Jacques Touret

géologue français

Jacques Touret (connu dans la littérature scientifique sous le nom de J.L.R. Touret), né le à Fumay et mort le à Paris[1],[2], était un ingénieur et professeur français, géologue, minéralogiste et pétrographe, membre de l'Academia Europaea.

Jacques Touret
Jacques Touret dans son laboratoire de recherche à Amsterdam vers 1990.
Fonctions
Professeur émérite (d)
Université libre d'Amsterdam
à partir de
Rédacteur en chef
Comptes Rendus. Géoscience (d)
-
Éditeur
Comptes rendus de l’Académie des sciences
-
Éditeur
Ore Geology Reviews (d)
-
Éditeur
Netherlands Journal of Geosciences (d)
-
Éditeur
Lithos
-
Professeur
Université libre d'Amsterdam
-
Éditeur
Sciences géologiques. Bulletin (d)
-
Éditeur
Bulletin de la Société française de minéralogie et de cristallographie (d)
-
Éditeur
Contributions to Mineralogy and Petrology
-
Éditeur
Bulletin de la Société géologique de France (en)
Professeur
Université Paris-Diderot
-
Maître de conférences
Université Nancy-I
-
Maître-assistant
École nationale supérieure de géologie
-
Membre du conseil d'administration
COFRHIGEO
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Léon Robert TouretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Conjoint
Lydie Touret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Anne Blondy-Touret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Marié (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Directeurs de thèse
Thomas Barth (d), Marcel RoubaultVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions

Biographie

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Fils d'enseignants français, il devient ingénieur diplômé de l'École de géologie de Nancy en 1958. Tout en enseignant à l’école de géologie, il fait ensuite une thèse de doctorat d’État à Nancy sous la co-direction des professeurs Marcel Roubault et T.F.W. Barth d'Oslo, qu'il soutient en janvier 1969.

De 1972 à 1980, il est professeur de minéralogie et de pétrographie à l'Université Paris-Diderot, rattaché à un laboratoire de recherches alors dirigé par Claude Allègre. En 1980, il devient professeur de minéralogie, pétrographie, métallogénie à l’Université libre d'Amsterdam, où il dirige un laboratoire de recherches bien doté en équipements scientifiques et notamment en microspectrométrie Raman. Il prend officiellement sa retraite en 2001, mais continue depuis cette date à publier et à participer à des manifestations à un rythme effréné.

Jacques Touret est particulièrement connu pour ses études sur les inclusions fluides dans les minéraux des roches, et leur apport à la connaissance de l'histoire de la Terre et du métamorphisme. Il s'intéresse particulièrement à l'intégration des données des inclusions aux autres éléments minéralogiques[pas clair], concernant en particulier l’apparition du faciès granulitique (croûte continentale inférieure).

Jacques Touret participe activement à la vulgarisation des sciences de la Terre, et fait diverses conférences[3]. Il réalise des biographies de géologues[4], et est membre du conseil d'administration du Comité français d'histoire de la géologie.

Jacques Touret est un membre actif de l'association ABC Mines[5] (Association des Amis de la Bibliothèque et des Collections de Mines ParisTech), fondée en 1985 par Raymond Fischesser[6].

Publications

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Jacques Touret a fait de très nombreuses publications, à la fois scientifiques et de vulgarisation des sciences[5].

Sous la direction de Marcel Roubault, il co-écrit en 1963 avec Jacques Fabriès et Alain Weisbrod, un ouvrage de référence : « Détermination des minéraux des roches au microscope polarisant »[7] aux éditions Lamarre-Poinat (Paris). Le livre, réédité en 1974 et 1984, est aujourd’hui difficile à trouver[8].

En février 2020, il obtient un score de 2075 pour l'intérêt global de ses publications sur ResearchGate et un RG Score de 37,62[9], ce qui le situe dans les premiers 5% des chercheurs de sa discipline.

Deux volumes ont été dédiés à son honneur :

  • Special issue in honor of J. Touret, Lithos vol. 55, 2001
  • Geoscience Frontiers, vol. 5, Issue 5, 2014

Il a publié une autobiographie scientifique[10].

Jacques Touret a eu une activité accessoire comme éditeur en chef ou éditeur de différentes revues scientifiques : Contributions to Mineralogy and Petrology, Lithos, Geofluids, Mineralogical Magazine, Comptes-Rendus de l’Académie des Sciences (pour cette dernière, rédacteur en chef des comptes-rendus de géosciences).

Distinctions

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Vie personnelle

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Il a 3 enfants d'un 1er mariage avec Christiane Poinsignon : Olivier, Mathilde et Cécile, qui travaillent à Princeton, Atlanta ou Nantes.

Son épouse Lydie Touret a été chercheur en minéralogie à Nancy, puis au Musée Teyler de Haarlem, et à partir de 1990 directrice du musée de minéralogie de l'École des mines de Paris. Leur fille Anne Blondy-Touret, est énarque.

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Avis de décès sur simplifia.fr » (consulté le )
  3. [Voir par exemple la vidéo sur des roches lunaires
  4. Jean-Baptiste de Romé de l'Isle, Déodat de Dolomieu, Léonce Elie de Beaumont, Béguyer de Chancourtois, Auguste Michel-Levy, Jean Lavalle
  5. a et b CV et liste des publications de Jacques Touret
  6. Marie Chabrol? « Connaissez-vous ABC Mines ? »? Le Gemmologue, 9 juin 2015
  7. R. Mahl, « Jacques Touret Homepage » (consulté le )
  8. « Bibliothèque MNHN. » (consulté le )
  9. Jacques Touret sur Researchgate
  10. How everything started: A retrospective

Liens externes

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