James Michel
James Alix Michel (né sur l'île de Mahé le 16 août 1944) est un homme d'État seychellois.
James Michel | |
James Michel en 2014. | |
Fonctions | |
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Président de la république des Seychelles | |
– (12 ans, 6 mois et 2 jours) |
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Élection | |
Réélection | 18 décembre 2015 |
Vice-président | Joseph Belmont Danny Faure |
Prédécesseur | France-Albert René |
Successeur | Danny Faure |
Vice-président de la république des Seychelles | |
– (7 ans, 8 mois et 7 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Président | France-Albert René |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Joseph Belmont |
Biographie | |
Nom de naissance | James Alix Michel |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mahé (Seychelles) |
Nationalité | seychelloise |
Parti politique | Seychelles unies |
Conjoint | Natalie Michel |
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Vice-présidents de la république des Seychelles Présidents de la république des Seychelles |
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Il est président de la république des Seychelles du au .
Biographie
modifierJames Michel commence sa vie professionnelle en tant qu'instituteur mais devant l'ouverture de l'île au tourisme après la construction d'un aéroport international à Mahé en 1971, Michel se reconvertit dans cette activité plus lucrative. Politiquement, il intègre le Parti populaire uni seychellois (Seychelles People's United Party) de France-Albert René peu avant l'indépendance du .
James Michel reste dans l'ombre de René pendant toute sa carrière politique. Après le coup d'État qui porte France-Albert René au pouvoir le , Michel occupe les postes ministériels les plus importants, comme les Finances et les Affaires étrangères. Michel essaie aussi de promouvoir et de mettre en place une démocratie plus ouverte. En 1993, les premières élections multipartite ont lieu depuis la prise de pouvoir du président René. Les résultats de cette démocratisation ne sont pas probants : la presse reste contrôlée et selon l'opposition, les élections probablement un peu truquées.
En 1996, James Michel est nommé vice-président de France-Albert René et lui succède le . Le nouveau président doit réagir face à la crise budgétaire qui menace l'archipel : le tourisme reste le principal moteur de l'économie mais l'État a, pour développer ses infrastructures, creusé un profond déficit budgétaire.
James Michel, candidat du Front progressiste du peuple des Seychelles est élu lors du premier tour de l’élection présidentielle des 28, 29 et avec environ 54 % des 56 000 suffrages exprimés, contre 46 % à son principal opposant, le prêtre anglican du Parti national des Seychelles, Wavel Ramkalawan, et environ 0,6 % à l'avocat Philippe Boulle[1]. Il est investi le .
L'élection présidentielle des 19, 20 et voit la réélection du président Michel qui remporte 55,4 % des suffrages exprimés, contre 41,4 % à Wavel Ramkalawan[2].
Il se présente une troisième et dernière fois à l'élection présidentielle en , remportant le scrutin au deuxième tour avec 50,15 % des suffrages exprimés contre 49,85 % à son adversaire, Wavel Ramkalawan[3].
À la suite de la défaite du parti Lepep aux élections législatives de septembre 2016, James Michel annonce sa démission de son poste de président de la République le 27 septembre 2016[4]. Le suivant, il est remplacé par son vice-président, Danny Faure[5].
Notes et références
modifier- Swiss Info, 31 juillet 2006
- Rulers
- Seychelles : le président James Michel réélu pour la troisième fois, Le Monde, 19-12-2015
- « Seychelles : le président James Michel démissionne après sa défaite aux législatives », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- Bruno Meyerfeld, « Aux Seychelles, fin de règne du parti au pouvoir, sur fond de corruption et de sociétés offshore », Le Monde, (lire en ligne)