Jean-Baptiste Louis Andrault
Jean-Baptiste Louis Andrault, marquis de Maulévrier-Langeron, comte de Chevrières et de Banains, baron d'Oye, seigneur d'Artois, de Chené et de Bons, né le [1] et mort le fut un maréchal de France en 1745 et un ambassadeur extraordinaire de France en Espagne en 1720.
Jean-Baptiste Louis Andrault Marquis de Maulévrier-Langeron | |
Surnom | Maréchal de Langeron |
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Naissance | |
Décès | (à 76 ans) Paris |
Origine | Royaume de France |
Dignité d'État | Maréchal de France |
Distinctions | Chevalier des Ordres du Roi Commandeur de l'Ordre de Saint-Louis Chevalier de la Toison d'or |
Autres fonctions | Ambassadeur extraordinaire pour le roi à la cour d'Espagne |
Famille | Maison Andrault |
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Biographie
modifierOrigines et famille
modifierJean-Baptiste Louis Andrault est un membre de la famille Andrault de Langeron. Il est le fils de François Andrault marquis de Maulevrier-Langeron et de Françoise de La Veuhe[2].
Il épouse, le , Elisabeth Le Camus, fille de Nicolas Le Camus, seigneur de Bligny et de Marie-Elisabeth Langlois, dont deux enfants
- Charles-Claude Andrault (1720-1792) marquis de Maulévrier-Langeron, colonel-lieutenant du régiment d'infanterie de Condé (1743), brigadier (1747), maréchal de camp (1758), lieutenant général (1762), gouverneur des villes et château de Brest de 1755 à 1790, chevalier des ordres du roi (1784)[2].
- Alexandre-Claude-Nicolas-Hector Andrault (1732) dit le comte de Maulévrier-Langeron, colonel du régiment de Foix (1762)[2].
Carrière militaire
modifierIl est nommé le , capitaine[note 1] au régiment des dragons d'Hanvoile[3]. Il rejoint ce régiment et sert comme aide de camp du maréchal Catinat pendant la Campagne de Piémont en 1693, 1694 et 1695[4] .
Il achète, le , au marquis François Marie d'Hautefort, le Régiment d'Anjou[5]. Il est engagé, cette même année, à la tête de son régiment, dans la campagne de Flandres[1] et participe au siège d'Ath qui est prise par Catinat le .
Il est au camp de Coudun en 1798[4]. Et rejoint, en 1701, l'armée d'Allemagne, commandée par François de Neufville de Villeroy[4]. Mais Villeroy n'entreprend pas d'opérations et il rejoint l'armée d'Italie ou il participe au combat de Chieri, le [4].
Il participe, le , à la Bataille de Luzzara[4]. Il est à la prise de Brescello, le ; à celle de Nago, le ; et à celle d'Arco, le [4].
Le , il participe à la tête de son régiment à la bataille de San Sebastiano da Po[6] où Louis-Joseph de Vendôme inflige une sévère défaite à Julio Visconti Borromeo Arreze qui conduisait les renforts promis par Guido Starhemberg, général en chef de l'armée impériale, au duc de Savoie Victor-Amédée II[7].
Il est, le , de la prise de Verceil et de celle d'Ivrée, le [4]. Il reçoit le , le brevet de Brigadier[4].
lieutenant général le et maréchal de France en 1745. Il est ambassadeur extraordinaire pour le roi à la cour d'Espagne en 1720.
Chevalier des Ordres du Roi et commandeur de l'Ordre de Saint-Louis, Andrault était également chevalier de la Toison d'or (Espagne).
Figure | Blasonnement |
Écartelé : aux I et IV d'azur à trois étoiles d'argent qui est d'Andrault ; au II et III d'argent à trois faces vivrées de gueules et une bande d'azur semée de lys dite "de France" brochant sur le tout, qui est de Gentien.[8] |
Bibliographie
modifier- Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, t. Premier (A - Beauj), Paris, Arthus Bertrand, , 502 p. (lire en ligne).
- Louis de Boissy, « Mariage de Charles-Claude Andrault », Mercure de France, (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau, Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Eudore Soulié (Éditeur scientifique), Louis Dussieux (Éditeur scientifique), Charles-Philippe de Chennevières-Pointel (Éditeur scientifique), Anatole de Montaiglon (Éditeur scientifique), Paul Mantz (Éditeur scientifique) et Félix-Sébastien Feuillet de Conches (Éditeur scientifique), Journal du marquis de Dangeau, avec les additions inédites du duc de Saint-Simon publiées par M. Feuillet de Conches, t. 6 (1696,1697,1698), Paris, Firmin Didot frères, , 483 p. (lire en ligne).
- Inconnu, Mémorial de filiation, noblesse et grades et de succession de fiefs et d'armoiries de la maison de Andrault de Langeron, rédigé sur les titres, actes, pièces et originaux des dépôts royaux et publics (Manuscrit), Bibliothèque Mazarine (no Ms 3114), 306 p..
- Pinard (ancien archiviste du ministère de la Guerre), Chronologie historique-militaire, contenant l'histoire de la création de toutes les charges, dignités et grades militaires supérieurs, de toutes les personnes qui les ont possédés, ou qui y sont parvenues, depuis leur création jusqu'à présent. : suite des Maréchaux de France depuis 1675 jusqu'à présent, les Grands Maîtres de l'artillerie, les Colonels généraux de l'infanterie Française, tant delà que deçà les monts et ceux des troupes étrangères, t. troisième, Paris, Clay de Hérissant, , 635 p. (lire en ligne).
- Yves Joseph de La Motte (Monseigneur de La Hode), Histoire Des Révolutions De France, où l'on voit comment cette Monarchie s'est formée, et les divers changements qui sont arrivés par rapport à son étendue et à son Gouvernement. On y a joint des Remarques Critiques, & les Fastes Des Rois De France, depuis Clovis jusqu'à la Mort de Louis XIV., La Haye, Pierre Gosse et Adrien Moetjens, (lire en ligne).
- Joseph Sevin, comte de Quincy et Léon Lecestre (éditeur scientifique), Mémoires du chevalier de Quincy, t. Premier (1690-1703), Paris, H. Laurens, , 426 p. (lire en ligne).
- ,Louis de La Roque, Catalogue historique des généraux français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp. Maréchaux de France depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu'à la fin du Premier Empire., vol. Deuxième fascicule, Paris, Alphonse Desaide, , 216 p. (lire en ligne).
Références et notes
modifierRéférences
modifier- Louis de La Roque 1902, p. 34. [lire en ligne]
- Père Anselme, Potier de Courcy Histoire de la Maison royale de France, Volume 9,Partie 2, 1879, pages 608-611 : généalogie de la famille Andrault de Langeron et de Maulévrier.
- Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles 1820, p. 107. [lire en ligne]
- Pinard 1761, p. 350 [lire en ligne]
- Marquis de Dangeau 1856, p. 54 (). [lire en ligne]
- Chevalier de Quincy 1898, p. 323. [lire en ligne]
- Yves Joseph de La Motte 1738, p. 172 [lire en ligne]
- L'Armorial de l'ancien duché du Nivernais, par Jacques Hyacinthe Georges Richard de Soultrait.
Notes
modifier- En 1690, un régiment de dragons est composé de trois escadrons de quatre compagnies. Chaque régiment possède un état-major composé d'un colonel, d'un lieutenant colonel, d'un major, d'un aide-major et de dix capitaines de compagnie. Chaque compagnie à quatre officiers : un capitaine, un lieutenant, un cornette et un maréchal des logis. Chaque compagnie comprend deux brigadiers, un tambour et trente-sept dragons.