Jade Cocoon : La Légende de Tamamayu

jeu vidéo de 1998
Jade Cocoon
La Légende de Tamamayu

Développeur
Genki
Éditeur
Réalisateur

Date de sortie
  • 3 décembre 1998 (Japon)
  • 29 juillet 1999 (États-Unis)
  • 27 avril 2001 (Europe)
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue
Voix et textes en français

Évaluation
ESRB : T ?
Site web

Jade Cocoon (d)

Jade Cocoon : La Légende de Tamamayu (玉繭物語, Tamamayu Monogatari?, littéralement « L'histoire de Tamamayu ») est un jeu vidéo de rôle sorti sur PlayStation le au Japon[1].

Le jeu est développé par Genki en collaboration avec Katsuya Kondō, character designer du Studio Ghibli, ayant notamment œuvré sur les films d'animations Kiki la petite sorcière et Je peux entendre l'océan[2].

Une suite, titrée Jade Cocoon 2, sort en 2001 sur PlayStation 2.

Histoire modifier

Sur la terre de Parel, dans un monde basé sur la foi mystique en Elrhim, dieu de la forêt et source de toute vie, les villages sont distants, îlots isolés face à la forêt regorgeant de Créatures de la Forêt. Aussi, dans chaque village se trouve un Maître des Cocons, à la fois combattant et purificateur qui protège le village en maintenant les créatures de la forêt à l'écart de la Sphère Divine qui protège les humains. Pour ce faire, il capture des Créatures de la forêt grâce à un ocarina et des cocons de soie, qu'il fait purifier par une prêtresse du peuple Nagi, une race d'hommes et de femmes rejetés mais nécessaires, en raison de leurs dons de chamanisme. C'est grâce à ces Créatures Divines qui combattent pour lui que le Maître des Cocons remplit sa fonction.

Mais dans le village de Syrus, le maître des cocons Riketz a disparu depuis des années dans la forêt. Or la malédiction s'abat sur le village quand les Onibubu, les Sauterelles de l'Apocalypse, brisent la Sphère Divine et répandent une poudre soporifique sur le village. Quelques-uns sont épargnés mais Levant, le fils de Riketz et de Phio, sa mère Nagi, est désigné nouveau Maître des Cocons, avec pour mission de sauver le village en luttant contre la malédiction de la forêt.

Personnages modifier

Personnages principaux modifier

Levant

Fils de Riketz et jeune Maître des cocons, Levant est également le fils d'une prêtresse Nagi. Il est rapidement lié par une cérémonie à Mahbu, une apprentie prêtresse Nagi, comme le veut la tradition qui impose aux Maîtres des cocons de prendre pour épouse des prêtresses Nagi. En tant que maître des cocons il utilise à la fois des armes et son ocarina pour capturer les créatures et combattre avec elles.

Mahbu

Jeune fille Nagi, vive et énergique, Mahbu a du mal à se plier à l'existence de soumission des prêtresses Nagi. Passionnée, rêveuse et intelligente, Mahbu ne s'entend pas beaucoup avec Phio, la mère de Levant. Mahbu deviendra ensuite une luciole enfermée dans un cocon, que Levant devra garder précieusement car son sort est lié à celui du village.

Garai

Vieille femme Nagi. En conflit perpétuel avec Jibara, la chaman de Syrus, Garai est au service de Syrus et de Levant, le maître des cocons. Elle enseigne à Mahbu la magie des prêtresses Nagi, qu'elle a prise sous sa protection dès son plus jeune âge, et prodigue à Levant informations, pouvoirs et conseils en vue des épreuves qui l'attendent.

Jibara

Chaman de Syrus, femme dure et autoritaire, Jibara est une descendante des Alchimistes de Gehena Pale, l'ancien royaume qui s'étendait auparavant sur la terre de Parel, et contrôle secrètement la politique du village.

Koris

Le maître des cocons bleus. Fier et solitaire, Koris est un vieil ami de Riketz, qu'il a bien connu et qu'il surnomme comme beaucoup le " Lion de Parel. " En outre, il a passé les dernières années, depuis la disparition de Riketz, à chasser les créatures de la forêt pour protéger le village. Koris vit dans une maison au cœur de la forêt du Scarabée où il continue à exercer son art.

Kelmar

Fils du forgeron et meilleur ami de Levant, Kelmar est le meneur des jeunes de Syrus. Il a un petit faible pour Mahbu. Il est cependant calme, posé, et plutôt mystérieux.

Personnages secondaires modifier

Phio

Femme Nagi et mère de Levant, Phio aime toujours sincèrement Riketz, qu'elle épousa avant qu'il ne disparaisse dans la forêt, et attend fidèlement son retour. Elle a délaissé la magie des Nagi pour un travail déshonorant à la Soierie du village.

Riketz

Maître des cocons de Syrus ayant disparu depuis des années, Riketz est décrit comme un puissant maître des cocons, et même surnommé le Lion de Parel, en référence à une terrible créature de la forêt. Il est " Le maître des cocons blancs. "

Louis

Jeune garçon immature, intrépide et irréfléchi. Depuis que ses parents ont été tués par des créatures de la forêt, Louis est le gardien de la Tour de Guet du village, et souhaite par-dessus tout devenir un puissant guerrier pour venger la mort des siens.

Yajako et Ada

Parents de Kelmar et propriétaires de la Forge du village. Yajako est un homme entêté et taciturne. Ada, elle, est une femme gentille et généreuse, mais de tempérament très curieux.

Attorg

Le pouvoir d'Attorg est purement symbolique puisque c'est Jibara qui dirige le village. Il se trouve le plus souvent dans le retrait de sa demeure, et ne se montre que très rarement.

Système de jeu modifier

Principes de base modifier

Jade Cocoon est un jeu vidéo de rôle, semblable aux épisodes de la série Final Fantasy, mais qui possède des différences notables. Bien qu'il alterne phases de déplacement et combats, ceux-ci ne sont pas aléatoires : les créatures de la forêt sont en effet visibles (et parfois évitables) avant le combat. De plus, la possibilité de capturer les créatures de la forêt dans des cocons de soie, et en faire des Créatures divines après purification, permet au joueur de dresser, entraîner et même fusionner les créatures capturées. Le système de combat est basé sur le tour par tour. Le joueur a alors la possibilité d'utiliser des objets achetés au village ou trouvés dans la forêt, frapper la créature adverse, tenter de la capturer ou invoquer une créature divine avec son ocarina. De plus, les créatures divines disposent très souvent, en plus des frappes physiques, d'attaques physiques basées sur la magie ou de magie pure.

Enfin, les créatures grandissent et leur apparence évolue avec les niveaux, correspondant à une croissance naturelle. Dans le cas d'une fusion, l'ordre des créatures fusionnées et leurs types et apparence a donc une influence sur les statistiques et l'apparence de la créature résultant de la fusion.

Éléments modifier

Le jeu lui-même étant empreint de croyances naturelles et fondamentales, les créatures du jeu sont réparties en quatre éléments naturels, le feu, l'air, la terre et l'eau. Ces quatre éléments sont équilibrés et hiérarchisés entre eux : le feu est plus fort que l'air, qui domine la terre, laquelle surpasse l'eau, celle-ci étant très efficace sur les créatures de feu. Une possibilité de créature très puissante serait donc une fusion de quatre créatures de chaque type. Cependant les éléments opposés (la terre et le feu, l'eau et l'air) produisent des dégâts variables selon l'attaque, attaque magique ou sort magique utilisé par la créature concernée.

Accueil modifier

Postérité modifier

En décembre 2014, le jeu figure dans un article de GamesTM intitulé « 10 joyaux PlayStation sous-estimés. »[3].

En 2018, la rédaction du site Den of Geek mentionne le jeu en 37e position d'un top 60 des jeux PlayStation sous-estimés[4] : « Les graphismes sont bons, le design sonore est excellent et le monde du jeu est vaste, ce qui en fait un RPG unique et étoffé. »

Notes et références modifier

  1. (en) « Jade Cocoon: Story of the Tamamayu Release Information for PlayStation - GameFAQs », GameFAQs (consulté le )
  2. (en) Jay Boor, « IGN: Jade Cocoon: Story of the Tamamayu: Review », IGN, (consulté le )
  3. (en) Rédaction de GamesTM (article non signé), « Essentials: 10 underrated PlayStation gems », GamesTM, no 155,‎ , p. 156, 157.
  4. (en) Aaron Birch et Ryan Lambie, « 60 Underrated Playstation One Games - Here are our picks for the top 60 underrated PlayStation One games for the console that changed home gaming as we know it... », sur Den of Geek, (consulté le ).