Jacques Froment (résistant)
Jacques Georges Édouard Froment, né le à Paris et mort fusillé le au camp de Souge (Gironde) est un résistant français, membre du mouvement Ceux de la Libération et sous-lieutenant des Forces Françaises de l'Intérieur.
Naissance | |
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Décès | |
Surnom |
« Artois », « Marc » |
Nationalité |
Membre de | |
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Grade militaire |
Sous-lieutenant (d) |
Distinction |
Éléments biographiques modifier
Jacques Froment est né le à Paris[1]. Il est le fils d'Édouard Froment, ébéniste, et de Julie Lafitte.
Il habitait au 205 rue Marcadet dans le 18e arrondissement de Paris. Il était célibataire.
La Résistance modifier
En , il s'engage dans le mouvement Ceux de la Libération. Il fait partie du service de renseignement et il est chef de liaison et de sécurité.
Il appartient aux Corps francs dans la région bordelaise, sous le pseudonyme d'Artois ou Marc.
Quatre jours après les événements de Targon[évasif], il est arrêté et fusillé le au camp de Souge[2].
Décoration modifier
- Médaille de la Résistance française à titre posthume (décret du 6 septembre 1945)[3]
Odonymie modifier
Bibliographie modifier
- Régine Deforges. Le Diable en rit encore: La Bicyclette bleue (1944-1945). Fayard, Paris, 1999. (ISBN 2213653372), (ISBN 9782213653372)
Notes et références modifier
- FROMENT Jacques, Georges, Édouard. Le maitron.
- Régine Deforges, La Bicyclette bleue, 1999.
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Jacques Georges Édouard Froment » (consulté le )
- La place Jacques-Froment Paris 75018. Arrêté du 8 janvier 1946.