Jean-Louis Luneau
Jean-Louis Luneau, né le à Châteauroux, est un joueur français de rugby à XV évoluant aux postes de deuxième ligne et troisième ligne aile. Après avoir joué à l’Aviron bayonnais rugby pro et au Saint-Jean-de-Luz olympique rugby, Luneau se reconvertit en tant qu'entraîneur, notamment avec la Section paloise et l'Union sportive dacquoise.
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Naissance |
Châteauroux (France) |
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Poste |
Deuxième ligne Troisième ligne |
Période | Équipe | |
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US cheminots dijonnais |
Période | Équipe | M (Pts)a |
---|---|---|
Aviron bayonnais Saint-Jean-de-Luz ol. |
Période | Équipe | |
---|---|---|
1991-1995 1995-1998 1998-2001 2002-2004 2004-2006 |
Aviron bayonnais Section paloise US Dax Section paloise Tarbes PR Saint-Jean-de-Luz ol. Stade dijonnais |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Dernière mise à jour le 12 septembre 2023.
Biographie
modifierCarrière de joueur
modifierNé le [1] à Châteauroux[2], Jean-Louis Luneau a commencé sa carrière de joueur de rugby à XV à l'Union sportive des cheminots dijonnais à l'âge de neuf ans[2]. Déménageant au Pays basque dans les années 1970, il a ensuite évolué au niveau senior sous les couleurs de l'Aviron bayonnais et du Saint-Jean-de-Luz olympique rugby, principalement en deuxième et troisième ligne[3]. Son parcours atypique l'a également conduit à exercer divers métiers, notamment plombier chauffagiste, docker, livreur et ajusteur, notamment chez Dassault Aviation à Anglet, mais a toujours maintenu son lien avec le rugby[3].
Carrière d'entraîneur
modifierAprès sa carrière de joueur, Jean-Louis Luneau s'est tourné vers une carrière d'entraîneur. Il a débuté avec les juniors de l’Aviron bayonnais rugby pro, puis a rapidement gravi les échelons pour prendre en charge l'équipe première avec qui il remporte la Coupe André-Moga en 1995, face à la Section paloise.
En 1995, Luneau prend la direction de la Section paloise avec Francis Léta[4]. Michel Montori était initialement favori pour le poste[5].
Le duo basé au Pays basque impose un jeu de mouvement et mène le club béarnais jusqu'à la victoire en Coupe de France de rugby à XV 1996-1997 (1re édition des 4 disputées de 1997 à 2000 de la Coupe de France Yves-du-Manoir[2]). Au niveau continental, le dup atteint les quarts de finales en Championnat de France de rugby à XV 1996-1997. La Section est éliminée en phases de poules de la Coupe d'Europe la 1996-1997.
La saison suivante, Luneau et Léta sont reconduits[6]. Ils mènent les Sectionnistes en demi-finale de la Coupe d'Europe en 1997-1998, mais manquent de peu la qualification pour l'édition de l'année suivante, en raison d'un classement insuffisant en championnat de France de rugby à XV 1997-1998. Léta et Luneau remettent en cause le recrutement et quittent le club[7].
Luneau rejoint ensuite l'US Dax en 1998[8],[9] en duo avec Jean-Philippe Coyola[9], contribuant à leur succès et à leur réputation pour un rugby dynamique[10]. En milieu de saison 2001-2002, alors que les performances ne sont pas au rendez-vous et qu'une relégation historique se profile, le duo d'entraîneurs est écarté du banc sous la pression des joueurs[11]. Ils sont tous les deux limogés en [12].
Luneau est de retour à la Section en 2002 pour occuper un poste de directeur technique, un rôle qu'il avait toujours souhaité obtenir[13]. Il est passionné par la formation et la planification à long terme, tout en comprenant l'importance de remporter des succès immédiats. Dans son nouveau rôle, il a la responsabilité de superviser la stratégie globale du club, en établissant des liens entre les différentes équipes et en veillant à une organisation uniforme, de la formation des jeunes cadets jusqu'aux joueurs professionnels[14].
Le duo Francis Léta et Luneau entraîne par la suite le Tarbes Pyrénées rugby de 2004 à 2006[15].
Luneau prend ensuite les rênes de club de Fédérale 1, avec des rôles au Saint-Jean-de-Luz olympique rugby et au Stade dijonnais[16].
Autres activités
modifierTout au long de son activité dans le monde du rugby, Jean-Louis Luneau est resté profondément enraciné dans les valeurs du monde ouvrier qui ont façonné sa vie et sa carrière[2]. Son engagement dans le syndicalisme rugby lui a valu le rôle de président du Regroupement des entraîneurs et éducateurs de rugby de 2007 à 2013, où il a continué à défendre les droits des techniciens professionnels du rugby[17].
Notes et références
modifier- Philippe Morin, « Interview Jean-Louis Luneau », sur reportages.rugby.free.fr, (consulté le ).
- Philippe Rochette, « Jean-Louis Luneau usine pour le rugby. Cet ouvrier entraîne Pau, qui affronte Castres en 8e de finale du championnat. », Libération (consulté le ).
- Arnaud Dejeans, « Mourir pour des idées, mais pas pour le rugby », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
- Arnaud Requenna, « Le pari de l'instit et de l'ouvrier », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Georges Duthu, « Leta - Luneau, c'est la paire d'entraîneurs », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
- Georges Duthu, « Léta - Luneau, le bon choix », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
- Jean-Marc Monbeig, « Le « J'accuse » de Léta », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
- « Aguirre guerrier palois », Libération, (consulté le ).
- Nicolas Stinal, « Peu importe Montferrand », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Dussarrat 2003, p. 76.
- « Les entraîneurs de Dax limogés », Libération, (consulté le ).
- Jean-Marc Monbeig, « Luneau, garant du club », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
- Gilles Rillade, « Retour en Force », Sud Ouest, (lire en ligne).
- « Luneau désavoué par son effectif », La Dépêche du Midi (consulté le ).
- « rugby. Fédérale 1. Stade dijonnais-Tyrosse (demain à 15 heures) vu par Jean-Louis Luneau.. « Ça se jouera au mental » », Le Bien public (consulté le ).
- « Tech XV : Luneau président », sur rugbyrama.fr (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Liens externes
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