Jane Urquhart

écrivaine canadienne

Jane Urquhart, O.C., née Jane Carter en 1949, à Little Long Lac, Ontario, est une poète, romancière et nouvelliste canadienne.

Jane Urquhart
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jane CarterVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Tony Urquhart (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Prix du Gouverneur général : romans et nouvelles de langue anglaise ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix du meilleur livre étranger ()
Prix du Gouverneur général : romans et nouvelles de langue anglaise ()
Officière de l'Ordre du Canada
Docteure honoris causa de l'Université d'OttawaVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
The Whirlpool (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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The Whirlpool de Jane Urquhart
L'édition française Niagara

Elle est née le à Little Long Lac, une petite ville minière (mines d'or) au nord-ouest de Thunder Bay, en Ontario, à proximité de Geraldton. Elle est la fille de Walter Andrew Carter, un ingénieur des mines, et de Marian Quinn. Le couple, installé à Little Long Lac y a eu trois enfants, Jane Urquhart étant la seule fille[1]. Les origines familiales ont marqué l’œuvre de Jane Urquhart. Côté maternel, les ancêtres sont irlandais. Ce sont des migrants arrivés au Canada au milieu du XIXe siècle, lors de la grande famine en Irlande. Les parents et grands-parents de Urquhart ont connu la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale, avec l'intervention de troupes canadiennes sur les champs de bataille européens. Dans son enfance, elle a entendu régulièrement des récits irlandais ou des récits des deux guerres mondiales de la première moitié du XXe siècle[1].

Sa famille déménage à Toronto lorsqu'elle a six ans. Elle étudie dans un collège préuniversitaire à Vancouver, puis à l'Université de Guelph. Elle y étudie la littérature anglaise jusqu'en 1971. Elle y rencontre le peintre Paul Keele, avec qui elle se marie en 1968. Paul Keele meurt dans un accident de voiture en 1973. Jane retourne ensuite à l'Université de Guelph pour faire des études en histoire de l'art. Elle obtient son deuxième diplôme en 1976. Elle se remarie avec le peintre Tony Urquhart en 1976, Tony Urquhart a quatre enfants d'un précédent mariage, et ils ont une fille ensemble en 1977[2].

Jane Urquhart entame une carrière littéraire après la naissance de son enfant. Elle publie tout d'abord trois recueils de poésie, parus en 1982 et 1983. Mais l'ouvrage qui contribue à lui créer une notoriété est The Whirlpool (intitulé Niagara pour son édition française), paru en 1986. Ce roman (traduit en français par Anne Rabinovitch) est le premier ouvrage canadien à remporter le prix du meilleur livre étranger en France en 1992[3],[4]. C'est une évocation historique, se situant aux chutes du Niagara, vers la fin des années 1890[5].

D'autres romans suivent : Changing Heaven (Ciel changeant) en 1990[6] ; Away (La foudre et le sable) en 1993[7] ; The Underpainter (Le peintre du lac) en 1997[8] ; The Stone Carvers (Les amants de pierre) en 2001[9] ; A Map of Glass (Les rescapés du Styx) en 2005[10] ; Sanctuary Line en 2011[11] ; et The Night Stages en 2015[12]. Ses œuvres ont été récompensés par différents prix littéraires, et son travail est traduit dans plusieurs langues étrangères.

Critique littéraire au Globe and Mail, elle est également l'auteur d'un recueil de nouvelles, Verre de tempête, et de la biographie de Lucy Maud Montgomery[4]. Elle est le rédacteur en chef d'un Penguin Book of Canadian Short Stories, et elle a édité et présenté une collection des histoires d'amour d'Alice Munro intitulé No Love Lost pour The New Canadian Bibliothèque.

Œuvres

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Poésie

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  • I'm Walking in the Garden of His Imaginary Palace, 1982.
  • False Shuffles, 1982.
  • The Little Flowers of Madame de Montespan, 1983 (titre de l'édition française : Les petites fleurs de Madame de Montespan).
  • Some Other Garden, 2000, anthologie.
  • The Whirlpool, 1986 (titre de l'édition française : Niagara, 1991).
  • Changing Heaven, 1990 (titre de l'édition française : Ciel changeant, 1993)[6].
  • Away, 1993 (titre de l'édition française : La foudre et le sable, 1995)[7].
  • The Underpainter, 1997 (titre de l'édition française : Le peintre du lac, 1998)[8].
  • The Stone Carvers, 2001 (titre de l'édition française : Les amants de pierre, 2005)[9].
  • A Map of Glass, 2005 (titre de l'édition française : Les rescapés du Styx, 2007)[10].
  • Sanctuary Line, 2011[11].
  • The Night Stages, 2015[12].

Nouvelles

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  • Storm Glass, 1987 (titre de l'édition française :verre de tempête).

Prix et récompenses

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Références

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  1. a et b Biographie de Jane Urquhart, sur le site canwwrfrom1950.org
  2. Jane Urquhart sur le site collectionscanada.ca/ecrivains/
  3. LM 1992, Le Monde.
  4. a et b Vignon et al. 2013, p. 4425.
  5. L'Encyclopédie canadienne
  6. a et b LM 1993, Le Monde.
  7. a et b Devarrieux 2005, Libération.
  8. a et b Eckhoff 1997, The New York Times.
  9. a et b Libé 2005, Libération.
  10. a et b Zawisza 2007, Le Monde.
  11. a et b Rustin 2012, The Guardian.
  12. a et b Eggertson 2015, The Star.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Rédaction LM, « En bref. Prix littéraires », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction LM, « Lettres étrangères. D'éclairs et de ténèbres », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Claire Devarrieux, « Eaux et forêts. Des journées entières dans les arbres généalogiques avec les Canadiennes Jane Urquhart et Carol Shields: immigration irlandaise et jeune fille en fleurs, patriotes et tailleurs de pierre. Jane Urquhart, La foudre et le sable, traduit de l'anglais par Anne Rabinovitch », Libération,‎ (lire en ligne).
  • (en) Sally Eckhoff, « Books in Brief: Fiction. The Underpainter », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction Libé, « Jane Urquhart. Les Amants de pierre », Libération,‎ (lire en ligne).
  • (en) Laura Ferri, Jane Urquhart : essays on her works, Guernica Editions, , 151 p. (lire en ligne).
  • Marie Zawisza, « Un livre-paysage de la poétesse et romancière canadienne Jane Urquhart », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • (en) Héliane Daziron-Ventura et Marta Dvorak, Resurgence in Jane Urquhart's oeuvre, Peter Lang, , 228 p. (lire en ligne).
  • (en) Susanna Rustin, « Sanctuary Line by Jane Urquhart - review », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  • Élodie Vignon, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , « Urquhart, Jane [Oviedo 1961] », p. 4425.
  • (en) Laura Eggertson, « The Night Stages by Jane Urquhart: Review », The Star,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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