Jean Marcel

professeur, essayiste, romancier et critique littéraire québécois.
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Jean-Marcel Paquette (1941-2019), né à Montréal, Canada, davantage connu sous son nom de plume Jean Marcel, était professeur, essayiste, romancier et critique littéraire québécois[1].

Jean Marcel
Jean Marcel lors d'une conférence à l'Université Chulalongkorn, en 2012.
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
BangkokVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Marcel PaquetteVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Jean Marcel a fait ses études à l'Université McGill et au Centre d'études supérieures de civilisation médiévale de l'Université de Poitiers avant de devenir professeur de littérature médiévale au Département de littératures de la Faculté des lettres de l'Université Laval où il a travaillé entre 1968 et 2000.

Il a été membre du Conseil de la langue française du Québec de février 1978 à mai 1984[2]. Cependant, en janvier 2000, il a fortement critiqué une publication de cet organisme québécois créé par la loi 101[3].

Sa carrière d'écrivain débute en 1973 quand il publie Le joual de Troie, un essai percutant qui déconstruit le mythe du joual au Québec. Sa renommée s'agrandit avec la parution de Hypatie ou la fin des dieux, un ouvrage qui retrace le destin tragique d'Hypatie, célèbre philosophe et mathématicienne de l'Antiquité.

Écrivain prolifique, il a signé une vingtaine d'autres ouvrages, parmi lesquels se distingue sa réécriture du Ramakien, publié sous le titre Sous le signe du singe. Ce grand récit mythique thaïlandais, est la version siamisée du Ramayana, le plus ancien poème de l'Inde (env. 1000 ans av. J.-C.). Ce travail titanesque lui a pris 10 ans.

Il a également traduit et interprété Le Chant de Gilgamesh, et les textes du Ring de Wagner. Ses domaines de prédilection étaient les récits mythologiques et la littérature du Moyen Âge. Il a vécu la dernière partie de sa vie en Thaïlande où il a poursuivi l'écriture de son œuvre et a fait rayonner la littérature québécoise. Il est décédé à l’hôpital Ramathibodi de Bangkok le [1].

Honneurs

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Œuvres

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Notes et références

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  1. a et b Jean-François Nadeau, « Décès du médiéviste et essayiste Jean Marcel », sur Le Devoir, (consulté le )
  2. Gérard Lapointe, Conseil de la langue française, 1978-1998, Québec, Conseil de la langue française, 1998, p. 64.
  3. Jean Marcel, « L’indicateur de langue d'usage public », L'Action nationale, vol. XC, no. 1, janvier 2000, p. 45-52.

Annexes

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Liens externes

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