Jacques Jarsaillon
Jacques Jarsaillon (Jacme Jarsalhon en occitan), né le à Saint-Ferréol-des-Côtes et mort le à Chabreloche, est un prêtre, écrivain et poète de langue occitane[1],[2].
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Nom dans la langue maternelle |
Jacme Jarsalhon (occitan) |
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Il est connu pour avoir écrit plusieurs pièces de théâtre et comédies en occitan dont la plus connue est La Claudina[3]. Il écrit dans le parler d'Ambert[4].
Biographie
modifierJacques Jarsaillon est le fils d'un meunier du village d'Aubignat. Il a été curé de Lezoux, d'Olliergues et enfin de Chabreloche, près de Thiers.
Il n'a rien publié de son vivant ; ses œuvres n'ont été éditées qu'en 1929. Les plus importantes sont des pièces de théâtre : La Claudina, L'Ivronha, Margoton – qui, lorsqu'elle a été retrouvée, a été prise à tort comme une œuvre de Régis Michalias[5] –, Lo Mariatge, La Fromenta, qui font de lui un représentant notable du dialecte auvergnat, avec son parler d'Ambert[6]. Il est aussi l'auteur de sept fables, d'une ode, d'une pastorale et de deux contes satiriques.
Une rue porte son nom à Ambert.
Notes et références
modifier- (fr + oc) Jean Roux, Huit siècles de littérature occitane en Auvergne et Velay, Lyon, EMCC, , 218 p. (ISBN 978-2-357405-09-7, lire en ligne), « Jacques Jarsaillon », p. 192-213
- Jean Roux (dir. Hervé Lieutard), De la renaissance d'une langue occitane littéraire en Auvergne au début du XXe siècle, perspectives et avenir (Thèse en études occitanes), Montpellier, Université Paul-Valéry, soutenue en 2020 (présentation en ligne, lire en ligne).
- (fr + oc) Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne, Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 2-7005-0319-8, ISSN 1281-7554, BNF 38860579) :
« Même si Clet l'a précédé, Jacques Jarsaillon est le grand auteur de théâtre auvergnat. Curé de Chabreloche dans l'est du Puy-de-Dôme, il est l'auteur de cinq brillantes comédies malheureusement fort méconnues des lettres occitanes, dont le chef-d'œuvre est sûrement La Claudina [...] »
- Jean-Pierre Chambon, « Quelques étymologies ambertoises », Revue de Linguistique Romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol. 48, 1984, p. 73-98 (lire en ligne)
- « Michalias, Régis (1844-1916) », sur vidas.occitanica.eu ; Vidas, site des auteurs en langue occitane sur la bibliothèque en ligne Occitanica (consulté le ) : « Il s’agit en fait à l’origine d’une pièce de Jarsaillon, auteur du Livradois mort en 1893. La revue Parlem (n° 9, 1982) décrit la pièce, en trois actes et 589 vers, aux personnages traditionnels et carnavalesques, que Michalias a modifiée, changeant les paroles et passant certaines répliques en français, « benliau per mostrar ce qu’èron las doàs lingas dins la societat de son temps e le siau vejaire ». ».
- (oc) Étienne Coudert, Òmes e femnas d'Auvernha : Supplément au no 4 de Parlem - revista trimestrala, Clermont-Ferrand, Thiers, Institut d'Estudis Occitans, (lire en ligne)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- J. Coudert et B. Pétiot, Jacques Jarsaillon. Œuvres poétiques en patois d'Auvergne, Paris, Honoré Champion, 1929, XXXVIII-425 p. L'édition est complétée par une notice biographique, une étude littéraire et linguistique et un glossaire.
- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Assimil, coll. « Assimil évasion », Chennevières-sur-Marne, 2002, 246p. (ISBN 2-7005-0319-8).
- Jean Roux, Huit siècles de littérature occitane en Auvergne et Velay, Lyon, éditions EMCC, 2015, 218p. p. 192-213. Chapitre « Jacques Jarsaillon ». (ISBN 978-2-357405-09-7).
- Jean Roux, De la renaissance d'une langue occitane littéraire en Auvergne au début du XXe siècle, perspectives et avenir (Thèse en études occitanes sous la direction d'Hervé Lieutard), Montpellier, Université Paul-Valéry, soutenue en 2020 (lire en ligne)