James Onobiono, né en 1950 à Bokito dans le centre du Cameroun, est un homme d'affaires et industriel camerounais.

James Onobiono
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Fonctions
PDG
Biographie
Naissance
Nationalité
Camerounaise
Domicile
Douala - Ndokoti
Activité
Homme d'Affaires et Industriel
Conjoint
Autres informations
Propriétaire de
Parti politique

Biographie modifier

Origines modifier

James Onobiono est fils d’instituteur.

Formé en France aux mathématiques appliquées, il rentre en 1979 au Cameroun et enseigne à l’école polytechnique de Yaoundé.

Dans les années 1980, il est considéré comme le symbole de l’entrepreneur camerounais moderne.

Activités modifier

James Onobiono a fait fortune au travers d’activités économiques diverses[1].

Industries modifier

Après avoir observé les besoins du marché, il crée la Fabrication des appareils électro-ménagers (Faem) avec son mentor Mbamois Théodore Ebobo, qui a fait fortune dans le cacao et en faisant aussi un tour de table financier auprès de personnalités comme eux originaires du Mbam. Gilbert Ntang et Philemon Bep à Don.

En 1983, James Onobiono et Théodore Ebobo se lancent dans l’industrie du tabac. Onobiono et Théodore Ebobo prendront des parts de la Sitabac auprès de l’allemand Reemtsma International. Le succès au milieu des années 1980 fait peser leur holding à plus de 20 milliards de F CFA. 64 % du marché de la cigarette au Cameroun est alors sous leur contrôle, mais peu de temps après Onobiono ne respectant pas les accords signés avec les Allemands et le géant du Mbam Théodore Ebobo, qui a fait que leur relations se sont aggravées.

Il est aujourd'hui ancien PDG de la Société industrielle des tabacs du Cameroun de Sitabac[2]

Il s'éclipse à la suite des difficultés de la Sitabac. La contrebande et les démêlés judiciaires avec la firme allemande Reemtsma International, partenaire de Sitabac, avec lequel il est en rupture de bans depuis 1992 emmènent James Onobiono à investir lourdement(15 milliards de francs CFA) dans une unité de production et de transformation du tabac à Bokito, son village natal[3].

Pour son retour dans l'industrie, il lance Quantum Cocoa SA[4],[5]. Cette unité de transformation du cacao créera 186 emplois, pour un investissement de 14 milliards de francs CFA.

Finances modifier

Durant ses années Sitabac, il reprend International Bank of Africa Cameroon (Ibac), la filiale camerounaise de Bank of America, qui sera plus tard liquidée.

Le , il crée Propero SA, une société d’investissement à capital social initial de 10 millions de francs CFA (environ 15 250 euros) et dont les dirigeants sont membres de la famille Onobiono, en plus de la Compagnie financière internationale (CFI). Il vise la prise de participations dans des entreprises existantes ou alors en création.

Politique modifier

James Onobiono est membre du comité central[6] du RDPC, le parti du président Paul Biya, et a des activités politiques telles président de la commission départementale du Nfoundi [7] au sein du parti au pouvoir qu'il a rejoint en 1985. Son épouse Marie Suzanne N'nolo est députée[8],[6] de Bokito[9].

Notes et références modifier

  1. Agence Ecofin, « L’industriel camerounais James Onobiono lance une société d’investissement », sur Agence Ecofin (consulté le )
  2. « Fin de la traversée du désert pour James Onobiono ? - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  3. « Une nouvelle Afrique voit jour: James Onobiono. Influent et controversé. », sur unenouvelleafriquevoitjour.blogspot.nl (consulté le )
  4. Investir au Cameroun Télécom, Banque, Energie, Com, Média, Droit, Assurances, Gestion publique, Tourisme, Economie, « Cameroun : Après Sitabac, l’industriel James Onobiono se lance dans la transformation du cacao - Investir au Cameroun », sur Investir au Cameroun (consulté le )
  5. « Investissement: Un nouvel acteur annoncé dans la production de l’électricité », sur www.icicemac.com (consulté le )
  6. a et b « Cameroon-Info.Net :: Affaire de famille: Ces couples qui investissent la scène politique », sur www.cameroon-info.net (consulté le )
  7. « CAMEROUN :: Appel à la candidature de Biya : la section de Yaoundé 7 au bord de l'implosion :: CAMEROON - Camer.be », sur camer.be, (consulté le )
  8. « Journal Du Cameroun.com: Cameroun: La liste des 180 Députes élus le 30 septembre 2013 », sur www.journalducameroun.com (consulté le )
  9. « CAMEROUN :: Elections au Rdpc : Soupçons de fraudes à Bokito :: CAMEROON - Camer.be », sur camer.be, (consulté le )