Jean-Baptiste Bassand

médecin français

Jean Baptiste Bassand (en latin Joannes Baptista Bassand ) est un médecin français, né le  à Baume-les-Dames et mort le  à Vienne en Autriche, connu pour sa correspondance avec Herman Boerhaave.

Jean-Baptiste Bassand
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Biographie

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Jean Baptiste était le fils du marchand Michael Bassand et de sa femme Jeanne Marceux. Ses parents avaient sept enfants, deux filles et cinq garçons, dont Jean-Baptiste était le benjamin. Son père le poussa à faire des études scientifiques, il étudia alors la médecine à Besançon et Paris. Plus tard, il se rendit à Naples, où il travailla à l'hôpital. Il reçut son doctorat en 1705 à Salerne. Le , il poursuivit ses études à l'Université de Leyde où il fut l'élève de Herman Boerhaave[1]. Les deux hommes s'échangeaient très régulièrement des lettres sur des thèmes botaniques et médicaux. Il devint alors chirurgien d'armée dans un hôpital militaire français en Italie. Par mécontentement envers ses supérieurs français, il décida de travailler pour les autrichiens.

Il fut d'abord médecin généraliste à Vienne. En 1717, il servit en tant que chirurgien militaire  dans le régiment impérial du Prince Eugène de Savoie, lors de la guerre vénéto-austro-ottomane. Il devint professeur à la faculté de médecine de l'Université de Vienne le et, en 1724, médecin personnel de Léopold Joseph de Lorraine. En , il guérit le fils aîné de ce dernier, François-Étienne de Lorraine, de la variole, ce qui lui a valu le titre de noblesse le et il devint médecin de la cour impériale. Le de la même année, il eut également le titre de conseiller à la cour. Après avoir aussi guéri le frère de Léopold Joseph de Lorraine, Charles-Alexandre de Lorraine, de la variole, il reçut le titre de baron le [2]. Il accompagna les deux nobles pendant un voyage à cheval à travers plusieurs pays européens. Il passèrent notamment par Leyde en 1731, où les deux nobles découvrirent le jardin botanique et rencontrèrent l'ancien professeur de Jean Baptiste Bassand, Herman Boerhaave[3]

Le , Bassand intégra la Royal Society à Londres[4].

Famille

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Jean Baptiste Bassand épousa Maria Catharina Benedetti en . Elle était la fille du premier valet du prince Eugène à Vienne. Ils eurent trois enfants, mais seule leur fille Marie-Thérèse atteignit l'âge adulte. Leurs deux fils décédèrent tôt. En , l'épouse de Bassand mourut. Il se remaria avec Jeanne Marie Valdenaire (1682-1755), avec qui il n'eut pas d'enfants. En 1732, la dot de son épouse fut perdue et elle quitta alors leur demeure commune en 1741[5].

Références

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  1. W. N. du Rieu, Album Studiosorum Academiae Lugduno Batavae MDLXXV - MDCCCLXXV, La Haye, Martin Nijhoff, 1925, col. 828.
  2. Alain Petiot, Aux services des Habsbourg : officiers, ingénieurs, savants et artistes lorrains en Autriche, Paris, Ed. Messene, 2000.
  3. (de) Rudolf Werner Soukup: Chemie in Oesterreich. Bergbau, Alchimie und frühe Chemie. Von den Anfängen bis zum Ende des 18. Jahrhunderts, Cologne et Weimar, Bölhau, 2007, col. 486.
  4. Thomas Thomson, History of the Royal Society: From Its Institution to the End of the eighteenth Century, Londres, Robert Baldwin, 1812, p. XXXIX Lire en ligne.
  5. Ralf Bröer: Höfische Medizin. Strukturen der medizinischen Versorgung eines frühneuzeitlichen Fürstenhofes am Beispiel des Wiener Kaiserhofes (1650–1750), thèse d'habilitation en histoire de la médecine, Heidelberg, Ruprecht-Karls-Universität, 2006, p. 487-488.

Annexes

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Bibliographie

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  • (la) Herman Boerhaave, Epistolæ ad Joannem Baptistam Bassand Medicum Caesareum, Vienne, Officina Krausiana, 1778 (Lire en Ligne) ; édition allemande : Jean Nusch, Hermann Boerhaaves Briefe an Johann Baptist Bassand, kaiserlichen Leibarzt aus dem lateinischen in die teutsche Sprache übersetzt, Francfort et Leipzig, Jacob Bauer, 1781 (Lire en igne.
  • (de) August Hirsch et Ernst Gurlt, Biographisches Lexikon der hervorragenden Aerzte aller Zeiten und Völker, Vienne et Leipzig, 1888, Urban & Schwarzenberg, vol. 6, p. 457.
  • Charles Weiss, « Bassand, Jean-Baptiste », dans Biographie universelle ancienne et moderne. , Paris, 1834, vol 57, p. 262, (Lire en Ligne.

Liens externes

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