Jacques Philippe Arcambal
Jacques Philippe Arcambal, né le au Puy et mort le à Paris, est un général de division français et ministre napolitain.
Jacques Philippe Arcambal | |
Naissance | Le Puy |
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Décès | (à 81 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris |
Origine | Royaume de France |
Arme | Intendance militaire |
Grade | Général de division |
Années de service | 1778 – 1816 |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Famille | Famille Arcambal |
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Biographie
modifierIl entre en service le , dans les gardes de la porte du roi, et le , il est employé dans les bureaux du ministère de la guerre. Elève commissaire des guerres le , il obtient le grade de commissaire le , et il fait les campagnes de 1792 et 1793, aux armées du Centre, du Nord et des Ardennes.
Le , il est chargé des fonctions d’ordonnateur dans le département de la Somme, et il sert à l’armée des côtes de Cherbourg en 1794. Titulaire de son emploi le , le Directoire exécutif l’adjoint au ministre de la guerre Petiet, pour la direction du matériel de guerre. Occupant les mêmes fonctions sous Schérer, il remplit ensuite les fonctions d’ordonnateur en chef pendant les quatre premiers mois de la campagne de Naples en l’an IV.
La République parthénopéenne, ayant été constituée le , sous l’influence française, Arcambal dirige les ministères de la guerre, de la marine et des relations extérieures pendant tout le temps que dure le gouvernement provisoire.
En l’an VI et en l’an VII, il est employé aux armées Italie, des Alpes, et de Naples. Il est nommé inspecteur aux revues le , et envoyé à l’armée du Rhin pour les campagnes de l’an VIII et de l’an IX. Le , il est appelé au ministère de la guerre, pour y remplir les fonctions de chef de la 2e division, et le ministre Berthier le nomme secrétaire général le .
Le , il passe ordonnateur en chef au camp de Saint-Omer, où il reste jusqu’à l’an XIII. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il fait la campagne d’Allemagne en 1805, au sein du 4e corps de la Grande Armée comme ordonnateur. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . Le , il est envoyé, en qualité de commissaire ordonnateur en chef, à l’armée de Naples, où il exerce les fonctions de commissaire général des armées française et napolitaine.
Le , il est admis définitivement dans le corps des ordonnateurs, et le , il est autorisé à passer au service de Naples, où il devient successivement grand préfet du palais, conseiller d’état, intendant général de la maison du roi le , et enfin durant les années 1813 et 1814, directeur général de la guerre, chargé de la conscription, du recrutement, de l’inscription maritime et des revues.
Lorsque Murat abandonne la cause de l’Empereur, Arcambal n’hésite pas à faire le sacrifice de sa position brillante, et retourne en France en . Réadmis le dans le cadre des inspecteurs aux revues, il obtient sa retraite le . Il est nommé inspecteur en chef aux revues honoraire le .
Il meurt le à Paris. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 41e division, Paris 20e.
Famille
modifier- Il est le beau-frère du ministre et conseiller d’état André-François Miot de Mélito.
- Théobald Piscatory est son neveu.[1]
Décorations
modifier- Officier de la Légion d’honneur le [1].
- Chevalier de Saint-Louis en 1815.
- Grand-croix de l’Ordre du Lion de Bavière.
- Grand-croix de l’Ordre royal des Deux-Siciles.
Références
modifierSources
modifier- « Cote LH/46/3 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 281.
- Jacques Philippe Arcambal sur roglo.eu
- Antoine Jay, Etienne de Jouy et Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française ont acquis de la célébrité par leurs actions…, tome 1, Paris, librairie historique, , 518 p. (lire en ligne), p. 365.
- Étienne Charavay, Correspondance générale de Carnot, tome 1, imprimerie Nationale, , p. 383.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :