Jan Fabre
Jan Fabre, né le à Anvers en Belgique[1], où il vit et travaille, est un dessinateur, un sculpteur, un chorégraphe et un metteur en scène de théâtre.
Naissance | |
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Activités |
Peintre, artiste conceptuel, compositeur, designer, artiste visuel, performeur performeuse, dessinateur, artiste d'installation, réalisateur, dramaturge, artiste vidéo, photographe, écrivain, scénographe, chorégraphe, sculpteur, artiste, metteur en scène, costumier, acteur, créateur, éclairagiste, décorateur de théâtre |
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Lieu de travail |
Anvers (à partir de ) |
Parentèle |
Jean-Henri Fabre (arrière-grand-père paternel) |
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Biographie et activités
modifierNé d'un père faisant de l'illustration botanique et d'une mère infirmière, Jan Fabre est issu d'une famille de trois sœurs et un frère[2].
Plasticien
modifierAprès avoir étudié à l’École des Arts décoratifs et à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers, Jan Fabre s’intéresse dès 1976 à l’art de la performance, peignant avec son propre sang en 1977. Passionné par les insectes étant enfant, il donne un rôle très important aux scarabées dans ses sculptures, ainsi que dans ses spectacles, qu'il organise en prenant pour modèle ces insectes. Il affirme que Les Souvenirs entomologiques, de l'entomologiste Jean-Henri Fabre, son arrière-grand-père, font partie de ses livres de chevet. Il voit également dans le Gesamtkunstwerk (œuvre d'art totale) de Richard Wagner, qui mêle différentes disciplines, une source d'« inspiration fondamentale »[3],[4],[5],[6].
Jan Fabre a exposé ses œuvres, ainsi que ses créations théâtrales, à la Biennale de Venise[7], à la Documenta de Cassel[7], au Musée de l'Ermitage à Saint-Petersbourg[7], au Stedelijk Museum Amsterdam, au documenta de Cassel, au Museum of Contemporary Art de Gand, au Musée Pecci de Prato, au Kunstverein de Hanovre, à Budapest, Helsinki, Lisbonne, Varsovie, Bâle, Francfort, Munich[8]. En 2003, Jan Fabre a exposé son travail à la Fondation Joan-Miró de Barcelone, à la Fondation pour l'art contemporain Salomon près d'Annecy[9], à la Galerie d’Art moderne et d’Art contemporain de Bergame[8]. Il est représenté par la Galerie Daniel Templon à Paris et Bruxelles[10],[11],[12].
Une des œuvres les plus célèbres de Jan Fabre est le revêtement du plafond de la salle des Glaces du palais royal de Bruxelles, inauguré en par les souverains, qu'il a recouvert de 1,4 million de carapaces de scarabées[7]. La reine Paola avait découvert quatre ans plus tôt la dimension internationale de Jan Fabre lors d'une exposition à Venise. Il imagine, sur demande la reine, un revêtement pour le plafond composé de 1,4 million de carapaces de scarabées thaïlandais, choisis pour leur capacité à réverbérer la lumière[13]. Ces petites coques de 27 mm donnent des tons changeants selon leur orientation, passant de toutes les teintes de vert à certaines formes de bleu, et forment des motifs végétaux dans lesquels se dissimule la lettre « P », pour Paola[14],[13]. Le nom de l'œuvre, « Heaven of Delight » — le « Ciel des délices » — fait écho au Jardin des délices de Jérôme Bosch, source d'inspiration majeure pour Jan Fabre[13].
En 2008, Jan Fabre est l'invité du musée du Louvre à Paris dans le cadre de l'exposition Jan Fabre, l'Ange de la métamorphose[15]. Elle est inaugurée par la reine Paola et la ministre française de la Culture Christine Albanel[16]. Le Louvre lui met à disposition les salles consacrées aux peintures des écoles du Nord, dans lequel il crée un parcours où une quarantaine de ses œuvres sont mises en écho des chefs-d'œuvre de Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Jérôme Bosch, Quentin Metsys, Rembrandt, ou Rubens[15],[17],[18],[19]. Selon France Culture, Jan Fabre met en résonance les œuvres des maîtres avec ses thèmes préférés : « la mort et la résurrection, les vanités, le sacrifice, la folie, le carnaval, les guerres, le travail de création... »[20].
Metteur en scène et chorégraphe
modifierDe 1980 (Theater geschreven met een K is een kater) à 2005 (L'Histoire des larmes), Jan Fabre a mis en scène et en mouvement une trentaine de pièces mêlant théâtre et danse[réf. souhaitée]. Ses œuvres peuvent être considérées par certains comme particulièrement choquantes (ces dernières années surtout) et déchaînent à chaque fois les passions dans le public[Interprétation personnelle ?]. Images crues, corps dénudés, sexe, scatologie, violence sont parfois durs à supporter pour un public non averti. Il est considéré comme un des artistes les plus polémiques de ces dernières années[6].
Polémiques liées à l'œuvre artistique
modifierJan Fabre au cours de sa carrière a souvent créé des polémiques notamment concernant la nudité, la sexualité ou la scatologie. En 2005, Jan Fabre est artiste associé pour la 59e édition du Festival d'Avignon[21] et présente l’Histoire des larmes[22], dans la Cour d’honneur du palais des Papes. Avec l’Histoire des larmes, Jan Fabre travaille l’exploration de l’animalité des corps et de ses sécrétions avec ses comédiens qu’il nomme « guerriers de la beauté »[23]. Son œuvre est très plastique, chorégraphiée et laisse plus de place aux images qu’au texte. Cette œuvre va créer une véritable onde de choc. On[Qui ?] lui reproche trop de violence, d’élitisme, mais aussi son manque de texte, et donc de théâtralité, comme la plupart des œuvres en cette saison. Ce qui provoqua une polémique particulièrement importante sur le choix de programmation de la production de cette année-là : « Lamentable » pour certains spectateurs, pour d’autres il y a une forme de nouveauté[23].
En effet, selon Jan Fabre, (entretien réalisé par Irène Filiberti et Jean-François Perrier[22]), à la différence des éditions précédentes la programmation a davantage porté son choix par rapport à l’identité artistique des artistes et leur univers plutôt que par leurs mises en scène. L’artiste Flamand a contribué à remettre en jeu la poésie et les arts visuels avec de jeunes metteurs en scène comme Jean-François Sivadier[24],[25] et Gisèle Vienne[26],[27]. Cette saison sera selon la critique, centrée autour d’une esthétique de la violence[28] et de formes pluridisciplinaires, et performatives. Ce qui fait opposition au théâtre de texte habituellement présenté.
Ce changement sera majoritairement désapprouvé et certains vont s’insurger sur les dérives du théâtre à Avignon en 2005 de façon claire, comme Régis Debray, dans Sur le pont d’Avignon[29]. A noter[style à revoir] que la notion de théâtre post-dramatique, d’un nouveau théâtre fragmentaire qui transgresse les genres, théorisé par Hans-Thies Lehmann[30] était déjà répandue en Europe. Isabelle Barbéris dans L’humain débordé dans le théâtre post dramatique[31] parle d’un nouveau règne, celui des créateurs ou des écrivains de plateau qui, par leur pratique remettent en question la position de l’auteur et du texte dans l’œuvre scénique. Ces nouvelles formes de théâtre décentrent le texte pour envisager les enjeux à partir du plateau, et questionnent la notion de représentation/dé représentation, ou de présentation de l’homme sur scène. Cela implique selon elle une « nouvelle mise en relation de l’humain qui reconfigure ses limites propres, pour venir les troubler, les déplacer, voire les annuler ». La transformation de cette relation entre la scène et la salle et de la relation à l’œuvre, rapproche davantage le théâtre de la performance, et du performance art.
D'après Christian Biet et Christophe Triau, il n'y a pas réellement de rupture en 2005 à Avignon[32] . Ils observent en effet, que dans l’histoire, d’autres formes nouvelles de théâtre sont nées, on parle même de « Croisement de disciplines artistiques et de mélange des genres dans les arts de la scène sans parler de pluridisciplinarité ». Selon les auteurs, l’arrivée de la performance au théâtre ne fait pas exception, mais fait partie de l’hybridation constante du théâtre. D’autres critiques tels que Bruno Tackels et Georges Banu dans Le cas Avignon 2005 [33] vont apporter un éclairage sur cette polémique en pointant du doigt la querelle des anciens et des modernes, l’opposition faite entre le théâtre de texte et le théâtre d’image, qui fait signe d’une transformation du spectacle vivant et l’avènement de nouvelles formes, non sans créer de confusion.
Jan Fabre est conscient de la rupture esthétique de son œuvre avec les attentes du public festivalier. Il défend que l’intérêt de l’art est d’infliger des blessures dans les pensées et/ou de les soigner[23]. Malgré tout il dit ne pas défendre la violence, mais l’énergie et la vitalité.
« Je pense que l’artiste a un combat à mener mais c’est un combat poétique pour défendre la vulnérabilité de la beauté et du genre humain[34]. »
Le metteur en scène conçoit son œuvre comme un appel à la prise de conscience d’une responsabilité commune pour le bien-être du monde. Mais pour la plupart des spectateurs, ses spectacles sont très pénibles à supporter: "crainte, aversion, peur, pitié, horreur, tristesse, répugnance, répulsion"[28] face à ces représentations de violences humaines très vives.
En novembre 2012, lors de la réalisation d'une photo faisant référence à une œuvre de Salvador Dalí Dali Atomicus datant de 1948[35], il pratique des « lancers de chats » en l'air sur quelques mètres de hauteur dans les escaliers de l'hôtel de ville d'Anvers suscitant la colère d'associations de défense des animaux et de certains responsables politiques locaux ainsi que son agression physique et diverses menaces. L'artiste s'est excusé publiquement le lendemain regrettant « vivement que ces chats soient mal retombés » mais qu'ils allaient bien[36],[37],[35],[38].
En février 2016, Jan Fabre est nommé directeur artistique du festival d’Athènes et d'Epidaure par le ministère grec de la Culture pour une durée de quatre ans[39],[40]. Mais dès avril 2016, il quitte son poste, après que les créateurs grecs ont publié une lettre ouverte demandant sa démission et celle du ministre. Jan Fabre voulait donner une dimension internationale au festival, et avait prévu une première édition 2016 « 100 % belge » — cette focalisation exclusive sur l'art belge résultant du peu de temps imparti pour mettre sur pied cette première édition — et des éditions 2017 et 2018 comportant au moins 30 % d'artistes grecs. Jusqu'alors, le festival était à 90% grec, et les artistes grecs, rejoints par les partis politiques d'opposition, accusent Jan Fabre de « totalitarisme artistique ». Ils qualifient l'édition « 100 % belge » d'« injurieuse » et dénoncent un danger pour les « artistes grecs au chômage, depuis longtemps mis à rude épreuve »[41],[42],[43].
Cette même année, lors d'une rétrospective organisée par le musée de l'Ermitage, l'artiste fait à nouveau polémique en exposant des chiens empaillés suspendus par des crocs de boucher. Mikhail Piotrovsky, directeur de l'Ermitage déclare : « Fabre tente de donner une nouvelle vie aux chiens via l'art, et ainsi de vaincre la mort »[44].
Condamnation pour agression sexuelle et violences
modifierEn 2018, une lettre ouverte[45], signée par vingt danseuses qui ont travaillé avec le chorégraphe, accuse Jan Fabre de « gestes déplacés, brimades, harcèlement et chantage sexuel »[46], plongeant sa compagnie dans l'incertitude[47].
La publication de cette lettre est suivie quelques jours plus tard par celle d'un texte signé par plus de cent cinquante chorégraphes belges déclarant leur soutien et leur solidarité pour les performeurs et employés ayant témoigné[48]. Les signataires s'engagent également « à un effort collectif pour atteindre un environnement de travail sain dans le champ des arts de la scène ».
En 2021, Jan Fabre est renvoyé devant la justice à Anvers pour « attentat à la pudeur » et « harcèlement sexuel »[49],[50]. Le 29 avril 2022, il est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et privation de ses droits civiques pour une durée de cinq ans, aux motifs de violence, harcèlement moral et sexuel au travail sur cinq danseuses et agression sexuelle sur une sixième plaignante, un baiser avec la langue non consenti[51],[52],[53].
En conséquence de sa condamnation le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles annonce que l’œuvre « Le regard en dedans (L’heure Bleue) » qui orne les escaliers du musée ne sera plus éclairée la nuit pendant 18 mois et qu'une réflexion à plus long terme est engagée quant à savoir s'il faut distinguer l'homme de l'artiste[54].
La municipalité de Namur annonce que la sculpture « Searching for Utopia » surplombant la ville sera conservée, malgré la demande de retrait par des collectifs. Le bourgmestre déclare que la justice a jugé Jan Fabre mais pas son œuvre artistique. Mais, pour marquer la désapprobation de la ville des actes condamnés, l'œuvre fait l'objet de « mesures complémentaires » : durant dix-huit mois, un bandeau noir est posé sur les yeux du personnage représentant l'artiste lui-même, l'éclairage de nuit est suspendu, et un panneau est installé expliquant les raisons et le contexte de ces mesures[55],[56],[57].
Selon le quotidien Het Laatste Nieuws, Jan Fabre faisait l'objet d'un culte de la personnalité. En 2016 Jan Fabre déclarait « Vivre avec moi est un enfer, je consume les gens ». Le quotidien affirme qu'à l’époque cela était considéré comme normal, correspondant à l’image que tout le monde se faisait d'un artiste excentrique, mais que le mouvement #MeToo a changé les perceptions[58].
Principaux spectacles
modifier- 1980 : Theater geschreven met een K is een kater
- 1984 : De macht der theaterlijke dwaasheden
- 1991 : Sweet Temptations
- 1993 : Da un altra faccia del tempo
- 1994 : L'Empereur de la perte
- 1995 : Une femme normale à en mourir
- 1997 : Glowing Icons
- 1998 : The Fin Comes a Little Bit Earlier This Siècle
- 2000 : As Long As the World Needs a Warriors Soul
- 2001 : Je suis sang (conte de fées médiéval)
- 2002 : Parrots & Guinea Pigs et Le Lac des cygnes
- 2004 : The Crying Body
- 2004 : Le Roi du plagiat
- 2004 : Quando l'uomo principale è una donna en collaboration avec Lisbeth Gruwez
- 2005 : L'Histoire des larmes[59]
- 2007 : Requiem für eine Metamorphose
- 2008 : Le Serviteur de la beauté
- 2009 : L'Orgie de la tolérance
- 2010 : Another Sleepy Dusty Delta Day
- 2010 : Preparatio Mortis
- 2011 : Prometheus Landscape II
- 2013 : The Tragedy of a Friendship
- 2015 : Mount Olympus[60]
- 2016 : Une tentative de ne pas battre le record du monde de l’heure établi par Eddy Merckx à Mexico en 1972 (ou comment rester un nain au pays des géants)
- 2018 : Belgian Rules / Belgium Rules[61]
Sélection d’expositions depuis 2000
modifierExpositions personnelles
modifier- 2000 :
- Storage Room of a Warrior, Athènes, Alpha Delta Gallery
- A Consilience, Musée d'histoire naturelle de Londres
- Sustret. Een ontmoeting/Bctpe4a, avec Ilja Kabakov, Zagreb, Muzej Suvremene Umjetnosti
- Annonce au monde extérieur, Galerie Daniel Templon, Paris
- 2001 :
- Swords, skulls and crosses, Madrid, Espacio Minimo
- Umbraculum. Een plaats in de schaduw waar gedacht en gewerkt wordt, ver van het gangbare leven. Otegem, Deweer Art Gallery
- Tekeningen Ilad of the Bic-Art 1980, Zurich, Galerie Elisabeth Kaufmann
- Angel and Warrior. Strategy and Tactics, Marugame, MIMOCA Museum of Contemporary Art
- Memento Mori, Luxembourg, Galerie Beaumont-Public
- Umbraculum. Un lieu ombragé hors du monde pour penser et travailler, Avignon, Chapelle Saint-Charles
- Neue Arbeiten, Munich, Galerie Bernd Klüser
- Solo Exhibition Jan Fabre. Progetto Roma 2001 Umbraculum. Un posto ombreggiato dove pensare e lavorare lontano dalla vita quotidiana, Rome, Galleria Comunale d’Arte Moderna e Contemporanea. L’uomo che misura le nuvole - l’uomo dalle gambe di carne. Rome, Academia Belgica
- 2002 :
- Gaude succurrere vitae (Verheug u ter hulp te komen aan het leven), Gand, Stedelijk Museum voor Actuele Kunst (SMAK)
- The great confinement, Salzbourg, Galerie Academia & Galerie Mario Mauroner Contemporary Art
- 2003 :
- Umbraculum, Oslo, Kunstnernes Hus
- Sanguis/Mantis, Galerie Daniel Templon
- Gaude succurrere vitae (Rallegratevi di soccorrere la vita), Bergame, Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea (GAMEC)
- Gaude succurrere vitae (Alegrate de socorrer la vida), Barcelone, Fundacio Joan Miró
- L’Homme qui donne du feu. Un choix dans l’œuvre sculpturale de Jan Fabre 1977-2003, Alex, Fondation d'art contemporain Salomon
- 2007 : Les Messagers de la mort décapités, galerie Daniel Templon de Paris
- 2008 : Jan Fabre, l'Ange de la métamorphose au Musée du Louvre à Paris.
- 2011 : Chimères, Galerie Daniel Templon de Paris
- 2011 : Pietas à la Biennale de Venise
- 2012 : Les Années de l'Heure Bleue - Dessins et sculptures, 1977-1922[62], Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole
- 2013 : Gisants, galerie Daniel Templon[63]
- 2013 : Hommage à Jérôme Bosch au Congo, 2011-2013, Palais des Beaux-Arts de Lille
- 2014 : Do we feel with our brain and think with our heart, Galerie [Daniel Templon de Bruxelles
- 2015 : Hommage au Congo Belge, galerie Daniel Templon de Paris
- 2016 :
- Stigmata - actions & performances 1976-2016, musée d'art contemporain de Lyon
- Jan Fabre. Spiritual Guards, à Florence. Exposition au Forte Belvedere, Palazzo Vecchio et Piazza della Signoria (Searching for Utopia et l'Homme qui mesure les nuages)[64].
- Jan Fabre, State Museum Hermitage, Saint-Petersburg, Russia
- 2018 :
- Folklore Sexuel Belge et Mer du Nord Sexuelle Belge, Galerie Daniel Templon de Paris
- The Appearance and Disappearance of Antwerp/Bacchus/Christ, Galerie Daniel Templon de Bruxelles
Expositions collectives
modifier- 2000 :
- 5e Biennale d’Art contemporain de Lyon. Partage d’exotismes. Lyon, Halle Tony Garnier
- La Beauté : nature à l’œuvre. Avignon, Clos de Trams & Espace Jeanne-Laurent & Palais des Papes
- 7 hügel - Bilder und Zeichen des 21. Jahrhunderts. Berlin, Martin-Gropius-Bau
- Lost Paradise Lost. Kunst und sakraler Raum. World Expo 2000 – Hanovre, diverses églises
- 2001 :
- Sonsbeek 9 : LocusFocus. Arnhem, divers lieux
- Sous les ponts, le long de la rivière... Luxembourg, Les vallées de la Pétrusse et de l’Alzette / Fort Thüngen
- 1st Biennial of Valencia. The Body and Sin. Valence, Convento del Carmen
- Collections d’artistes. Avignon, Collection Lambert
- 7th International Istanbul Biennial. Egofugal/Egokaç. Istanbul, divers lieux
- 2003 :
- 2003 Beaufort. Triënnale voor hedendaagse kunst aan zee. Divers lieux de la côte belge
Prix et distinctions
modifier- 2004 : Grand officier de l'ordre de la Couronne
- 2009 : Prix spécial du jury du Syndicat de la critique pour L'Orgie de la tolérance[65]
- 2017: Officier de l'ordre des Arts et des Lettres
Notes et références
modifier- Masi Bruno, « Bourreau du corps » sur Libération, 25 juin 2005
- Gilles Renault, « Jan Fabre : Oiseau de nuit » sur Libération, 14 septembre 2017.
- Hugues Le Tanneur, « Jan Fabre en «Folies» », sur Libération, (consulté le )
- Philip Tirard, « Des scarabées en Avignon », sur La Libre.be, (consulté le )
- « La déferlante Jan Fabre », sur L'Humanité, (consulté le )
- « La scatologie gratuite règne à Avignon », Marianne du .
- « L'artiste belge Jan Fabre sera jugé pour attentat à la pudeur et harcèlement sexuel », sur France 24, (consulté le )
- « Jan Fabre - Sa bio et toute son actualité - Elle », sur elle.fr (consulté le )
- Guy Duplat, « Jan Fabre veut mesurer les nuages », sur La Libre.be, (consulté le )
- « Jan Fabre, Yue Minju... Les trésors du célèbre galeriste Daniel Templon à l'Institut Magrez », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Jan Fabre, de bic et de verre », sur Inferno, (consulté le )
- « Jan Fabre inaugure le nouvel espace de la galerie Templon, Paris », sur Inferno, (consulté le )
- « L'outrance de Jan Fabre fêtée sur tous les fronts dans une Belgique conquise », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Claude Lorent, « Le Palais royal irradié par l'art », sur La Libre.be, (consulté le )
- « Enthousiasme ou exaspération : Jan Fabre enflamme le public du Louvre », par Clarisse Fabre, dans Le Monde du .
- « La Reine et Jan Fabre au Louvre », sur La Libre.be, (consulté le )
- Gérard Lefort, « Jan Fabre revisite le Louvre », sur Libération, (consulté le )
- « Jan Fabre au Louvre, L’ange de la métamorphose (2/2) », sur France Culture, (consulté le )
- « Jan Fabre au Louvre », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Jan Fabre au Louvre, L’ange de la métamorphose (1/2) », sur France Culture, (consulté le )
- « Festival d'Avignon », sur festival-avignon.com (consulté le ).
- « L'Histoire des larmes - Festival d'Avignon », sur festival-avignon.com (consulté le ).
- « En scènes : le spectacle vivant en vidéo - Avignon 2005, la controverse Jan Fabre - Ina.fr », sur En scènes : le spectacle vivant en vidéo (consulté le ).
- « La Mort de Danton - Festival d'Avignon », sur festival-avignon.com (consulté le ).
- « La Vie de Galilée - Festival d'Avignon », sur www.festival-avignon.com (consulté le ).
- « I Apologize - Festival d'Avignon », sur festival-avignon.com (consulté le ).
- « Une belle enfant blonde / A young, beautiful blonde girl - Festival d'Avignon », sur festival-avignon.com (consulté le ).
- Formule employée par Marie-José Mondzain lors de la rencontre organisée par France Culture au Théâtre de la Bastille le 15 octobre 2005, et intitulée « Après Avignon, le théâtre à vif. »
- Régis Debray, Sur le pont d'Avignon, Flammarion, , 121 p. (ISBN 2-08-068960-6).
- Hans-Thies Lehmann, Le Théâtre postdramatique, L'Arche, , 320 p. (ISBN 9782851815118).
- Isabelle Barbéris, « L'humain débordé dans le théâtre postdramatique », Cités, vol. 55, no 3, , p. 25 (ISSN 1299-5495 et 1969-6876, DOI 10.3917/cite.055.0025, lire en ligne, consulté le ).
- Christian Biet et Christophe Triau, Qu'est-ce que le théâtre ?, Gallimard, , 1020 p. (ISBN 9782070300365), p. 751.
- Georges Banu et Bruno Tackels, Le cas Avignon 2005 : regards critiques, L'entretemps, , 272 p. (ISBN 978-2-912877-57-4).
- Entretien réalisé par Irène Filiberti et Jean-François Perrier, disponible en téléchargement.
- Les 28 jets de chats pour Dali - Commentaires d’une philosophe, Vinciane Despret par Guy Duplat dans La Libre Belgique le 5 novembre 2012.
- Jan Fabre s'excuse pour son provocant lancer de chats dans Libération le 2 novembre 2012.
- Jan Fabre : "Je n'ai pas voulu blesser de chat, excusez-moi" sur le site de la RTBF le 2 novembre 2012.
- Jan Fabre : la barbarie à visage artistique dans Le Point du 6 novembre 2012.
- « L'iconoclaste belge Jan Fabre nommé directeur artistique du festival d'Athènes », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le )
- « Jan Fabre quitte sa fonction de curateur au Festival international d’Athènes », sur lavenir.net, (consulté le )
- Ève Beauvallet, « Jan Fabre démissionne du Festival d'Athènes et d'Epidaure », sur Libération, (consulté le )
- « L'artiste Jan Fabre, critiqué, démissionne prématurément du festival d'Athènes », sur Le Point, (consulté le )
- « Les artistes grecs demandent la démission du ministre de la Culture dans une lettre ouverte », sur Les Inrocks, (consulté le )
- « Après le lancer de chats, Jan Fabre scandalise en pendant des chiens en Russie », sur LEFIGARO (consulté le )
- « https://www.rektoverso.be/artikel/open-letter-metoo-and-troubleynjan-fabre », sur rektoverso.be (consulté le ).
- « Jan Fabre accusé de harcèlement sexuel : ce qu'il faut savoir », Télérama.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les accusations de harcèlement sexuel plongent la compagnie de Jan Fabre dans l’incertitude », Télérama.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Make movement: pour la solidarité et des pratiques artistiques éthiques », sur rektoverso.be (consulté le )
- « L'artiste belge Jan Fabre sera jugé pour attentat à la pudeur et harcèlement sexuel », sur LEFIGARO (consulté le )
- « Le chorégraphe et plasticien flamand Jan Fabre sera jugé pour harcèlement sexuel », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Jan Fabre condamné pour agression sexuelle et violences, l’avenir de sa troupe compromis », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « #MeToo : l'artiste belge Jan Fabre condamné à 18 mois de prison avec sursis pour "harcèlement sexuel" », sur Franceinfo, (consulté le )
- (nl) « Kunstenaar Jan Fabre veroordeeld tot 18 maanden cel met uitstel voor onder meer aanranding », sur vrtnws.be, (consulté le )
- « Jan Fabre condamné : ses œuvres ne sont plus éclairées au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles », sur RTBF (consulté le )
- « #MeToo : une sculpture de l'artiste Jan Fabre recouverte d'un bandeau noir après sa condamnation pour "attentat à la pudeur" », sur Franceinfo, (consulté le )
- « La statue de tortue signée Jan Fabre restera à la Citadelle de Namur… sous conditions », sur RTBF (consulté le )
- « Faut-il retirer la statue de Jan Fabre à Namur? C'est en tout cas ce que souhaite un collectif par respect pour les victimes de l'artiste », sur RTL Info, (consulté le )
- « #MeToo. L’artiste belge Jan Fabre condamné à dix-huit mois de prison avec sursis », sur Courrier international, (consulté le )
- Extrait vidéo sur TV5.
- Présentation de Mount Olympus, sur culturebox.francetvinfo.fr.
- « Villeneuve d'Ascq : l'artiste Jan Fabre met en scène une ode corrosive à la Belgique », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Expositions depuis 1987 », Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole (consulté le )
- « Les Gisants de Jan Fabre », Inferno, (lire en ligne).
- Exposition Jan Fabre, sur musefirenze.it
- Palmarès du prix de la critique sur le site du Prix du Syndicat de la critique.
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Site officiel de Jan Fabre - compagnie Troubleyn
- Ouvrage partiellement accessible
- De la collection à l'accrochage, histoire de famille. De Jean-Henri Casimir Fabre à Jan Fabre par Axel Gryspeerdt
- Une sculpture-scarabée de Jan Fabre attaquée par la vermine
- Jan Fabre : L’Homme qui pleure et qui rit à Avignon