l'Oise portent le nom de Belloy et selon les sources, il est évoqué pour le lieu de sa blessure Belloy ou Belloy-en-Santerre. Après vérification, Belloy se trouvait exactement sur la ligne de front le jour J, tandis que Belloy-en-Santerre en était trop éloigné (à 45 km au Nord-Est). C'est donc la commune de Belloy qu'il faut retenir.
  2. Il s'agit plus particulièrement de l'amputation de la phalangette et des deux-tiers de la phalangine de l'index droit, ainsi qu'une plaie mineure du séton de la cuisse gauche (sans gêne fonctionnelle). Ces blessures constitueront une invalidité estimée de 10% par la 1re commission de réforme de la Seine du . Peu après sa blessure, il est évacué sur l’hôpital auxiliaire No 17 à Dreux puis entre à l’hôpital complémentaire No 105 le 22 juillet 1918.
  3. 1re citation (ordre de la division) : Ordre général no 349 de la 58e DI du 16 juin 1918 : « Au combat de Belloy, le 9 juin, a assuré sous un violent bombardement l’exécution des tirs de sa batterie. Blessé grièvement à son poste. »
  4. 2e citation (ordre du régiment) : Ordre no 94 de l’AD 58 du 16 décembre 1918 : « Arrivé au front comme Aspirant en janvier 1918, a toujours fait preuve d’un entrain et d’un courage remarquables. A été blessé grièvement (amputation d’un doigt) en juin 1918, en maintenant la batterie en action sous un violent bombardement. »
  5. Le 13e RAD fait partie de la 41e division d'infanterie commandée par le général Bridoux. La division n'est dans son ensemble pas concernée par les plans d'interventions en Belgique, elle doit continuer à défendre le front qu'elle occupe, entre la 3e division d'infanterie coloniale à sa gauche et la 3e armée (du groupe d'armées no 2) sur sa droite. La division est capturée le .
  6. 3e citation (ordre du régiment) : Ordre no 71 du 13e RAD du 18 juin 1940 (signé : Lieutenant-Colonel Jacobson, Chef de corps) : « Baratte Jacques, Capitaine, Commandant la 3e Batterie du 13ème RAD : Commandant de batterie ayant les plus belles qualités de commandement, martial, intrépide, entraîneur d’hommes par son exemple. Le 11 juin, au nord de la marne, la batterie constituant le dernier élément couvrant le mouvement de l’arrière-garde, a effectué des tirs d’une grande efficacité, retardant l’ennemi dans sa progression. Dans la soirée du 17 juin sa position étant débordée de toutes parts n’a fait sauter son matériel qu’en dernière extrémité sous une fusillade nourrie et peu après a réengagé le combat au mousqueton pour tenter de se frayer une issue entre les points d’appui de l’ennemi. »
  7. 4e citation (ordre de la division) : Ordre no 845/c du 22 octobre 1941, Ordre de la Division (signé : Général Huntziger) : « Commandant de batterie courageux et énergique, réunissant les plus belles qualités de Commandement, véritable entraîneur d’hommes, le 11 juin 1940 au Nord de la Marne, couvrant avec sa batterie le mouvement de l’arrière garde, a retardé l’ennemi par des tirs d’une grande efficacité. Le 17 juin, complètement encerclé, a fait sauter son matériel et a continué le combat au mousqueton pour tenter d’échapper à l’ennemi. »
  8. 5e citation (ordre de la brigade) : Ordre de la Brigade no 45 du 7 juin 1945 : « Lors du franchissement de la Seudre et des opérations dans la presqu’île du Mus de loup le 16 avril 1945, a commandé son groupe en suivant personnellement le régiment d’Infanterie qu’il appuyait de ses canons, affrontant aux côtés de fantassins plusieurs tirs violents d’artillerie ennemie avec un parfait sang-froid et remplissant sa mission d’artilleur avec intelligence et compétence. »
  9. 6e citation (ordre de la division) : Ordre général no 224 du 20 juin 1945, Ordre de la Division, citation collective (signé : Général de CA de Larminat) : « Le 1er Groupe du 12ème RA sous le commandement du Chef d’Escadron Baratte, chef animé des plus grandes vertus militaires, a été soumis à une instruction et à un entraînement intensifs et précipitamment engagé le 20 février 1945 sur le front de La Rochelle, le 1er mars au cours d’une attaque Allemande, menacé d’encerclement dans la position avancée de Ferrières, a décroché par échelon sous un violent bombardement, en ne cessant d’appuyer l’infanterie de feux puissants qui arrêtèrent l’avance allemande et en aidant un dégagement des éléments encerclés de Saint-Sauveur. Puis participant à la contre-attaque du 4ème Zouaves a, par ses tirs instantanés et précis, contribué à refouler l’ennemi au delà de ses positions de départ. Magnifique unité d’esprit enthousiaste, de grande capacité manœuvrière, ayant rivalisé d’ardeur avec l’Infanterie qu’elle appuyait. »
  10. 7e citation (ordre de l'armée) : Décret du 12 juin 1945 (J.O. du 1er juillet 1945), Promotion au grade d’Officier de la Légion d’honneur, avec citation à l'ordre de l'armée : « Baratte, Jacques, Chef d’Escadron, du Détachement d’Armée de l’Atlantique : Officier supérieur possédant les plus belles vertus militaires. A créé, puis, organisé son groupe avec des éléments épars et le soumettant à un entraînement intensif, en a fait en deux semaines un solide instrument de combat qui s’est distingué le 1er mars 1945, en brisant une attaque Allemande, à Ferrières, et en fournissant un appui décisif, le même jour, au 4ème Zouaves, dans sa contre-attaque sur Saint-Sauveur de Noaille. Après avoir brillamment participé à une action de flanc lors de l’exploitation de la presqu'île d'Arvert, s’est signalé à nouveau le 30 avril, dans la conquête de l’île d’Oléron. Désigné spontanément comme commandant de l’artillerie débarquée, a fait progresser ses pièces à grande allure vers Saint-Pierre-d’Oléron, brisant des résistances locales et faisant personnellement 17 prisonniers. »
  11. 8e citation (ordre de l'armée) : Ordre de l’Armée (Décision no 932) J.O. du 11 octobre 1945 : « Chef d’Escadron d’artillerie de la 4ème Division d’Infanterie : officier d’un allant et d’une activité extraordinaires. Durant les combats des 30 avril et 1er mai 1945 qui ont amené la chute de l’île d’Oléron, a assuré à l’infanterie un appui constant de l’artillerie de la Division, se rendant sur place au mépris des feux ennemis, pour juger de la situation, après avoir pris les mesures les plus judicieuses pour le déploiement de ses groupes, a réussi avec des moyens réduits par les difficultés de débarquement à appliquer des tirs précis et efficaces sur tout ce qui entravait l’avance de nos troupes, concourant pour une large part au succès final. »
  12. Dans le secteur des travaux publics, voici les principaux produits spéciaux fabriqués par la société Pincet-Baratte : appuis de ponts, appuis parasismiques pour les réacteurs nucléaires et joints de dilatation pour ouvrages d’art.
  13. Dans le secteur aéronautique, les produits fabriqués par la société Pincet-Baratte font l'objet d'homologations du BNAE (Bureau de normalisation de l'aéronautique et de l'espace).
  14. La société Pincet-Baratte sera rachetée par Freyssinet International en 1985.
  15. Il est membre du Comité directeur du comité de liaison interfédéral des amicales régimentaires et vice-président des amicales du 12e régiment d’artillerie et du 13e régiment d’artillerie.
  16. Le divorce est prononcé par jugement du Tribunal civil de la Seine du 28 juillet 1937.
  17. JO du 15 janvier 1961. "Baratte (Jacques-Augustin-André), colonel d'artillerie, subdivision autonome de la Seine ; 43 ans de services, 6 campagnes. A été blessé et cité. Officier du 12 juin 1945."
  18. Citation américaine : General Order number 37, Headquarters 6th Army group, APO 23, U.S. Army, by command of General Devers, 25 May 1945 : « Jacques Baratte, Chef d’Escadron, Commandant le 1er Groupe du 12e Régiment d’Artillerie, for gallantry in action on 16 and 30 April 1945 in France. A superior officer, Chef d’Escadron Baratte displayed a remarkable sense of strategy in the battle for Royan by leading his artillery accross Arvert peninsula and by directing artillery operations in the conquest of Oleron Island. »

Références

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  1. « https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ark/1482710 »
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  3. Journal officiel de la République française, « Pension de réversion au bénéfice de Madeleine Tenting, sa veuve, et Yvonne Baratte, sa fille mineure, à la suite du décès de Paul Baratte - Décret du 6 avril 1929, JO du 24 avril 1929 » (consulté le )
  4. « La question de l'eau en Angleterre », Paris-soir,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  5. a b et c Notre Yvonne 1951, p. 5.
  6. a et b Notre Yvonne 1951, p. 8.
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  19. Caoutchouc et la gutta-percha, vol. 23, (lire en ligne), p. 13041
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  24. Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées (S.A.M.H.A.) : fonds d'archives de l'hôpital militaire de Val-de-Grâce à Paris - dossier de Jacques Baratte en 1940 et 1941
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  51. « Mariages », Excelsior,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  52. « Mondanités - Mariages », Comoedia,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  53. Décret du 14 novembre 2008 portant promotion et nomination (lire en ligne)
  54. « Décès - annonce décès Odile Verleure », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
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  58. Société d'expansion technique et économique, Revue générale du caoutchouc et des plastiques, vol. 38, Setco (no 1-6), (lire en ligne), p. 407
  59. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Jacques Augustin André Baratte alias Jacquet » (consulté le )
  60. Journal officiel de la République française, « Attribution médaille de la Résistance française à Jacques Augustin André Baratte, chef d'escadron - Décret du 11 mars 1947, JO du 27 mars 1947 : » (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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