Jacques de Bauffremont

prince français

Jacques de Bauffremont, 8e duc de Bauffremont[1] et 10e prince de Marnay[2], prince de Carency, né le à Paris et mort le à Versailles, est un aristocrate français.

Jacques de Bauffremont
Titre de noblesse
Prince
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Yblet Napoléon Marie Laurent Alexandre de Bauffremont CourtenayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Père
Pierre d'Alcantara Bauffremont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Therese Chevrier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Sybille de Chabannes (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Isabelle de Bauffremont (d)
Charles Emanuel de Bauffremont (d)
Princesse Eliane de Bauffremont (d)
Princesse Laurence de Bauffremont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Élu président de l'Institut de la maison de Bourbon en 1976, il exerce cette charge jusqu'en 2009. À cette date, il devient président émérite de l'association, tandis que son fils, Charles-Emmanuel de Bauffremont, lui succède à la tête de l'institut.

Famille

modifier

Le duc de Bauffremont est le dernier enfant de Théodore de Bauffremont (1879-1945), prince-duc de Bauffremont-Courtenay, et de son épouse, Thérèse Chevrier (1877-1959).

Par son père, mais en ligne féminine, il est l'arrière-petit-fils de l'infante espagnole Louise-Thérèse d'Espagne, duchesse de Sessa. Il est donc un descendant de Charles IV, roi d'Espagne (1788-1808).

Le , Jacques de Bauffremont épouse, en l'église Saint-Louis-des-Invalides, à Paris, Sybille de Chabannes (1922-2005), elle-même fille de Gabriel de Chabannes et de Mahaut de Béthune-Sully (V. Maison de Béthune).

De ce mariage, naissent quatre enfants :

Charles-Emmanuel (né en 1946).

À travers sa fille aînée, Isabelle, le duc de Bauffremont est par ailleurs le grand-père de Marie-Liesse de Rohan-Chabot (née en 1969), elle-même épouse d'Eudes d'Orléans (1968), duc d'Angoulême. Or, celui-ci est frère du prétendant orléaniste à la couronne de France, Jean d'Orléans, comte de Paris.

Rôle public

modifier

Le duc de Bauffremont est le président fondateur de l’Institut de la maison de Bourbon (IMB), et il fut, en tant que tel, un chef du légitimisme en France. Il est ainsi l'un des soutiens du prétendant légitimiste au trône de France, Louis de Bourbon (1974), duc d'Anjou. Ce rôle lui a d'ailleurs été confié le par Jacques Henri de Bourbon (1908-1975), prétendant des légitimistes à cette époque. Il reste le président émérite de cet Institut, son fils, Charles-Emmanuel de Bauffremont-Courtenay lui ayant succédé au poste de président le .

En tant que président du Mémorial de France à Saint-Denys[3], il a reçu la charge de faire authentifier le cœur de l'enfant du Temple[4]. Après des analyses scientifiques, celui-ci a été reconnu comme étant bien celui de Louis XVII[5]. Le , Jacques de Bauffremont a procédé à la déposition officielle de ce cœur dans la chapelle des Bourbons, dans la basilique de Saint-Denis[6].

Jacques de Bauffremont est par ailleurs promoteur de la cause de la béatification de Louis XVI auprès du Vatican.[réf. nécessaire]

La querelle dynastique

modifier

Jacques de Bauffremont est invité avec son épouse au mariage d’Alphonse de Bourbon et de Carmen Martinez-Bordiú au Palais Royal du Pardo en 1972.

La querelle dynastique entre la maison de Bourbon et celle d'Orléans a eu des retentissements dans le milieu monarchiste français en , lorsque l'une des petites-filles de Jacques de Bauffremont, Marie-Liesse de Rohan-Chabot, a épousé Eudes d'Orléans, fils du comte de Paris[7].

Le différend est si important entre les partisans des Bourbons et ceux des Orléans que Jacques de Bauffremont ne pouvait assister au mariage de sa petite-fille en même temps que le grand-père du futur époux, c'est-à-dire le comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France. Il a donc été décidé d’inviter le comte de Paris au mariage civil, et le duc de Bauffremont à la cérémonie religieuse. Cet arrangement s'est toutefois révélé inutile puisque le comte de Paris est mort le jour des noces civiles[8].

Ouvrage

modifier
  • Souvenirs, Paris, . Voir : Souvenirs - mémoires du Duc de Bauffremont (sur Royauté-News).

Décorations et distinctions

modifier

Drapeau de la France France

drapeau légitimiste Légitimisme

Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne

Drapeau du Royaume des Deux-Siciles Royaume des Deux-Siciles

Quartiers

modifier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
16. Théodore de Bauffremont-Courtenay (1793-1852)
 
 
 
 
 
 
 
8. Gontran de Bauffremont (1822-1897)
5e duc de Bauffremont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
17. Anne Élizabeth Laurence de Montmorency (1802-1860)
 
 
 
 
 
 
 
4. Pierre Eugène de Bauffremont (1843-1917)
6e duc de Bauffremont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18. Augustin Pierre, comte de La Feuillade
 
 
 
 
 
 
 
9. Noémie d'Aubusson de La Feuillade (1826-1904)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19. Blanche Rouillé du Coudray
 
 
 
 
 
 
 
2. Théodore de Bauffremont (1879-1945)
7e duc de Bauffremont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10. José María Osório de Moscoso y Carvajal (1828-1881)
16e duc de Sessa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5. Maria Cristina Osorio de Moscoso y de Borbón (1850-1904)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
22. François de Paule de Bourbon (1794-1865)
 
 
 
 
 
 
 
11. Louise-Thérèse d'Espagne
infante d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23. Louise de Bourbon-Siciles (1804-1844)
 
 
 
 
 
 
 
1. Jacques de Bauffremont (1922-2020)
8e duc de Bauffremont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
3. Thérèse Chevrier (1877-1959)
ou Thérèse Octavie Walter-Chevrier de La Bouchardière (1877-1959)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

modifier
  1. Titre français.
  2. Titre du Saint-Empire.
  3. « Le Mémorial de France », texte de Jacques de Bauffremont.
  4. « Le Roi et nous 2/4 », émission de France Culture du 1er janvier 2006.
  5. Article de Point de Vue n° 2701.
  6. La cérémonie de Saint-Denis.
  7. « Le duc d'Angoulême se fiance », Le Figaro, 18 novembre 1998.
  8. Philippe Séguy, « Un mariage endeuillé », Point de Vue n° 2657, 23 au 29 juin 1999, p. 16-17.
  9. Ordre aboli en France en 1830, avec la chute de Charles X, mais repris par certains prétendants légitimistes et orléanistes.
  10. (es) « El Toisón de Oro en el siglo XXI, page 12 »

Bibliographie

modifier
  • Hervé Pinoteau, État présent de la Maison de Bourbon, 3e édition, 1985

Voir aussi

modifier

Liens internes

modifier

Liens externes

modifier