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Jean-A. Joly

personnalité politique canadienne
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Pour le sculpteur, voir Jean Joly.

Jean-A. Joly
Fonctions
Député à l'Assemblée nationale du Québec
–
(8 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 2 décembre 1985
Réélection 25 septembre 1989
Circonscription Fabre
Législature 33e, 34e
Groupe politique Libéral
Prédécesseur Michel Leduc
Successeur Joseph Facal
Biographie
Date de naissance (84 ans)
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Profession Administrateur
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Jean-A. Joly, né Jean-André Joly le à Montréal, est un administrateur et homme politique, député libéral de Fabre à l'Assemblée nationale du Québec de élections générales de 1985 aux élections générales de 1994, durant lesquelles il ne se représente pas.

Biographie modifier

Jeunesse et carrière avant la politique modifier

Jean-A. Joly naît le à Montréal de Réal Joly et d'Alice St-Pierre[1]. Il étudie de 1945 à 1952 à l'école Saint-Herménégilde, puis à l'externat classique Sainte-Croix pendant deux ans, avant d'étudier à l'école supérieure Chomedey de Maisonneuve jusqu'en 1956[1]. Il sort diplômé de l'Aviation royale canadienne en 1959, où il était technicien depuis 1956, et reçoit l'accréditation d'assureur-vie à l'Université Laval en 1975[1],[2]. Après ses études, il devient courtier d'assurances, et est directeur, administrateur et conseiller chez La Prudentielle d'Amérique (en) de 1962 à 1968[1]. Il est par la suite administrateur pour Crown Life Insurance Company jusqu'en 1981 et finalement pour Industrielle assurances de 1981 à 1985[1].

Il est plus tard impliqué dans la lutte contre les drogues et fonde l'équipe « Les drogues, parlons-en »[1]. De 1981 à 1984, il est aussi la personne désignée par le ministère de la Justice pour l'application de la Loi sur les jeunes contrevenants[1].

Carrière politique modifier

Jean-A. Joly se présente dans la circonscription de Fabre aux élections provinciales de 1985 sous la bannière du Parti libéral et remporte le siège contre le député péquiste sortant Michel Leduc. Il est réélu en 1989 contre Leduc. Dans son second mandat, il est vice-président de la Commission de l'économie et du travail du au [1], vice-président de la Commission des affaires sociales du [1] au [3] et enfin président de la Commission de l'économie et du travail jusqu'au [3]. Il décide de ne pas se représenter aux élections de 1994[3].

Durant sa carrière, il était principalement un parlementaire d'arrière-ban, se rangeant avec les opinions du chef Robert Bourassa. En 1988, il fait partie d'un groupe de parlementaires ayant fait pression sur le ministre du Travail Pierre Paradis pour qu'il retire certaines politiques plus sévères d'une nouvelle réforme sociale[4]. Il appuie aussi la création d'une nouvelle ligne de métro à Montréal ainsi que le prolongement de l'autoroute 440 à Laval[5]. Après l'échec de l'Accord du lac Meech, dont il en était déçu, il se range du côté de Bourassa lorsque celui-ci fait un virage vers le nationalisme québécois[6],[7].

Après la vie politique modifier

Joly est membre de plusieurs associations tels l'Association des assureurs-vie du Canada, l'Association des assureurs-vie de Montréal, l'Association des directeurs d'agence d'assurances de Montréal et la Société de criminologie de Montréal[1]. Joly fait aussi partie des membres de la Section canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth[8]. De 2007 à 2009, il est président de la fondation des parlementaires québécois[9].

Armoiries modifier

Ses armoiries, adoptées le , se détaillent ainsi : d'or à une chaîne de gueules posée en pal et accostée de deux épées d'argent garnies d'azur leur lame enflammée de gueules ; d'un cimier à un pégase d'argent ancorné, criné et caudé d'or, arborant sur l'épaule une roue d'engrenage de gueules chargée d'un besant d'or, naissant d'une couronne d'or rehaussée de feuilles d'érable de gueules et de fleurs de lis d'azur alternées[10].

  • Sa devise est « TÉNACITÉ · ENGAGEMENT · RESPECT ».

Résultats électoraux modifier

Élection générale québécoise de 1989 dans Fabre [11] ↑
Nom Parti Nombre
de voix 		% Maj.
     Jean A. Joly (sortant) Libéral 16 283 51,7 % 2 579
     Michel Leduc[N 1] Parti québécois 13 704 43,5 % -
     Luc Cloutier Parti citron 1 520 4,8 % -
Total 31 507 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 79,3 % et 1 087 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 1985 dans Fabre [12] ↑
Nom Parti Nombre
de voix 		% Maj.
     Jean A. Joly Libéral 15 130 51,4 % 1 931
     Michel Leduc (sortant) Parti québécois 13 199 44,8 % -
     Louis Roy NPD Québec 668 2,3 % -
     Guy Milot Parti indépendantiste (1985) 371 1,3 % -
     Jacques Forget Socialisme chrétien 81 0,3 % -
Total 29 449 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 80,2 % et 483 bulletins ont été rejetés.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. ↑ À ne pas confondre avec Michel Leduc (en) (1941-2012), maire de l'ancienne ville de LaSalle, devenue arrondissement de Montréal en 2002.

Références modifier

  1. ↑ a b c d e f g h i et j Deschênes 1993, p. 387.
  2. ↑ (en) Aaron Derfel, « Anglos may hold key to victory; The race in Fabre », Montreal Gazette,‎ , pp. A6.
  3. ↑ a b et c « Jean-A. JOLY », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
  4. ↑ (en) Sarah Scott, « Liberal backbenchers, youth wing teaming up to battle welfare plan », Montreal Gazette,‎ , pp. A4.
  5. ↑ (en) Catherine Buckie, « Laval politicians drum up support for Metro », Montreal Gazette,‎ , pp. A3.
  6. ↑ (en) Philip Authier, « Bourassa slams door on constitution talks », Montreal Gazette,‎ , pp. A1.
  7. ↑ Gilles Lesage, « Bourassa pourrait redonner vie au projet de constitution québécoise », Le Devoir, vol. 81, no 146,‎ , pp. 14 (lire en ligne).
  8. ↑ Deschênes 1993, p. 388.
  9. ↑ « Historique », sur Cultures à partager, (consulté le ).
  10. ↑ « Armoiries de Jean André Joly », sur Gouverneur général du Canada, (consulté le ).
  11. ↑ « Résultats des élections générales du 25 septembre 1989 - Fabre », sur DGEQ, (consulté le ).
  12. ↑ « Résultats des élections générales du 2 décembre 1985 - Fabre », sur DGEQ, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

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Médiagraphie modifier

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