Jaroslav Šedivý
Jaroslav Šedivý, né le à Prague (Tchécoslovaquie) et mort le [1], est un ambassadeur et homme politique tchèque.
Jaroslav Šedivý | |
Jaroslav Šedivý en 2010. | |
Fonctions | |
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Ambassadeur de la République tchèque en Suisse | |
– (3 ans) |
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Prédécesseur | Richard Belcredi |
Successeur | Josef Kreuter |
Vice-président du gouvernement tchèque Ministre des Affaires étrangères | |
– (8 mois et 14 jours) |
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Président du gouvernement | Josef Tošovský |
Gouvernement | Tošovský |
Prédécesseur | Josef Zieleniec |
Successeur | Jan Kavan |
Ambassadeur de la République tchèque en Belgique et au Luxembourg | |
– (1 an et 11 mois) |
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Prédécesseur | Karel Lukáš |
Successeur | Kateřina Lukešová |
Ambassadeur de la République tchèque en France[N 1] | |
– (4 ans, 5 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Peter Colotka |
Successeur | Petr Lom |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Prague (Tchécoslovaquie) |
Date de décès | (à 93 ans) |
Nationalité | Tchèque |
Parti politique | SE |
Enfants | Jiří Šedivý |
Diplômé de | Université Charles de Prague |
Profession | Historien Ambassadeur |
Distinctions | Médaille du Mérite (cs) Chevalier de la Légion d'honneur (2005) |
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Liste des ministres tchèques des Affaires étrangères | |
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Biographie
modifierJaroslav Šedivý fait des études d'histoire et de philologie slave à la Faculté des lettres de l'université Charles, poursuivies par un doctorat en histoire soutenu en 1961.
À partir de 1952, il effectue son service militaire, la première année à l'école des sous-officiers du 2e régiment d'artillerie à Pilsen, la deuxième année à Prague au 70e bataillon d'infanterie en tant que traducteur (langue russe) pour un conseiller soviétique auprès du Contre-espionnage militaire. En 1954, il refuse de rejoindre le service de contre-espionnage et entre à l'Institut slave de l'Académie des sciences de Prague, puis à partir de 1957 comme chercheur à l'Institut de politique et d'économie internationales. Après la fin du Printemps de Prague, il est emprisonné pendant 6 mois en 1970. Après sa libération, il occupe des emplois manuels, comme ouvrier forestier, chauffeur et laveur de vitres.
Il publie alors sous nom d'emprunt, par exemple Yvette Heřtová pour son livre « Pokořená revoluce » ou Jan Halada pour le livre « Metternich contre Napoléon » .
En 1989, il est engagé à l'Institut de prospective de l'Académie des sciences. Il devient conseiller du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Jiří Dienstbier. En juin 1990, il est nommé ambassadeur à Paris, puis en 1995 en Belgique et au Luxembourg. En 1997-1998, il est ministre des Affaires étrangères de la République tchèque. Le 7 mars 1998, il reçoit la « Médaille d'honneur TG Masaryk » dans la salle de bal du Château de Prague, décernée par le Mouvement démocratique Masaryk (cs). Il est ambassadeur en Suisse de 1999 à 2002.
Le 28 octobre 2005, Václav Klaus lui décerne la médaille du Mérite (cs). L'ambassadeur de France Joël de Zorzi lui remet quelques jours plus tard la croix de chevalier de la Légion d'honneur[2]. Mirek Topolánek lui décerne en avril 2009 la médaille Karel-Kramář (cs).
Il était marié à Maria Šediva, avec qui il eut un fils Jiří et une fille Hana.
Notes et références
modifier- (cs) « Zemřel Jaroslav Šedivý, bývalý ministr zahraničí a přítel Milana Kundery. Bylo mu 93 let | Domov », sur Lidovky.cz, (consulté le )
- Jaroslav Sedivy décoré par les Etats tchèque et français sur la site de Radio Prague le .
- Ambassadeur de Tchécoslovaquie jusqu'au .
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jaroslav Šedivý » (voir la liste des auteurs).
- (cs) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en tchèque intitulé « Jaroslav Šedivý » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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