Jacques Thomas de Pange

général du Ier Empire

Jacques Thomas de Pange
Illustration.
Portrait du 3e marquis de Pange par Jean-Baptiste Greuze.
Fonctions
Chambellan de Napoléon Ier
Membre de la Chambre des Pairs

(28 ans, 11 mois et 19 jours)
Pairie héréditaire
Prédécesseur Pairie créée
Successeur nouveau régime
Biographie
Titre complet Marquis de Pange, Comte Thomas de Pange et de l'Empire
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Pange
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Centre droit
Père Jean-Baptiste Thomas de Pange
Mère Renée d'Espinoy
Conjoint Élisabeth de Riquet de Caraman
Enfants 5 enfants
Famille Famille Thomas de Pange
Profession homme politique, militaire
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Grand officier de l'Ordre de la Légion d'honneur
Ordre royal et militaire de Saint-Louis Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Religion Catholicisme
Résidence Château de Pange

Marie-Jacques Thomas Songis de Pange, marquis de Pange, né le à Paris, mort le au château de Pange (Moselle), est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire.

États de service modifier

Frère de Louis de Pange et de François de Pange, il est le seul de sa fratrie à survivre à la révolution.

Il entre en service en 1786, dans les gendarmes de la Garde du roi, il passe sous-lieutenant en 1787, au régiment de hussards de Bercheny, dont le propriétaire est un parent, et il y devient capitaine en 1789. Il émigre en 1791, et il fait les campagnes de 1792 et 1793, dans l'armée des princes, en Champagne et en Allemagne, en qualité de capitaine au régiment de Rohan. En 1794 et en 1795, il combat en Hollande, et il quitte le service en 1795.

De retour en France sous le Consulat, il devient chambellan de l'empereur, puis en 1812, il reprend du service comme colonel de la garde d’honneur du département de la Moselle. Le , il est nommé colonel major du 2e régiment de gardes d'honneur, et il participe à la tête de son unité aux campagnes de Saxe en 1813, et de France en 1814. Il se distingue particulièrement aux batailles de Leipzig du au , et de Hanau les et suivants.

Lors de la première restauration, il est nommé lieutenant le , de la 2e compagnie des mousquetaires de la Garde du roi Louis XVIII, et le , il est promu maréchal de camp. Pendant les Cent-Jours, il ne joue aucun rôle, et se retire à la campagne.

Le , il reprend du service comme commandant du département de l’Ardèche, et le , il passe à celui du Gard. Il héberge un temps le graveur François Aubertin[1]. Le , il prend le commandement de la subdivision composée des départements du Gard, de la Lozère, et de l’Ardèche. Il est créé pair de France le et président du collège électoral du Gard en 1820. En 1823, il est employé dans la 3e division militaire. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , au château de Pange.

Distinctions modifier

  • Comte de l’Empire le  ;
  • Baron-Pair le .
  • Légion d’honneur
    • Chevalier de la Légion d’honneur le  ;
    • Officier de la Légion d’honneur le  ;
    • Commandeur de la Légion d’honneur le  ;
    • Grand officier de la Légion d’honneur le  ;
  • Chevalier de Saint-Louis en 1814.

Famille modifier

Il épouse en 1809 Elisabeth de Caraman-Chimay.

Sa fille Marie-Louise-Charlotte ( - ) épouse Septime de Faÿ de La Tour-Maubourg ( - ), maître des requêtes au Conseil d'État, ambassadeur et pair de France.

Armoiries modifier

Figure Nom du comte et blasonnement


Armes du comte Marie-Jacques Thomas Songis de Pange et de l’Empire, décret du , lettres patentes du , grand officier de la Légion d'honneur

D’argent au chevron d’azur, chargé à dextre d’une épée d’argent, montée d’or, et, à senestre, d’un roseau d’or et accompagné de trois étoiles de gueules, 2.1 ; au comble du même chargé d’une croix d’argent ; au franc quartier brochant des comtes officiers de la maison de l’empereur.

Articles connexes modifier

Sources modifier

  1. Pierre Jacques Goetghebuer, « Le graveur Aubertin », in: Annales de la Société royale des Beaux-Arts et de littérature de Gand, IV (1851-1852), p. 345-347lire en ligne.