Lycée Janson-de-Sailly

lycée français public parisien
(Redirigé depuis Janson-de-Sailly)

Le lycée Janson-de-Sailly (JDS ou Janson) est la plus grande cité scolaire de France avec 3 850 élèves et 635 membres du personnel dont près de 300 enseignants permanents en 2015-2016. C'est aussi l'un des lycées qui accueille le plus grand nombre d'élèves de classes préparatoires aux grandes écoles en France : 1 270 élèves répartis en trente classes[1].

Lycée Janson-de-Sailly

Description de cette image, également commentée ci-après
Entrée principale, rue de la Pompe.
Histoire et statut
Fondation
Type Établissement public local d'enseignement (EPLE)
Administration
Académie Paris
Proviseur Patrick Fournié
Études
Population scolaire ~3 850 élèves
Formation Collège
Lycée d'enseignement général et technologique
CPGE scientifiques, économiques et littéraires
Langue(s) des cours allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, hébreu, italien, japonais, russe, grec ancien et latin
Localisation
Ville Paris
Pays Drapeau de la France France
Site web janson-de-sailly.fr
Coordonnées 48° 51′ 55″ nord, 2° 16′ 48″ est

Carte

Le rapprochement avec le collège Delacroix, à la suite d'une décision du Conseil de Paris, est effectif depuis la rentrée scolaire de  : de ce fait, le collège Janson-de-Sailly est le plus important de France métropolitaine par le nombre d'élèves accueillis (1 454, dans 26 divisions sur le site Janson et 22 divisions sur le site Delacroix).

Le bâtiment principal (site Janson) est situé dans le 16e arrondissement de Paris, au 106, rue de la Pompe et s'étend sur 3,5 hectares. La rue Decamps, la rue Herran, la rue de la Pompe, la rue de Longchamp et l’avenue Georges-Mandel entourent le lycée. La surface bâtie développée est de 36 500 m2.

Ce site est desservi par la station de métro Rue de la Pompe et l'arrêt de bus Lycée Janson-de-Sailly.

Historique

modifier

Fondation

modifier
Sépulture d'Alexandre-Emmanuel-François Janson de Sailly au cimetière de Montmartre avec la mention « Le lycée Janson-de-Sailly reconnaissant ».
Centre Marcel-Sire, le CDI du lycée.
Statue d'Eugène Manuel (1908).

Alexandre Emmanuel François Janson de Sailly (1785-1829), riche avocat parisien ayant découvert que son épouse (Marie-Jeanne Joséphine Berryer, de la famille d’illustres magistrats) entretenait une relation extraconjugale, déshérita la fautive et légua sa fortune à l’État afin que celui-ci achetât un terrain, et construisît un institut pour jeunes garçons. En 1876, après les procès intentés par la veuve et la mort de cette dernière, la fortune récupérée par l’État s’élevait à 2 600 000 francs-or. Selon les volontés du donateur, aucune femme ne devait jamais y être admise, ce qui n’empêcha pas l’enseignement d'y devenir mixte un siècle plus tard. De plus, l’avocat avait exigé qu’un quota d’admission d’étudiants étrangers soit respecté chaque année[réf. souhaitée].

Dans un contexte d'opposition nationale entre catholiques et républicains anticléricaux, alors que le nombre de lycées publics se multiplie dans la capitale mais que l'Ouest de Paris en est encore peu doté, là où depuis plusieurs décennies sont implantées des maisons d'éducation religieuses l'installation du lycée Janson répond à un souci particulier du gouvernement républicain de maillage du territoire scolaire[2].

L'État acheta les terrains pour un montant de 3 000 000 francs (avec le legs Janson et une dotation supplémentaire de 400 000 francs). Les bâtiments ont été conçus par Charles Laisné, architecte du gouvernement[3]. Sa construction a obligé la fermeture de la rue Greuze (anciennement rue Blanche), plus particulièrement du tronçon entre la rue Herran et la rue de la Pompe[4]. Le conduit d'égout qui s'y trouvait a alors été séparé de ces deux rues perpendiculaires et ne remplit donc plus cette fonction, mais existe encore sous le lycée (il passe sous les cantines, le CDI, la cour d'honneur et l'entrée principale)[5].

Le discours de la pose de la première pierre fut prononcé le par Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts[3], en présence de Victor Hugo et du maire du 16e arrondissement de Paris, Henri Martin. Les travaux prirent seulement trois ans, leur prix s'élevant à 6 422 000 francs[4]. Le lycée ouvrit le , avec 458 élèves. À la rentrée de 1886, les effectifs s'élevaient déjà à 1 246 élèves, et, en 1900, à 2 000 élèves.

Il s'agit du seul lycée parisien qui ne porte pas le nom d'une personnalité nationale. Sa fondation, comme celle de nombreux lycées de la fin du XIXe siècle dans des quartiers parisiens encore peu urbanisés, entraîna dans son sillage l'installation de nombreuses familles bourgeoises dans les environs. Un mois avant la rentrée de 1884, Le Temps note en effet qu'on « peut, sans exagération, compter de 250 à 300 maisons neuves dans un rayon de 400 mètres tout autour du lycée ». Certains lycéens viennent pourtant de loin, leur trajet étant toutefois facilité par le progrès des transports ferroviaires. Né en 1900, l'écrivain Julien Green se souvient ainsi dans Jeunes années du trajet qu'il devait faire pour rejoindre Janson depuis Le Vésinet, alors qu'il n'était âgé que de 13 ans. Après une heure de train jusqu'à la gare Saint-Lazare, puis la ligne d'Auteuil jusqu'à la gare de l'avenue Henri-Martin, il arrivait enfin à destination. « Ce voyage, je le faisais seul et c’était cela qui effrayait ma mère »[2].

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la probité du personnel enseignant est surveillée. Toutefois, faute de pouvoir réglementer leurs loisirs aussi strictement que pour les élèves, les autorités, souhaitant éviter qu'ils ne traînent dans des cabarets, aménagent dans plusieurs lycées des salons de jeux et de lecture pour leur détente, comme à Janson jusqu'à 1892[2].

Au « petit lycée » Janson-de-Sailly, devant la façade du no 46 avenue Georges-Mandel, est installé un monument en hommage à l'écrivain Eugène Manuel par Gustave Michel (1908).

Guerres mondiales

modifier
Plaque sur la façade côté rue de la Pompe, en mémoire des enfants juifs déportés.

Durant la Première Guerre mondiale le lycée fut transformé en hôpital. Il disposait de nombreux dortoirs et de salles d’opération, principalement pour les officiers.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous le régime de Vichy, le lycée a été une source des premiers mouvements non organisés de résistance étudiante en 1940[6] : le , de nombreux lycéens se rendent sous l'arc de Triomphe voisin pour fêter la victoire française et chanter la Marseillaise, et sont poursuivis par les soldats allemands. Le lycée a cependant également eu ses collaborateurs[7]. Sous l'Occupation, certaines élèves des lycées de jeunes filles de l'arrondissement, Molière et Jean-de-La-Fontaine, viennent suivre leurs cours au lycée Janson[8].

À la Libération, en 1944, quelques centaines d’élèves des classes terminales du lycée rejoignirent les Forces françaises libres ou FFL (1re Armée du maréchal de Lattre de Tassigny), et fondèrent une unité d’élite : le « bataillon Janson-de-Sailly », qui devint le 2e bataillon de choc. Ils firent face aux divisions allemandes en Alsace (notamment les batailles de Masevaux et Colmar), durant les grandes contre-attaques des Ardennes, et entrèrent en Allemagne avec les forces du général Patton en 1945. Certains périrent, et un monument aux anciens lycéens et personnels de Janson morts au combat pendant les guerres leur est consacré dans la cour d’honneur. Il comporte plus de 760 noms[9]. Le lycée Claude-Bernard, situé dans le même arrondissement, est réquisitionné pour accueillir une caserne SS ; ses élèves sont transférés à Janson-de-Sailly.

Cinq plaques commémoratives relatives à la Seconde Guerre mondiale ont été apposés sur les murs du lycée : une plaque en mémoire des élèves juifs du lycée déportés dans les camps parce qu'ils étaient juifs, et quatre plaques en mémoire d'anciens élèves ayant joué un rôle important dans la Résistance et la Libération (Pierre Brossolette, héros de la Résistance, le 2e Bataillon de choc, Jacques Bingen, héros de la Résistance, et Raoul Nordling, consul général de Suède dont la médiation fut capitale lors de la Libération de Paris).

Depuis les années 1950

modifier

Le lycée Janson-de-Sailly fut le premier lycée à se doter d’un centre de documentation et d’information (CDI), en 1958, à l’instigation de son proviseur de l'époque. Le CDI actuel porte son nom : Marcel Sire[10]. Il s'agissait d'un service de documentation appelé Centre local de documentation pédagogique (CDLP) réunissant les cabinets et bibliothèques des différentes disciplines, ainsi que des ressources documentaires et l'information scolaire et professionnelle à destination des enseignants. L'expérience se révélant positive, elle fut étendue à d'autres établissements pendant les années 1960 et Marcel Sire fut nommé inspecteur général de l'Éducation nationale à la Vie scolaire[11]. Sous son impulsion, une circulaire instaura un service de documentation et d'information (SDI) dans les lycées. Aux SDI succédèrent les CDI, obligatoires dans chaque établissement de second cycle depuis la réforme Fontanet de 1973[12].

Le a été inaugurée une plaque « lycée d’Europe » par les classes de première européennes allemandes « AbiBac » et leurs professeurs d’allemand.

L'établissement est réputé tranquille, mais il n'est pas à l'abri de quelques rares incidents isolés, à sa sortie, voire en son sein, comme beaucoup d'autres. Par exemple, en , deux élèves furent violemment roués de coups à la sortie du lycée pour avoir refusé de prendre des tracts distribués par la LDJ[13]. En , un élève de seconde reçut un coup de cutter à la cuisse de la part d'un autre élève au sein de l'établissement et dut être soigné à l'hôpital, d'où il ressortit dans l'après-midi[14].

En 2014, à la demande de la mairie du 16e arrondissement, un projet de rapprochement des collèges Janson-de-Sailly et Eugène-Delacroix (n° 13-15 rue Eugène-Delacroix) est proposé. Il s'agit de pallier les défections affectant ce dernier (qui a dû fermer quatre classes en cinq ans), en raison des stratégies de carte scolaire des parents du quartier, en répartissant les classes (4e et 3e pour l'un, 6e et 5e pour l'autre), formant ainsi le plus gros collège de l'académie (1 550 élèves). Les professeurs du collège ont fait grève en pour protester contre ce projet, auquel ils n'avaient pas été préalablement associés[15].

En , une professeure de classes préparatoires du lycée Janson-de-Sailly qui a tenu des propos antisémites, négationnistes et complotistes sur son compte Facebook, accessible à ses élèves est suspendue à titre provisoire[16]. Le , la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem indique que le procureur de la République est saisi de cette affaire et une procédure disciplinaire engagée[17]. Elle est condamnée à 1 500 euros d'amende le par le tribunal correctionnel de Paris[18].

Architecture

modifier
Cour d'honneur.

Situation et accès

modifier

L'entrée principale se trouve au 106, rue de la Pompe. L'entrée des collégiens se trouve, quant à elle, au 29 de la rue Decamps. L'arrêt de bus Lycée Janson-de-Sailly par laquelle passe la ligne 52 et la station de métro rue de la Pompe sont les deux principaux moyens d'accès par les transports en commun.

Architecture générale

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Cheminée du lycée, vue depuis la rue Decamps.

Au nord de la cité scolaire se situe le lycée, au sud le collège. La cour d’honneur, le centre Marcel-Sire, le hall de l'entrée du 106 rue de la Pompe, le foyer des lycéens et la cantine les séparent. Les deux cours (du lycée et du collège) sont rectangulaires, et les escaliers situés à chacun des coins permettent d'atteindre les étages supérieurs. Au lycée, il en existe un autre au milieu d'un côté, juste en face de l'entrée et un autre au milieu d'un côté, côté collège à l'ouest.

Un laboratoire multimédia de langue permet aux élèves des classes préparatoires de travailler pendant leur temps libre.

La façade côté rue de La Pompe est ornée de 24 bustes d'écrivains, savants ou intellectuels français[3], tels que Victor Hugo, Alphonse de Lamartine ou Blaise Pascal (cf. le lien Commons à droite).

Cours et jardins

modifier

Dans la cour du collège se trouve le gymnase qui comporte en surface, deux terrains (handball et basketball) en sous-sol, deux terrains multisports (handball, basketball, volley, badminton, etc.) ainsi qu'une salle de gymnastique et une salle affectée au tennis de table. Une salle de musculation occupe une importante partie du bâtiment central de la cour du lycée.

Décoration

modifier

Le peintre Maurice Guy-Loë décore le « Parloir Wallon » en 1931 et participe aussi à la décoration de la « Salle des Actes ». En effet, selon Le Figaro du , « les deux parloirs du lycée Janson-de-Sailly ont été confiés à un groupe excellent de peintres jeunes et ardents tels que Brianchon, Poncelet, Antral, Jacquemain, Guy-Loë, travaillant en équipe, ce qui paraît conforme aux besoins de la décoration moderne. »

Chapelle

modifier
Chapelle vue depuis la rue Decamps.

Datant de la fin du XIXe siècle, la chapelle est située au bout d'une aile du lycée, avec laquelle elle est reliée par un court préau couvert ; elle peut donc être perçue comme un édifice indépendant. De style néo-roman, elle est bâtie selon un plan basilical et ne comporte ni transept ni clocher. Son toit est couvert d'ardoise.

Direction et structure pédagogique de la cité scolaire

modifier

Le proviseur de la cité scolaire Janson-de-Sailly est Patrick Fournié, ancien proviseur du lycée Lakanal à Sceaux (Hauts-de-Seine). Nommé en 2019, il succède à Patrick Sorin (2014-2019), Anny Forestier (2002-2014) et Yvette Cluzel (1988-2002).

La cité scolaire Janson-de-Sailly comporte :

  • un collège d'environ 1 500 élèves (rentrée 2017) composé de 40 divisions (douze classes de 6e, douze classes de 5e, douze classes de 4e et treize classes de 3e) ;
  • un lycée composé de 32 divisions de second cycle (dix classes de 2de, onze classes de 1re et onze classes terminales), soit 1 100 élèves à la rentrée 2014, et de 30 classes préparatoires aux grandes écoles, soit 1 245 élèves.

L'établissement compte une centaine de professeurs, dont des agrégés et des docteurs d'université.

Enseignement dispensés

modifier

Collège

modifier

Depuis 2015, les collégiens sont accueillis sur deux sites différents en fonction de leur classe. Les élèves de 6e et 5e sont sur le site du collège Eugène-Delacroix, tandis que ceux de 4e et 3e sont au 106, rue de la Pompe à Janson-de-Sailly[20]. L'anglais est obligatoire en première langue (LV1). En sixième, il est possible de choisir d'étudier, en option, le chinois ou l'allemand. De plus, une deuxième langue courante (LV2) doit être choisie au niveau de la 4e (l’espagnol est la plus choisie, mais il y a aussi l’italien, l’allemand, le chinois, etc.). Enfin, en option, le latin est recommandé, ainsi que l'hébreu, les maths en chinois, etc. Il est possible de faire du grec en troisième qui pourra devenir en terminale une option facultative pour le baccalauréat. Un groupe de français langue étrangère intensif (FLE-I) accueille pendant plusieurs semaines les élèves non francophones afin qu'ils étudient le français.

Il existe dix classes de seconde. Parmi les classes de première et de terminale, il y a une classe sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D) depuis la rentrée 2011.

En septembre 2005, le lycée Janson-de-Sailly a mis en place, de la seconde à la terminale, une classe préparant l'Abibac. C'est le premier lycée de l'académie de Paris et le deuxième en Île-de-France, après le lycée Gustave-Monod d’Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), à proposer cette section, et il est aujourd'hui le seul avec le lycée Maurice-Ravel à la proposer à Paris.

Une section européenne allemande existe de la 4e (échange annuel avec le Paul-Natorp-Gymnasium de Berlin ; auparavant avec le Max-Planck-Gymnasium de Dortmund) à la terminale (voyage au printemps à Berlin).

Au lycée, un cours d’histoire et géographie en allemand est enseigné par un professeur allemand, en section européenne et en section Abibac.

Une section européenne anglaise, comportant un enseignement de sciences économiques et sociales en anglais en seconde et en première et terminale ES, a été ouverte à la rentrée 2014[21].

Existe aussi une section internationale chinoise dont les élèves bénéficient d’un enseignement renforcé en chinois. À partir de la seconde, les élèves suivent de plus un cours de « mathématiques en chinois » qui est déconnecté des enseignements habituels de mathématiques, il est l’occasion d’approfondir l’étude de la langue et de s’initier au vocabulaire scientifique en chinois, il débouche en terminale sur une épreuve orale optionnelle au baccalauréat que les élèves obtiennent avec la mention internationale chinoise.

Les langues vivantes enseignées sont, en LV1 : l'allemand et l'anglais, et en LV2 : l'allemand, l'anglais, l'espagnol, l'italien, le chinois, le russe et l'hébreu. Des langues anciennes sont proposées en option : le latin dès la 5e et le grec ancien dès la 3e. À noter enfin, un cours facultatif d'histoire des arts à partir de la 2de, ainsi qu'une classe de français destinée aux élèves non francophones.

Pour la rentrée 2011, le lycée fait partie avec trois autres établissements parisiens (Louis-le-Grand, Chaptal, Paul-Valéry) des lycées dits « d'excellence » à ouvrir pour les premières et terminales des filières de sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D)[22].

Classes préparatoires aux grandes écoles

modifier

Le lycée abrite aussi quatre classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) littéraires (hypokhâgnes et khâgnes A/L et B/L), six classes préparatoires économiques et commerciales (ECE et ECS) et vingt classes préparatoires scientifiques (MPSI, PCSI, MP, PC, PSI, BCPST).

En 2021, il y a 672 places pour 34 000 candidatures. L'internat compte 250 places[23].

En 2020, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2019 :

Filière Élèves admis dans
une grande école*
Taux
d'admission*
Taux moyen
sur 5 ans
Classement
national
Évolution
sur un an
ECE[24] 9 / 32 élèves 28,1 % 30,2 % 11e
sur 103
en diminution 2
ECS[25] 35 / 78 élèves 44,9 % 41,0 % 12e
sur 92
en augmentation 0
Khâgne A/L[26] 6 / 42 élèves 14,3 % 7,3 % 5e
sur 33
en augmentation 5
Khâgne B/L[27] 20 / 48 élèves 41,7 % 48,3 % 3e
sur 27
en augmentation 0
MP / MP*[28] 43 / 149 élèves 28,9 % 18,5 % 13e
sur 129
en augmentation 12
PC / PC*[29] 14 / 110 élèves 12,7 % 16,5 % 19e
sur 108
en augmentation 1
PSI / PSI*[30] 30 / 92 élèves 32,6 % 29,0 % 18e
sur 121
en augmentation 5
BCPST[31] 52 / 74 élèves 70,3 % 68,9 % 6e
sur 55
en augmentation 0
Source : Classement 2020 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2019).
* le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filières ECE et ECS,
ce sont HEC, ESSEC, et l'ESCP. Pour les khâgnes, ce sont l'ENSAE, l'ENC, les 3 ENS, et 5 écoles
de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon et EDHEC). En filières scientifiques, ce sont un panier
de 11 à 16 écoles d'ingénieurs qui ont été retenus selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST).

Promotion de la mixité sociale

modifier

Un plan d'action a été mis en place pour favoriser la venue de lycéens issus de milieux défavorisés en CPGE et au lycée, par l'établissement de partenariats avec d'autres lycées, qui sont privilégiés lors de l'attribution des places en internat. Cette action, qui s'inscrit dans le dispositif « Les cordées de la réussite »[32] des ministères de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Ville, est effectuée, pour les CPGE, en partenariat avec l'établissement public de coopération scientifique ParisTech, qui regroupe douze grandes écoles[33].

Dispositif d'intégration des enfants intellectuellement précoces (DIEIP)

modifier

Depuis , le collège Janson-de-Sailly accueille des élèves à haut potentiel intellectuel grâce à une structure spécialisée (Dispositif d'intégration des enfants intellectuellement précoces) où des points de repère leur sont fixés, en particulier une salle avec des personnes à leur écoute[34].

En dehors de ces aménagements qui leur sont destinés, ces élèves intègrent une classe normale.

Organisations

modifier

Aumôneries

modifier

Bien qu'établissement laïque, le lycée Janson accueille en son sein une chapelle, accessible également de l'extérieur. Une messe y est célébrée le samedi soir à 18 h. L'aumônerie catholique l'utilise. Il existe également une aumônerie protestante.

Classement

modifier

En 2022, le lycée se classe 50e sur 85 au niveau départemental en matière de performances, et 339e au niveau national selon le classement Le Figaro Étudiant[35].

Selon les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, compte tenu de sa situation géographique (16e arrondissement de Paris), le lycée serait majoritairement fréquenté par des enfants issus de familles de la haute bourgeoisie et de l'aristocratie parisienne[36].

Personnalités liées au lycée

modifier
Photo d'une classe de 5e par Jules David en 1884, l'année de la fondation du lycée.
Photo de classe en 1892, par Pierre Petit.
Photographie de Stéphane Mallarmé par Nadar, prise en 1896.
Le poète Stéphane Mallarmé, professeur du lycée en 1884.
Le président Valéry Giscard d'Estaing le 5 janvier 1978, lors d’une visite de Jimmy Carter en Normandie.
L'ancien président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing, ancien élève.
Photographie de Carla Bruni-Sarkozy lors de la Cérémonie du 11 novembre 2008.
La chanteuse et épouse de l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy, ancienne élève.

Anciens professeurs

modifier

Le lycée compte parmi ses anciens enseignants des personnalités comme Maurice Audubert-Boussat[réf. nécessaire], l'académicien Émile Faguet, Gabriel Gohau, Maurice Rat, Gustave Rodrigues, et Camille Vallaux, Claude Courtot[37], Paul Guth[38], Stéphane Mallarmé[39], Auguste Salles et Jean-Marc Debenedetti[40] en français, Serge Denis[41], Alphonse Aulard[42] et François Crouzet et Jean Poperen en histoire, Étienne Wallon et Georges Guinier en physique et Maurice Clavel[43] et Bernard Sichère[44] et Jacques Muglioni en philosophie. On relève également la présence des aumôniers catholique et israélite Jean Badré[45] et Simon Debré[46].

Anciens élèves

modifier

Avant la Seconde Guerre mondiale

modifier

De nombreux anciens élèves du lycée deviennent des personnalités politiques, comme Edgar Faure[47], Michel Junot[48], Philippe Malaud, Lennart Meri, premier président de l'Estonie après l'indépendance en 1991[49], Jacques Pelletier[50], Bernard Destremau, Jean-Marcel Jeanneney[48] et Maurice Schumann[51], Marcel Langlois[52], voire monarque, comme le roi d’Afghanistan, Mohammad Zaher Shah[53], administrateurs des colonies comme Georges Thomann, ou diplomate, comme Boniface de Castellane et Jean Wahl[54] et pour certains résistants pendant la guerre, tels François d'Astier de La Vigerie, Jean-Pierre Berger[55], Pierre Bertaux[56], Pierre Brossolette[57], Honoré d'Estienne d'Orves, général Pierre Marie Gallois[58], Pierre Viénot[59] et Gilbert de Chambrun[60].

On compte aussi des sportifs, tels le joueur de tennis huit fois champion de France et triple médaillé olympique Max Decugis[61], Robert Abdesselam qui deviendra aussi avocat international et homme politique après sa carrière tennistique[62].

Certains élèves se distinguent dans le domaine intellectuel, comme les historiens Philippe Ariès[63], Maurice Crouzet, Serge Denis[64], Alain Decaux (écrivain d'histoire)[65], Albert Crémieux et Maurice Rheims[66], le slaviste spécialiste de la Russie Pierre Pascal[67], le juriste Guy Braibant[68], le mathématicien Élie Cartan[69], les médecins Robert Debré[70] et Étienne Lévy[71], les philosophes Jean Daujat, Maurice Merleau-Ponty[72] et Jean Wahl[54], l'anthropologue Claude Lévi-Strauss[73] et les physiciens Jean Perrin et Louis de Broglie (tous les deux prix Nobel). Le lycée compte également comme anciens élèves des journalistes, comme Philippe Grumbach[74], Claude Perdriel[75], Jean-Claude Servan-Schreiber[76], Jean-Jacques Servan-Schreiber[77] et Léon Zitrone[78], le reporteur Gilles Caron, des ecclésiastiques tels le père Serge de Beaurecueil[79], le père Jacques Jomier et Guillaume de Menthière[80], les aviateurs Roland Garros[81], Đỗ Hữu Vị (ou Do Huu Vi)[82] et Jean Bielovucic[83] ainsi que les hommes d'affaires Georges Héreil, Claude Lemaître-Basset et Raoul Nordling[84], le banquier et diplomate états-unien Felix Rohatyn[85],[86], et l'ingénieur chilien Raúl Sáez (en).

Des militaires: le général Jean Touzet du Vigier (1888-1980), commandant de la 1re D.B., qui participe à la Libération de la France, en 1945, et notamment des villes de Marseille et de Mulhouse.

D'autres enfin, se distinguent dans le domaine artistique, que ce soit des musiciens, des peintres, comme Jean-Michel Coulon[87] (art moderne), Jacques Gréber (architecte/paysagiste), Émile Aubry[88], Christian Bérard[89], Roger Chastel[90], Pierre-Yves Trémois[48] et Louis Latapie[91], des acteurs comme Yves Brainville[92] et Jean Gabin[93], Jean Marais[94], Jean-Claude Pascal ou des réalisateurs tels José Giovanni[95] et Preston Sturges[96], des poètes à l'instar de René Crevel[97], Franc-Nohain[98], Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz[99], des écrivains comme Pierre Daninos[48], Michel Déon[65], Émile Faguet[100], Julien Green[101], Georges Hugnet[102], Pierre Klossowski[103], Jacques de Lacretelle[104], Michel Leiris[105], Roger Martin du Gard[106], Robert Merle[107], Henry de Montherlant[108], Germain Nouveau[109], Raymond Roussel[110], Jean Dutourd[48] et Paul Vaillant-Couturier[111], le metteur en scène Sacha Guitry[112] ainsi que le chef d'orchestre Ray Ventura[113], le compositeur Paul Misraki et le décorateur Jean-Michel Frank.

Après la Seconde Guerre mondiale

modifier

Les profils des anciens élèves se diversifie davantage, mais laisse en grande dominante les personnalités politiques, comme Robert Badinter[65], Didier Bariani[48], Guy Bégué[114], Jean-Louis Bianco[115], Jean-Louis Borloo[116], Élisabeth Borne, Serge Dassault[75] et son fils Olivier[48], Bernard Debré[116], Laurent Dominati[48], Laurent Fabius[117], Valéry Giscard d'Estaing[116] et son frère Olivier[48], Bruno Gollnisch[118], Lionel Jospin[116], Martin Malvy[48], Ibrahim Boubacar Keïta[119], Annick Lepetit[120], Édouard Philippe[121] et Olivier Stirn[119], les hauts fonctionnaires tels François Bloch-Lainé, Jean-Jacques de Bresson, Denis Gautier-Sauvagnac, l'amiral Jacques Lanxade[122], Jean-Claude Mallet, Philippe Jurgensen[48], Stéphane Martin[116], Philippe Moreau Defarges, Jean-Christophe Rufin[123] et Didier Schuller[124], ou des personnalités du monde des affaires, à l'instar de Vincent Bolloré[75], Martin Bouygues[75], Isabelle Kocher[125], Arnaud Lagardère[116], Robert Louis-Dreyfus, Luc Oursel[126], Didier Pineau-Valencienne[65], Ernest-Antoine Seillière[75], Romain Zaleski[75], Éric de Rothschild[75], Gérard Brémond[75], Bruno Ledoux, Claude Perdriel[75].

Dans le domaine intellectuel, on relève les économistes Jacques Attali[48], Laurent-Emmanuel Calvet, Henri Lepage et François Rachline, le scientifique Philippe Kourilsky[48], le neurologue Olivier Lyon-Caen[48], le psychanalyste Gérard Miller, les historiens François Furet[127], Benjamin Stora[48] et Gilbert Dagron, le mathématicien Jean-Claude Sikorav, le chimiste Hervé This[128], le physicien Anatole Abragam[48], le sociologue et islamologue tunisien Abdelwahab Bouhdiba, ainsi que les religieux Maurice de Germiny, Pierre d'Ornellas, Louis Sankalé, Guy Thomazeau et Matthieu Ricard. On compte également plusieurs journalistes, comme Pierre Assouline, Axel Brücker et Philippe Bouvard[129], François Debré, Geneviève Jurgensen[48], Jean-Paul Enthoven, Olivia Cattan, journaliste-écrivaine, Marc-Olivier Fogiel, Florence de Soultrait, Annette Kahn, Michel Polac, Michel Polacco et Jean-Paul Ribes[130], et Olivier Postel-Vinay, l'éditeur Bernard de Fallois, l'encyclopédiste Michèle Frémy[48], ainsi que des avocats comme Arno Klarsfeld[131] et Thierry Lévy[132] et du magistrat Pierre Lyon-Caen[48], des médecins comme le réanimateur Georges Offenstadt et l'épidémiologiste Gilles Brücker[133].

Les domaines artistiques concernent également d'anciens élèves, comme les chanteurs Sébastien Izambard, Georges Hugnet, Richard Anthony[134] et Carla Bruni-Sarkozy[116], le musicien Nicolas Zourabichvili[135], le compositeur Gilbert Amy[48] et Alain Bernheim, le poète Claude Aveline, les écrivains Jean-Loup Dabadie, Jean-Pierre Deloux, Philippe Labro[116], Régis Debray[48], Frédéric Mitterrand[116], George Steiner et François-Marie Banier[133], le traducteur Luc de Goustine, les réalisateurs Gérard Oury[136], Paul Boujenah, Serge Frydman, Georges Lautner[48] et Marc Allégret, les acteurs Philippe Noiret, Jean Piat[116] et Richard Berry[48], le designer Gilles Dufour, le peintre Pascal Vinardel[137] et le dessinateur de presse Pierre Wiazemsky[138] (plus connu sous le nom de Wiaz).

Dans les arts

modifier
Détail de la façade.
  • Le , Janson-de-Sailly est mentionné à l'occasion d'une visite de l’église Saint-Julien-le-Pauvre organisée à l'initiative d'André Breton, dans le cadre d'une série d'« excursions et visites à travers Paris de lieux volontairement dérisoires » auxquelles est convié le public. « Les dadaïstes de passage à Paris voulant remédier à l'incompétence de guides et de cicerones suspects, ont décidé d'entreprendre une série de visites à des endroits choisis, en particulier à ceux qui n'ont vraiment pas de raison d'exister, - C'est à tort qu'on insiste sur le pittoresque (lycée Janson-de-Sailly), l'intérêt historique (Mont Blanc) et la valeur sentimentale (La Morgue). - La partie n'est pas perdue mais il faut agir vite. - Prendre part à cette première visite c'est se rendre compte du progrès humain, des destructions possibles et de la nécessité de poursuivre notre action que vous tiendrez à encourager par tous les moyens. »
  • Jacques de Lacretelle, ancien élève, raconte dans son roman le plus célèbre Silbermann, Prix Femina 1922, l'antisémitisme vécu dans un lycée, qui est sans le nommer Janson-de-Sailly[139].
  • Une scène du film Docteur Françoise Gailland (1976), de Jean-Louis Bertuccelli y est tournée (la sortie des classes) ; une de Papy fait de la résistance (1983) l’est également.
  • La première scène du film Papa ou Maman, réalisé par Martin Bourboulon et sorti en 2015, a été tournée dans le lycée.
  • Dans le roman L'Aiguille creuse de Maurice Leblanc, le détective amateur Isidore Beautrelet est élève de rhétorique (classe de première) au lycée Janson-de-Sailly.
  • Une scène du film L'Argent (1983) de Robert Bresson y est également tournée[140].

Bibliographie

modifier
  • Claude Colomer, Janson de Sailly - Histoire d'un lycée de prestige, éditions de La Tour, 2003, 734 pages - (ISBN 9782952127509).

Notes et références

modifier
  1. « Janson-de-Sailly », sur janson-de-sailly.fr
  2. a b et c Marc Le Cœur, « Les lycées dans la ville: l’exemple parisien (1802-1914) », Histoire de l'éducation, 90 | 2001, p. 131-167.
  3. a b et c Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue de la Pompe », p. 284-285.
  4. a et b « Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Assainissement de Paris. Carte des égouts », sur Gallica, 18.. (consulté le ).
  6. voir l'implication des jansoniens dans l'article d'Alain Monchablon, "La Manifestation à l'Étoile du 11 novembre 1940"
  7. Marchand, Philippe, « COLOMER (Claude), Janson de Sailly. Histoire d’un lycée de prestige. », sur Revues.org, Histoire de l’éducation, ENSL, (ISBN 978-2-7342-1113-6, ISSN 0221-6280, consulté le ), p. 147–148.
  8. « Historique », sur ac-paris.fr (consulté le ).
  9. Le monument aux morts du lycée Janson de Sailly
  10. Le premier CDI de France créé au lycée Janson-de-Sailly devient « Centre Marcel-Sire », Inter-CDI, no 122, mars-avril 1993, p. 20-22.
  11. Petite histoire des CDI en France, consulté le 16 décembre 2014
  12. Françoise Chapron, Les CDI des lycées et collèges. De l'imprimé au numérique, PUF, 2012.
  13. Pascal Ceaux, « La PJ saisie après une agression raciste à Janson de Sailly », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Paris : un élève poignardé pour une canette de soda », sur Europe 1 (consulté le ).
  15. Caroline Beyer, « Paris : un collège du XVIe en grève », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Paris : une prof de prépa suspendue après des propos antisémites », sur Le Point,
  17. « Propos antisémites d'une professeure au lycée Janson-de-Sailly : le procureur a été saisi », sur L'OBS,
  18. « Paris : la prof d’anglais condamnée pour ses messages antisémites », sur Le Parisien,
  19. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  20. « Janson de Sailly », sur janson-de-sailly.fr
  21. filière franco-anglaise au lycée Janson de Sailly, consulté le 16 décembre 2014
  22. À Paris, des classes techno dans de prestigieux lycées dans Le Figaro du 29 avril 2011.
  23. Interview par Claire Conruyt, « Patrick Fournié : "Nous avons 34 000 candidatures pour 672 places" », Le Figaro,‎ 15-16 janvier 2022, p. 11 (lire en ligne).
  24. Classement 2020 des prépas ECE
  25. Classement 2020 des prépas ECS
  26. Classement 2020 des prépas A/L
  27. Classement 2020 des prépas B/L
  28. Classement 2020 des prépas MP
  29. Classement 2020 des prépas PC
  30. Classement 2020 des prépas PSI
  31. Classement 2020 des prépas BCPST
  32. Les cordées de la réussite, consulté le 16 décembre 2014
  33. Site internet du lycée Janson de Sailly
  34. « La stratégie innovante du collège Janson de Sailly », Le Figaro, 27 décembre 2005
  35. « Lycée Janson-de-Sailly », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  36. Sociologie de la bourgeoisie, La Découverte, 2003
  37. « Lycée Janson de Sailly », sur janson-de-sailly.fr (consulté le ).
  38. « Histoire de toute une vie », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Biographie de Mallarmé », sur mes-biographies.com (consulté le ).
  40. « Claude Courtot : Jean-Marc Debenedetti (1952-2009) », sur benjamin-peret.org (consulté le ).
  41. Serge Denis (dir.), Trois siècles de vie française. Nos Antilles, Introduction de Louis Gallouédec, Paris, Maison du livre français, 1935. Contributions de Robert Boutruche, Gratien Candace, Alfred Martineau, etc.
  42. Boer, Pim Den, « Les années d’apprentissage des Annales Révolutionnaires (1908-1918) », sur Revues.org, Annales historiques de la Révolution française, Armand Colin, Société des études robespierristes, (ISBN 978-2-200-92515-4, ISSN 0003-4436, consulté le ), p. 29–44.
  43. « Colere ina video - Page 5 », sur Evene.fr (consulté le ).
  44. « Ulike.net : share everything you like », sur ulike.net (consulté le ).
  45. « Eglise catholique en France », sur Église catholique en France (consulté le ).
  46. « Les DEBRÉ : une dynastie entre Paris et Touraine - Cimetières de France et d'ailleurs », sur landrucimetieres.fr (consulté le ).
  47. « Edgar FAURE / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  48. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v et w « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  49. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  50. « Sénat - Compte rendu analytique officiel du 23 octobre 2007 », sur senat.fr (consulté le ).
  51. « Maurice SCHUMANN / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  52. L’Action française, (lire en ligne)
  53. « MOHAMMAD ZAHER SHAH », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  54. a et b « JEAN WAHL », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  55. http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/82.html
  56. « Anciens sénateurs IVème République : BERTAUX Pierre », sur senat.fr (consulté le ).
  57. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  58. « Hommage au général Pierre Marie Gallois », sur chemin-de-memoire-parachutistes.org (consulté le ).
  59. « Personnages - Photos d'hier Pierre Vienot », sur chooz.com (consulté le ).
  60. « Gilbert, Pierre, Charles, Emmanuel Pineton de Chambrun - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  61. « player – Tennisarchives.com », sur www.tennisarchives.com (consulté le )
  62. (en) « Abdesselam, Robert | Sciences Po Department of History », sur sciencespo.fr, (consulté le )
  63. « PHILIPPE ARIÈS », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  64. Serge Denis (dir.), {Trois siècles de vie française. Nos Antilles}, Introduction de Louis Gallouédec, Paris, Maison du livre français, 1935. Contributions de Robert Boutruche, Gratien Candace, Alfred Martineau, etc.
  65. a b c et d « Lycée Janson de Sailly », sur janson-de-sailly.fr (consulté le ).
  66. « Maurice RHEIMS / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  67. André Mazon, « Avant-propos », Revue des Études Slaves, vol. 38, no 1,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le )
  68. http://www.droits-fondamentaux.org/spip.php?article138
  69. http://www.dolomieu.fr/histoire/elie_cartan.htm
  70. « ROBERT DEBRÉ », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  71. (en) « Etienne Paul Louis Levy », sur prabook.com (consulté le )
  72. (en) « The European Graduate School », sur The European Graduate School (consulté le ).
  73. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  74. L'Obs, « Le journaliste Philippe Grumbach
    est décédé
     », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
    .
  75. a b c d e f g h et i Eric De Legge, « Janson-de-Sailly, le lycée public des multimillionnaires », sur journaldunet.com, JDN, (consulté le ).
  76. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  77. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  78. « ina.fr/media/radio/video/CPC76… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  79. http://www.ideo-cairo.org/IMG/pdf/Biog_serge_PDF.pdf
  80. http://paroisse-sjbs.fr/spip/spip.php?article292
  81. « Bienvenue à HEC Paris », sur HEC Paris (consulté le ).
  82. « Do Huu Vi, pionnier de l’aviation militaire », sur L'Humanité, (consulté le )
  83. « Les cent premiers brevets », sur aviatechno.free.fr (consulté le ).
  84. http://www.swedenabroad.com/Page____10330.aspx
  85. Sylvie Kauffmann, Felix Rohatyn, de la finance à la diplomatie, Le Monde, 13 septembre 1997
  86. Corinne Lesnes, « Carnet — Felix Rohatyn. Banquier et diplomate », Le Monde,‎ , p. 29
  87. Lydia Harambourg, Jean-Michel Coulon, (Gourcuff-Gradenigo, 2018)
  88. http://cerclealgerianiste2607.fr/Chapitres/Site%20Internet%20Cercle%20National/www.cerclealgerianiste.asso.fr/contenu/arts305.htm
  89. http://www.artnet.fr/artistes/christian-b%C3%A9rard/
  90. http://art-experts.fr/artistes/chastel-roger
  91. http://www.flobrasseries.com/presse/index.asp?presse=17
  92. « Actualité Culture - Musique, Cinéma, Télé, Art, Livre », sur LExpress.fr (consulté le ).
  93. « Jean Gabin », sur mes-biographies.com (consulté le ).
  94. Entre les deux guerres, Jean Marais y fut pensionnaire. On le punissait ainsi de mauvaises conduites à répétition qui l'avaient fait expulser du lycée Condorcet : Marc Lemonier, Paris des films cultes, éditions-bonneton, 2008, p. 157 (ISBN 978-2-86253-436-7).
  95. (en) « OVGuide / Online Video Guide », sur ovguide.com (consulté le ).
  96. « Ciné-club : Preston Sturges », sur cineclubdecaen.com (consulté le ).
  97. René Crevel et Jean-Michel Devésa, Correspondance de René Crevel à Gertrude Stein, , 269 p. (ISBN 978-2-7384-8792-6, lire en ligne), p. 236.
  98. http://mame.crevilles-dev.org/exhibits/show/albums_expo/troisieme-section/franc-nohain
  99. « Ailes », sur Blogspot.com (consulté le ).
  100. Émile Faguet, De L'idée de patrie : discours prononcé à la distribution des prix du lycée Janson-de Sailly, le 12 juillet 1913, Paris, Société française d'imprimerie et de librairie, , 20 p.
  101. « Julien GREEN / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  102. (en) « Art Point France, Art contemporain, Art actuel », sur artpointfrance.org (consulté le ).
  103. http://www.gallimard.fr/catalog/html/event/klossow.htm
  104. « Jacques de LACRETELLE / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  105. Nathalie Barberger, Michel Leiris. L'écriture du deuil, , 290 p. (ISBN 978-2-85939-538-4, lire en ligne), p. 223.
  106. « ROGER MARTIN DU GARD », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  107. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  108. http://www.montherlant.be/biographie_01_famille.html
  109. « La poésie sur internet », sur lespoetes.net (consulté le ).
  110. « Michel Leiris - Aide à la décision shopping », sur Michel Leiris (consulté le ).
  111. « Ulike.net : share everything you like », sur ulike.net (consulté le ).
  112. http://www.albertwillemetz.com/SG/jansondesailly.html
  113. « RAY VENTURA », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  114. Cf. Who's who in France, 39e édition.
  115. « Jean-Louis BIANCO », sur Politique.net (consulté le ).
  116. a b c d e f g h i et j « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  117. http://www.webeconomie.com/politique/biographie-laurent-fabius-4-44.html
  118. « Politique - La vie politique commentée et analysée / Slate.fr », sur Slate.fr (consulté le ).
  119. a et b http://www.maliweb.net/category.php?NID=16544
  120. Thomas LEBEGUE, « Paris tenu », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  121. « Les moments-clés de la vie politique d’Edouard Philippe » dans Le Monde, consulté le 17 mai 2017.
  122. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  123. « NameBright - Coming Soon », sur geopolitique-africaine.com (consulté le ).
  124. Sabrina Champenois, « « Il ne lâche pas l'affaire » », Libération,‎ (lire en ligne)
  125. Isabelle Kocher, une surdouée à la tête d'Enngie - Challenges.fr
  126. « Le CV de Luc Oursel », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  127. « Le Figaro - Livres : Actualité de la littérature », sur Le Figaro.fr (consulté le ).
  128. « Hervé This », sur Futura (consulté le ).
  129. Philippe Bouvard, « J’ai découvert la lutte des classes dans la cour de récréation », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 17 mai 2013, page 138.
  130. Catherine Simon, Algérie, les années pieds-rouges: Des rêves de l'indépendance au désenchantement (1962 - 1969), Cahiers libres], La Découverte, 2010, (ISBN 2707159859), p. 340.
  131. http://www.nouveleconomiste.fr/Portraits/1390-Klarsfeld.html
  132. « Justice - Actualités, vidéos et infos en direct », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  133. a et b (en-US) Condé Nast, « Enfant Terrible », sur Vanity Fair, (consulté le )
  134. http://richard-anthony.fr.gd/Biographie.htm
  135. http://caillard-edition.com/francais/Harmonisateur.asp
  136. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  137. « LES JANSONIENS (AEJS) », sur Les Jansoniens - Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly (consulté le ).
  138. http://www.lislesurtarn.info/2010/05/26/charb-jul-et-wiaz-a-lisle-sur-tarn/
  139. « "L'affaire Dreyfus est en filigrane de tout le roman de Jacques de Lacretelle "Silbermann", prix Femina 1922" », sur France Culture, (consulté le ).
  140. https://www.l2tc.com/cherche.php?titre=Argent+(L%27)&exact=oui&annee=1983

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :