Jean-Joseph Casot
Jean-Joseph Casot, né le à Paliseul, Belgique (alors dans la Principauté de Liège) et décédé le à Québec (Canada) est un prêtre jésuite belge. Missionnaire en Nouvelle-France à partir de 1757, il fut le dernier survivant des missionnaires jésuites envoyés d’Europe au Canada, la Compagnie de Jésus ayant été supprimée en 1773[1],[2].
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Philosophie et théologie |
Activité |
Missionnaire, enseignant, confesseur |
Ordre religieux |
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Biographie
modifierFils de Jacques Casot et Jeanne Dauvin, Jean-Joseph est né le à Paliseul, dans le Luxembourg belge (alors paroisse de la principauté de Liège). Il entre chez les jésuites, comme frère coadjuteur, le et fait son noviciat à Paris.
Envoyé en Nouvelle-France il arrive à Québec en 1757, y servant d’abord le collège des jésuites comme cuisinier. Étant donné le transfert de la Nouvelle-France à la Couronne britannique l’arrivée de jésuites français supplémentaires devient impossible. Aussi Casot est-il nommé responsable de l’école primaire du collège (1761), encore largement occupé par les troupes anglaises.
En 1763, le supérieur, Auguste de Glapion, le nomme économe-procureur de la mission et lui demande de se préparer à recevoir l’ordination sacerdotale, pour suppléer au manque de prêtres dans la région. Il est ordonné prêtre par Jean-Olivier Briand le , à Québec. Il passe le reste de sa vie à administrer les biens de la Compagnie de Jésus en Nouvelle-France tout en étant durant de nombreuses années (1783-1796) confesseur des religieuses de l'Hôtel-Dieu de Québec.
Un des documents laissés par Casot (une lettre?) mentionne pour la première fois la "Rivière des Envies", qui se déverse à Saint-Stanislas dans la rivière Batiscan.
Jusqu'à ses derniers jours il reste actif et gère sagement les biens de la Compagnie de Jésus[3]. Décédé le , à Québec, plus d’une vingtaine d’années après la suppression de la Compagnie de Jésus (en 1773), Casot était le dernier survivant des jésuites de l’ancienne mission de Nouvelle-France.
Durant les dernières années de sa vie et dans son testament[4], il avait tenté de régler le sort des propriétés qui faisaient partie de l'actif des jésuites dans le pays. Malgré ses efforts, sa mort ouvrit une longue période de conflits concernant les biens des jésuites.
Les jésuites revinrent au Canada en 1842, avec Clément Boulanger.
Hommages
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifier- http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?BioId=35917%7CDictionnaire biographique du Canada en ligne, article sur Jean-Joseph Casot
- « Relations des Jésuites », sur Collections de BAnQ, Augustin Coté, éditeur-imprimeur, 1858, 3 volumes (consulté le ) : « Ce qui s'est passé de plus remarquable dans les missions des pères de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France », p. 969
- Avec l'accord des autorités anglaises l'évêque de Québec, Jean-Olivier Briand, garda secret le décret de suppression de la Compagnie de Jésus de Clément XIV (1773). La Compagnie gardait donc une existence légale au Québec en 1800 et Casot est bien mort comme 'jésuite'
- Dans son testament il légua ses biens personnels (c'est-à-dire ceux de la Compagnie de Jésus dont il était le dernier représentant) aux institutions religieuses du Québec: les religieuses ursulines, les sœurs de l'Hôtel-Dieu et les prêtres du séminaire de Québec.
- Toponymie de la ville de Québec