Jardins de Kermoureau
Les jardins de Kermoureau se trouvent à Herbignac dans le département de la Loire-Atlantique. Cette propriété privée de 8 hectares était en 2011 l'un des seuls espaces verts du département à être classé Jardin remarquable (avec le jardin des plantes de Nantes)[1],[2].
Jardins de Kermoureau | |
La longère. | |
Géographie | |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Commune | Saint-Lyphard |
Localisation | |
Coordonnées | 47° 23′ 38″ nord, 2° 21′ 59″ ouest |
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Localisation
modifierLes jardins se trouvent à Kermoureau, petit village situé sur la D774 à mi-chemin entre Herbignac et Guérande.
Histoire
modifierDurant les années 1960, Lise et Bernard Vailland à la recherche d'une ferme dans laquelle ils souhaitent élever des Pur-sang acquièrent une longère de granit en ruine érigée au XIXe siècle[3].
Le couple dessine et aménage les jardins qui sont ouverts le à l'occasion du Neurodon (campagne de soutien à la recherche sur les maladies du cerveau)[4].
Les jardins de Kermoureau ont été classés Jardin remarquable en 2011[5] , mais ne bénéficient plus de ce label selon la liste officielle la plus récente, publiée en 2023[6].
Présentation
modifierLa flore
modifierLes 8 hectares se répartissent en trois parties :
- le jardin du Puits, délimité par des buis taillés à 2 mètres de hauteur, est agrémenté d'orme pleureur (Ulmus glabra "Pendula"), d'acanthes et d'hortensias, de Bergenia crassifolia, de lauriers sur tiges[7] ;
- les jardins à l'anglaise, plantés de chênes, d'érables champêtres, de charmes, de cormiers, magnolia grandiflora et de tulipier de Virginie, de haies de buis taillées, de topiaires, de vivaces, de rosiers, d'hydrangeas, d'arbustes à fleurs et de miroir de lierre. Ils possèdent également un massif de 12 rhododendrons et 65 hydrangeas. Il est agrémenté en outre d'un Astrolabe, d'un cadran solaire et d'un banc rond entourant un vieux chêne têtard[8] ;
- l'étang aux nénuphars, agrémenté autour d'un plan d'eau d'environ 3 000 m2, est planté de chênes pédonculés, châtaigniers communs, saules communs, bouleaux verruqueux, auxquels se sont ajoutés, au fil des ans, des liquidambars, des érables champêtres, des érables palmés, des bouleaux de l'Himalaya, des amelanchiers, des rhododendrons et des rhubarbes géantes[9].
La faune
modifierLes jardins abritent de nombreux insectes (abeilles, araignées, cétoines dorées) et particulièrement des papillons (Moro-sphinx, Sphinx gazé, Machaon, Écaille chinée, Tabac d'Espagne, Cossus gâte-bois)[10].
Sources
modifierNotes et références
modifier- « Jardins de Kermoureau », Comité des parcs et jardins de France (consulté le ).
- « Jardins remarquables du département de la Loire-Atlantique », Comité des parcs et jardins de France (consulté le ).
- « À Herbignac, un jardin dévoile son cœur », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « Les jardins de Kermoureau - Historique », sur les jardins de Kermoureau, (consulté le ).
- « Les jardins de Kermoureau : un pays enchanteur », sur Ouest-France, (consulté le )
- https://www.culture.gouv.fr/content/download/335560/file/Liste%20des%20jardins%20labellis%C3%A9s%20%28septembre%202023%29.pdf?inLanguage=fre-FR
- « Le Jardin du Puits », sur Les jardins de Kermoureau (consulté le ).
- « Les jardins à l'anglaise », sur Les jardins de Kermoureau (consulté le )
- « L'étang aux nénuphars », sur Les jardins de Kermoureau (consulté le ).
- « La Faune et la Flore », sur Les jardins de Kermoureau (consulté le ).