James Stanley (7e comte de Derby)

pair anglais royaliste

James Stanley (Knowsley, Bolton, ), 7e comte de Derby, devient, à ce titre, seigneur de l'île de Man en 1627 sous le nom de James Ier Stanley. Il porte aussi sur l'île de Man le surnom Y Stanlagh Mooar (« Le Grand Stanley »).

James Ier Stanley
Fonction
Membre du Parlement d'Angleterre
Liverpool (d)
Titres de noblesse
Seigneur de Man
-
Prédécesseur
Successeur
Comte de Derby
-
Prédécesseur
Successeur
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activité
Père
Mère
Fratrie
Robert Stanley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charlotte de La Trémoille (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Charles Ier Stanley
Lady Henrietta Maria Stanley (d)
Amelia Stanley (d)
William Stanley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
1er Parlement de Charles Ier d'Angleterre (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinction
Blason

Il est le fils aîné de William Stanley et d'Elizabeth de Vere. Durant la vie de son père, il est titré Lord Strange. Ses grands-parents paternels sont Henry Stanley et Marguerite Clifford.

Biographie

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Il devient député à Liverpool en 1625. Le , il est créé chevalier de l'Ordre du Bain à l'occasion du couronnement de Charles Ier d'Angleterre. La même année, il devient Lord Lieutenant du Lancashire, du Cheshire et chambellan de Chester. Il devient en outre seigneur de l'île de Man en 1627, puis est nommé lord-lieutenant de Galles du Nord. Enfin, le , il est appelé à la Chambre des lords en tant que Baron Strange.

Il joua un rôle important dans les institutions mannoises mais se fit aussi de nombreux adversaires sur l'île, dont les anciens gouverneurs William Christian dit Illiam Dhone ou Edward Christian.

Guerre civile anglaise

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Stanley n'intervient pas dans les querelles politiques opposant le roi d'Angleterre, Charles Ier au Parlement. Il préfère s'occuper de ses états et de sa vie publique. Néanmoins, lorsque la guerre civile éclate en Angleterre en 1642, Lord Strange se voue à la cause du roi. À la mort de son père, le , il hérite du titre de comte de Derby.

Son plan de sécuriser le Lancashire et d'y lever des troupes dès le début du conflit ne trouve que peu d'échos chez Charles que l'on dit jaloux de son pouvoir et de sa lignée royale et qui ordonne sa présence à Nottingham.

Ses tentatives pour reprendre le comté s'avèrent des échecs. Il échoue à s'emparer de Manchester, est battu à Chowbent et à Lowton Moor, et en 1643, après avoir pris Preston, il échoue à prendre les châteaux de Bolton et de Lancastre. Enfin, après avoir remporté un succès face à William Brereton à Warrington, il est battu à la bataille de Whalley et se replie sur York, laissant Warrington tomber dans les mains ennemies.

Gestion de l'île de Man

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L'épouse de James Stanley, Charlotte de La Trémoille.

En juin 1643, il part pour l'île de Man où l'appellent ses affaires. En 1644, il participe à la campagne victorieuse du prince Rupert dans le Nord. Dans le même temps, son épouse, Charlotte de La Trémoille, est assiégée avec la population de Lathom. Mais l'affaire se termine bien et Bolton finit par tomber.

Il suit Rupert à la bataille de Marston Moor et, après la défaite totale de la cause de Charles dans le Nord, se retire sur l'île de Man, d'où il soutient le roi et offre un asile aux fugitifs royalistes. Sa manière d'administrer l'île rappelle celle de Thomas Wentworth (1593-1641), premier comte de Strafford, en Irlande : une administration forte à défaut de juste. Il maintient l'ordre, encourage le commerce, remédie aux abus et défend le peuple contre les exactions de l'Église. En contrepartie, il musèle l'opposition, jette en prison ses adversaires et soulève l'agitation pour avoir aboli une loi sur la propriété perpétuelle, donnant à toute propriété un bail de trois années.

Capture et procès

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Le , il obtient la Jarretière. Il est choisi par Charles II pour commander les troupes du Lancashire et du Cheshire et, le , il débarque à Wyre Water, dans le Lancashire, pour soutenir l'invasion menée par Charles, et rencontre le roi le 17 août. Lors de son avancée vers Warrington, il échoue à s'assurer le soutien des Presbytériens malgré son refus de participer à l'Alliance et, le 25 août, subit une défaite totale à la bataille de Wigan Lane, où il est gravement blessé, mais parvient à s'échapper.

Il rejoint Charles à Worcester; après la bataille, le 3 septembre, il l'accompagne à Boscobel House. En chemin, alors qu'il se rend vers le Nord, il est capturé près de Nantwich et est garanti de garder la vie sauve. Il est jugé pour traîtrise par une cour martiale à Chester le 29 septembre. De fait, il n'est pas considéré comme prisonnier de guerre[1]. Sa garantie de demeurer en vie lui est donc retirée et il est condamné à mort. Sa demande de grâce adressée au Parlement est rejetée, bien qu'elle ait le soutien d'Oliver Cromwell. Stanley parvient à s'échapper, mais est repris. Il est exécuté à Bolton le pour sa participation au massacre de Bolton. Il est enterré dans l'église d'Ormskirk.

Personnalité de James Stanley

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Lord Derby était un homme connu par sa religiosité et sa grande noblesse de caractère. Bien qu'il eût connu des déboires sur les champs de bataille, il avait servi la cause du roi d'Angleterre sans en attendre de récompense. Son antipathie vis-à-vis de l'Écosse, qu'il jugeait responsable de la mort du roi et incapable d'œuvrer à la restauration, a constitué un véritable handicap à ses actions politiques.

Mariage et enfants

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Portrait de James
septième comte de Derby
et sa famille

par Antoine van Dyck
Frick Collection, New York

Le , il épouse Charlotte de La Trémoille, de la noblesse de France. Ils ont quatre filles et cinq garçons, dont quatre seulement atteignent l'âge adulte :

Notes et références

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  1. Le mois précédent, un acte du Parlement ordonnait de considérer les partisans comme des traitres.

Annexes

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Bibliographie

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  • (en) John Seacome, The History of the House of Stanleys from the Conquest to the Death of the Right Honourable Edward, Late Earl of Derby, in 1776, éd. J. Gleave, 1821.
  • (en) Edmund Lodge, Portraits of Illustrious Personages of Great Britain, Harding and Lepard, 1835.

Sources

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Liens externes

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