Jan Groover

photographe américaine

Jan Groover (née le à Plainfield, morte le à Montpon-Ménestérol) est une photographe américaine.

Jan Groover
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Janis GrooverVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir de )
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Période d'activité
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Mouvement
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Archives conservées par

Biographie

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Jan Groover est née et a grandi à Plainfield dans le New Jersey. Elle étudie la peinture et le dessin dès 1961 au Pratt Institute et obtient un baccalauréat en beaux-arts en 1965 du Pratt Institute en peinture et une maîtrise en éducation en 1970 de l'Université d'État de l'Ohio[2]. Elle enseigne comme professeure assistante en arts plastiques à l'université de Hartford. Elle se met à la photographie en 1971 en exprimant son art dans l'esprit du défi et de l'opposition. Elle s'installe avec Bruce Boice, son mari, à New York et le couple démarre une collection de photographies. Elle réalise un documentaire d'images autant pour LIFE que basée sur des fantasmes d'enfance.

En 1976, elle photographie la ville de Washington dans un projet intitulée The nation's capital in photographs à l'occasion du bicentenaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis.

En 1988, The List Visual Arts Center du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a commissionné trois photographes. Robert Cumming, Lee Friedlander et Jan Groover pour la réalisation d'un projet sur l'utilisation quotidiennes des technologies contemporaines. Groover choisit une approche formelle par laquelle ses réalisations en noir et blanc imagent les équipements de laboratoire en exprimant leurs utilités et leurs finalités.

En 1989, après l'élection du président des États-Unis Georges H. W. Bush, le couple organise leur déplacement sous les conseils de Jean-François Chevrier.

En 1990, The Wave Hill Public Gardens à The Bronx, New York City, a commissionné quatre photographes pour créer des séries photographiques dans les jardins. Groover y a est décrite comme : intense, déterminée et éperdument amoureuse de la photographie. Vingt photographies de couleurs ont formé la soumission de ce projet entre l'automne de 1987 à l'hiver de 1989.

En 1991, le couple s'installe en France dans le Périgord où elle aura son dernier studio.

En 1994, réalisation d'un court métrage Tilting at Space, produit par Tina Barney et dirigé par Mark Trottenberg. Un film qui retrace la vie de Groover des États-Unis à la France.

En 1998, Goover devient malade et enchaîne les séjours hospitaliers. Néanmoins, elle continue à prendre des photos avec son appareil numérique. Elle ne s'arrête pas d'explorer les éléments de vie calmes à travers d'impressions colorées.

En 2005, le couple devient citoyen français.

Elle meurt en 2012 à Montpon-Ménestérol en Dordogne[3].

Elle décrit ses créations photographiques par les adjectifs : surprenantes, incroyables, fraîches, sensationnelles et stimulantes.

Ses travaux se démarquent par la rigueur, le sens de la variété et la cohérence remarquable qu'elle apporte à chaque réalisation de projet.

Une artiste au renouvellement constant, capable d'exprimer une propension thématique originale.

Elle réexamine sa propre nature, tente de se réinventer en retournant ses propres traditions conventionnelles. D'autres artistes tel que Jan Groover, ont contribué à ce mouvement en combinant les processus photographiques avec les ideas and standards stemming from pictorial theories[4].

Initialement artiste peintre, elle réinvente la photographie avec les codes du hitherto limité à la picturalité.

En 2017, les archives de Jan Groover sont données par Bruce Boice au Musée de l'Elysée, qui en est maintenant responsable de leurs conservations et promotions publiques.

Expositions

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Récompenses

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Bibliographie

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  • Tatyana Franck (dir.), Jan Groover. Laboratoire des formes[9], Lausanne, Les Éditions Noir sur Blanc - Collection du Musée de l’Élysée, 2019.
  • Jan Groover, Jan Groover : Photographs, Boston, Little, Brown, 1993.
  • Jan Groover, Pure Invention — The Tabletop Still Life, Washington, Smithsonian Institution Press, 1990.
  • Susan Kismaric et Jan Groover, Jan Groover, New York, Museum of Modern Art, 1987.

Références

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  1. « https://elysee.ch/collections/#photographes »
  2. (en) Catherine M. Grant, « Groover, Jan », dans Oxford Art Online, Oxford University Press, (DOI 10.1093/gao/9781884446054.article.t097353, lire en ligne)
  3. Karen Sparks, « GROOVER Jan (1943-2012) » Accès limité, sur Encyclopaedia Universalis, (consulté le )
  4. (en) Tatyana Franck, The Laboratory of Forms, Lausanne, www.leseditionsnoirsurblanc.fr, , 192 p. (ISBN 978-3-85881-838-6), p. 13
  5. Caroline Stevan, « Sur la route de Jan Groover », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
  6. (en) Tatyana Franck, JAN GROOVER, PHOTOGRAPHER / LABORATORY OF FORMS, LAUSANNE, Photo Elysée & Scheidegger and Spiess, , 193 p. (ISBN 978-3858818386), p. 1-193
  7. Stéphane Gobbo, « Au Musée de l’Élysée, la photographe Jan Groover en ses ruptures », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
  8. Jan Groover, l'image en construction
  9. (en) Tatyana Franck, JAN GROOVER, PHOTOGRAPHER / LABORATORY OF FORMS, Lausanne, Photo Elysée & Scheidegger and Spiess, , 193 p. (ISBN 978-3858818386), p. 1-193

Liens externes

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