Jacques Urvoy de Saint-Bedan

homme politique français

Jacques-Olivier-Marie Urvoy de Saint-Bedan, né le à Nantes et mort le à Casson, est un homme politique français.

Jacques-Olivier Urvoy de Saint-Bedan
Fonctions
Député de la Loire-Atlantique
-
Conseiller général de la Loire-Atlantique
à partir de
Maire de Casson
-
Conseiller municipal de Nantes
Biographie
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Casson
Nom de naissance
Jacques-Olivier-Marie Urvoy de Saint-BedanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Autres informations
Propriétaire de
Religion
Parti politique
Blason

Biographie

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La famille Urvoy est originaire de Saint-Brandan, près de Saint-Brieuc[1]. Jacques-Olivier Urvoy de Saint-Bedan, naît de Charles Urvoy de Saint-Bedan et d'Adélaïde Boux de Saint-Mars. Devenu orphelin très jeune lors de la Révolution, hérite d'une fortune importante[2]. En 1797, il épouse sa cousine Marie Rose Félicité Boux de Casson (sœur de François-Armand Boux de Casson, lieutenant de l'armée de Charette et propriétaire du château de la Vérie), puis, en 1806, Pélagie de Chevigné (sœur de Louis de Chevigné et nièce de Jacques Gabriel du Chaffault). Il est le beau-père de Fernand de Bouillé (dont la fille épousera Édouard de Cazenove de Pradines).

Propriétaire , il devient maire de Casson de 1808 à 1817 et conseiller général en 1816. Il se présente à la députation, le , dans le 3e arrondissement électoral de la Loire-Inférieure, mais échoue face à Foucault. Il est finalement élu, dans le même arrondissement, le (il siège à l'extrême-droite de l'assemblée), réélu le , puis, ne se représentant pas en 1831[3], il devient conseiller municipal de Nantes la même année[1].

Il prit place à l'extrême droite (contre-opposition) et vota quelquefois avec le ministère. Légitimiste convaincu, il refusa de signer l'Adresse des 221 et ne se représenta pas aux élections de 1831[3].

Héritier d'une importante fortune, il consacra son héritage dans ses collections d'œuvres d'art, ainsi que comme philanthrope et mécène[3]. Il est le fondateur de l'asile Sainte-Anne, plus communément appelé des Petites Sœurs des pauvres, installé rue Russeil[4]. En 1840, il fait appel à l'architecte Joseph-Fleury Chenantais pour bâtir un hôtel particulier connu sous l’appellation hôtel Urvoy de Saint-Bedan[5].

La rue Urvoy-de-Saint-Bedan, à Nantes, est baptisée en son honneur.

Notes et références

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  1. a et b Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-363-12000-7), p. 391.
  2. Marcel Launay (dir.) et Michel Lagrée, La Bretagne, Paris, Beauchesne éditeur, , 430 p. (ISBN 2-7010-1202-3 et 2-86822-034-7), p. 407.
  3. a b et c « Jacques, Olivier, Marie URVOY DE SAINT-BEDAN (1780 - 1858) », Assemblée nationale (consulté le ).
  4. Pied 1906, p. 305.
  5. Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. 726.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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