Jean-Louis Berdot
Jean-Louis Berdot est un réalisateur français, qui a essentiellement réalisé des films documentaires[1]. Il a aussi été le cofondateur du master documentaire à l'université Paris-Diderot[2] et s'occupa un temps du festival Biarritz Amérique latine.
Biographie
modifierAprès une thèse de 3e cycle en sciences en 1966 sur les gallates de terres rares[3],[4]il devint professeur de physique à Orléans, il a suivi en parallèle des études théâtrales et obtenu une bourse du CNC pour réaliser premier court-métrage. C'est en 1973 qu'il réalisa son premier documentaire[5]
Entré à Paris 7 en 1971, il a ensuite été le cofondateur du master documentaire à l'université Paris-Diderot[2]
Il s'occupa un temps du festival Biarritz Amérique latine.
Pour lui, « Parce qu'il puise ses images dans le réel, le documentaire se devrait d'être « vrai ». Son histoire témoigne au contraire de multiples arrangements avec la réalité[6] »
Filmographie
modifierDocumentaires
modifier- 1977 : Un peuple, un canal
- 1992 : Desa Kala Patra. Sebatu, village balinais[7]
- 1993 : Albanie, autopsie d'une dictature
- 1995 : Enver Hodja ou l'imposture albanaise[8]
- 1999 : Où vas-tu Albanie ?[9]
- 2010 : Monique Chemillier-Gendreau, parcours d'une combattante de Samia Serri. Commentaires de Jean-Louis Berdot[10]
Court-métrages
modifier- 1970 : Cave canem, image : Henri Czap, son : Dominique Dalmasso, montage : Catherine Barma[11].
- 1983 : Pourrira, avec Michel Aumont et Daniel Laloux, directeur de la photographie Jean-Claude Larrieu[12]
Acteur
modifierCritiques
modifier- Sur Un peuple, un canal : « J.-L. Berdot s’entretient notamment avec les cinéastes du très actif Grupo Experimental de Cine Universitario, dont le directeur, M. Pedro Rivera, commente quelques-uns des films militants réalisés pour dénoncer l’impudence de l’occupant nord-américain. Il constate, devant des images d’agression, de violence, la nécessité, pour l’Amérique latine, d’un cinéma anti-impérialiste dont ce film de Jean-Louis Berdot voudrait être, en Europe, une efficace illustration. » Ignacio Ramonet, Le Monde diplomatique, septembre 1977[13]
- Sur Albanie, autopsie d'une dictature : « La peur plus la manipulation permanente des esprits, tels étaient les principaux ingrédients de cette dictature exemplaire que ce documentaire analyse admirablement. » Ignacio Ramonet, Le Monde diplomatique, janvier 1994[14]
Notes et références
modifier- Film-documentaire.fr, « Jean-Louis Berdot », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )
- « Université Paris Cité| Diderot TV | Jean-Louis Berdot – Les réalités du cinéma documentaire », sur diderot-tv.u-paris.fr (consulté le )
- https://www.worldcat.org/title/etude-de-certains-gallates-de-terres-rares/oclc/493222784&referer=brief_results
- « ISNI 0000000001465687 Berdot, Jean-Louis », sur isni.oclc.org (consulté le )
- « UF CCI - Jean-Louis BERDOT », sur admincci.free.fr (consulté le )
- Université Paris Diderot, « Treize Minutes / Les réalités du cinéma documentaire », sur France Culture, (consulté le )
- SUDOC : http://www.sudoc.abes.fr/cbs/DB=2.1/SRCH?IKT=12&TRM=129877565
- Dominique Vidal, « Stalinisme à l'albanaise », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
- « Où vas-tu Albanie ? / Peuples des Balkans / Peuples invités / Ressources films / Festival de cinéma de Douarnenez - Festival de cinéma de Douarnenez », sur archives.festival-douarnenez.com (consulté le )
- Samia Serri, Jean-Louis Berdot, Monique Chemillier-Gendreau et Michel Alliot, Monique Chemillier-Gendreau: parcours d'une combattante, Université Paris 7 Diderot ,, [dl 2010] (lire en ligne)
- « Le GREC », sur www.grec-info.com (consulté le )
- « Pourrira (1983) », sur www.unifrance.org (consulté le )
- Ignacio Ramonet, « Un film de Jean-Louis Berdot », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le ).
- Ignacio Ramonet, « « Albanie, autopsie d'une dictature » », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le ).