Jean-Louis Richter

général de division d’origine genevoise du Premier Empire

Jean-Louis Richter, né le à Genève (République de Genève), mort le à Paris, est un maréchal de camp d’origine genevoise du Premier Empire.

Jean-Louis Richter
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Richter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
République de Genève (à partir du )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

États de service

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Il entre en service le , comme capitaine de dragon dans la légion des Allobroges, il sert cette année là dans l’armée des Alpes, puis au siège de Toulon.

Le il passe au 15e régiment de dragons, et il fait partie de l’an II à l’an IV de l’armée des Pyrénées orientales. Début 1796 il est affecté à l’armée d’Italie, il se trouve au passage du pont de Lodi le , et le suivant il est blessé d’un coup de feu à la tête, en chargeant les rebelles dans les rues de Pavie. Il se distingue aux affaires de Lonato les 2 et , de Castiglione le , et de Rovereto le . Il se fait encore remarquer sous les murs de Mantoue, aux batailles d’Arcole du 15 au et du Tagliamento le . En 1798 il participe à la Campagne d'Égypte, et il est promu chef d’escadron le .

De retour en France après la capitulation d’Alexandrie du , il est envoyé en garnison à Thionville et Sélestat. Il devient major au 22e régiment de dragons le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Pendant les ans XII et XIII il sert à l’armée des côtes de l’Océan, et en l’an XIV à la Grande Armée. Il se couvre de gloire le à la bataille d’Austerlitz, à la tête du 1er régiment provisoire de dragons, dont il venait de prendre le commandement.

Il est nommé colonel le au 3e régiment de cuirassiers, et le il combat à Eylau. Il est fait officier de la Légion d’honneur le , et le il se trouve à Friedland. Il est créé baron de l’Empire le , et le il est blessé à la bataille d'Essling. Les 5 et suivant il est à la bataille de Wagram, et il est promu général de brigade le . Rattaché à la division du général Nansouty, il fait la campagne de Russie, et il s’illustre à la bataille de la Moskova le .

De retour en France le , il rejoint le 1er mars suivant, la 2e division du 1er corps de cavalerie de la Grande Armée, et le il prend le commandement du département de la Moselle. Lors de la première Restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et il est naturalisé français le .

À son retour de l’île d’Elbe, l’Empereur lui confie le commandement supérieur de la place de Longwy, et le rappelle au commandement du département de la Moselle le .

Lors de la seconde Restauration, le roi le maintient dans son poste par décision du . Le il devient lieutenant de roi de 1re classe à Metz, et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . Il est admis à la retraite le , et il est nommé lieutenant-général honoraire le . Il est compris dans le cadre de réserve de l’état-major général le , et il est réadmis à la retraite le .

Il meurt le , à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (54e division).

Dotation

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  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur le Trasimène.

Armoiries

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Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Jean-Louis Richter et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

D'argent à quatre cantons égaux, le premier d'azur à trois étoiles à huit pointes d'or deux et une, le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième de gueules à la pyramide d'argent soutenue de sinople ; le quatrième d'azur au dextrochère d'or armé d'un cimeterre d'argent et mouvant du flanc sénestre d'une nuée aussi d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu et verd en bordures seulement.

Notes et références

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Voir aussi

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Sources

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Liens externes

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