Jacques Douzans

personnalité politique française

Jacques Douzans, né le à Mende (Lozère) et mort le à Muret (Haute-Garonne), est un haut fonctionnaire et homme politique français. Il est le grand-père de Jean-Michel Eymeri-Douzans[1].

Jacques Douzans
Fonctions
Député français

(5 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 12 mars 1967
Réélection 30 juin 1968
Circonscription 5e de la Haute-Garonne
Législature IIIe et IVe (Cinquième République)
Groupe politique PDM
Prédécesseur Fernand Couzinet
Successeur Gérard Houteer

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 5e de la Haute-Garonne
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique ED
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Fernand Couzinet
Conseiller général de la Haute-Garonne

(24 ans)
Circonscription Canton de Muret
Prédécesseur Jean Ollé
Successeur Hélène Mignon
Maire de Muret

(35 ans, 10 mois et 11 jours)
Élection 3 mai 1953
Réélection 15 mars 1959
21 mars 1965
21 mars 1971
20 mars 1977
13 mars 1983
Prédécesseur Henri Peyrusse
Successeur Hélène Mignon
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 80 ans)
Résidence Haute-Garonne

Fonctions électives

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  • Maire de Muret de 1953 à 1989.
  • Conseiller général de la Haute-Garonne, canton de Muret, de 1955 à 1979.
  • Député de la Haute-Garonne à l'Assemblée nationale (5e circonscription, Muret-Villefranche) de 1958 à 1962, puis de 1967 à 1973. Membre de la Commission des affaires sociales, puis de la Commission des affaires étrangères. Apparenté au groupe Progrès et démocratie moderne (1968-1973).
En , il protesta, au nom de l'esprit olympique, dans une question écrite au premier ministre Pierre Messmer contre les décisions du comité olympique d'exclure la Rhodésie ségrégationniste : « Les peuples de race blanche, qui ont édifié en Afrique, depuis un siècle, des hôpitaux, des écoles, des routes, des centrales électriques, etc., éprouvent-ils un tel complexe de culpabilité ou ont-ils perdu à ce point le sens de leur dignité qu'ils ne ressentent comme une insulte cette nouvelle forme de ségrégation, totalement incompatible avec l'esprit qui a toujours animé jusqu'à ce jour les Jeux olympiques ! »[2].

Fonctions publiques

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  • Sous-préfet, administrateur civil au ministère de l'Intérieur (ancien élève de l'École libre des sciences politiques).
  • Sous-préfet de Figeac (1942).
  • Chef de cabinet du ministre du Ravitaillement (1947).
  • Attaché parlementaire au cabinet du ministre des Finances (1948).
  • Attaché parlementaire au cabinet du ministre de la Défense nationale (1949).
  • Chef-adjoint de cabinet du secrétaire d’État à l'Industrie et au Commerce André Guillant (1950).
  • Chef de cabinet du secrétaire d’État à la Présidence du Conseil Félix Gaillard (1952).
  • Chef de cabinet du ministre de l'Agriculture Roger Houdet (1953).
  • Chef de cabinet du secrétaire d’État à la Présidence du Conseil et conseiller spécial auprès du Président Edgar Faure (1955).
  • Conseiller politique officieux au cabinet du Premier ministre Raymond Barre (1977-1981).

Notes et références

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  1. (fr) « Muret. L'adjoint démissionne », sur La Dépêche du Midi.fr (consulté le )
  2. «Le gouvernement français est-il solidaire ? », Le Monde, 24 août 1972.

Liens externes

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