Jean-Antoine Peyrottes

poète

Jean-Antoine Peyrottes (en occitan Joan Antòni Peiròtas, né le à Clermont-l'Hérault[1] et mort dans cette commune le [2]) est un poète-potier qui a vécu à Clermont-l'Hérault. Il a surtout écrit en occitan. Son œuvre est abondante : plus de 400 poèmes retrouvés. Tous les manuscrits connus sont conservés au CIRDOC et à ce jour, moins de dix pour cent de son œuvre a été publié. Effectivement, seuls deux recueils sont parus, le premier révisé par Peyrottes, en 1842 et le second édité par le Comité Peyrottes de Clermont-l'Hérault, en 1897.

Jean-Antoine Peyrottes
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Joan Antòni PeiròtasVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Lou Pouéto TaraliéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Almanach du Grenier poétique de Clermont-l'Hérault (d), L'Indépendant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Jaan Antoine Peyrottes était le fils du potier Antoine Peyrottes (né à Saint-Jean-de-Fos, ̟+ 1837) et de Marie Thérèse Causse ̹̘(+ 1850). Il a dû abandonner l'école très tôt, à l'âge de 9 ans, pour aider sa famille par son travail. Il est devenu potier comme son père.

Jaan Antoine s'est marié trois fois : en 1837 avec Marie Causse (1820, 1846) de Clermont, le à Cabrières avec Marie Rosalie Debru (décédée le ), le à Cabrières avec Françoise Hermance Guiraudon (1820, -), vve de Jacques Tassy plâtrier.

À côté de son activité de potier, Jaan Antoine écrivait des poésies qui ont été publiées dans divers journaux et revues. Il a été, le , un des fondateurs du Grenier poétique, une société littéraire de la région de Clermont.

Ses écrits contenant parfois des critiques ou des satires sociales, lui causèrent des inimitiés.

Un jour, Peyrottes a eu une dispute avec un autre poète du Grenier poétique, qui lui a déchiré un recueil de vers. Le potier a engagé un procès. Le juge de paix a condamné le coupable à une petite amende. À la suite de quoi, Peyrottes écrit «Los Orcholèts», qui attaque le juge de paix du canton. L'affaire ira jusqu'à la cour d'assises de Montpellier. Peyrottes sera condamné le à 15 jours d'emprisonnement et 50 francs d'amende.

Même si Peyrottes n'a jamais fait activement de la politique, dans ses poésies il défendait les idées républicaines. En 1844, il a composé en français une Marseillaise des travailleurs. Il est même intervenu pour prendre la défense du député de Montpellier, Roger de Larcy, en publiant des poésies en sa faveur dans l'Écho du Midi. Peyrottes a été le poète des prolétaires de son époque.

Quand est arrivée la Révolution de 1848, un bon nombre de démocrates et de libéraux du département de l'Hérault lui ont demandé de se presenter aux élections pour devenir député, mais il a essuyé un échec.

Il a échangé des lettres avec d'autres écrivains et érudits du bas pays languedocien comme Alfred Moquin-Tandon ou Melchior Barthès. Il écrivait souvent des articles dans l'Indépendant.

Partiellement aveugle, il a vécu difficilement ses dernières années.

Un buste de Jean-Antoine Peyrottes, œuvre de Paul Michel datée de 1888 (ou 1898 ?), se trouve Place de la Victoire à Clermont-l'Hérault.

Œuvres

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Œuvres imprimées

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Manuscrits

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Liens externes

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Notes et références

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  1. mairie de Clermont-l'Hérault, « acte de naissance no 50 photo 55 », sur AD Hérault (consulté le )
  2. mairie de Clermont-l'Hérault, « acte de décès no 81 photo 209 », sur AD Hérault