Jean-Marie Gelin
Jean-Marie Gelin, né le à Champlecy (Charolais, actuel département de Saône-et-Loire), mort le à Charolles, est un homme politique de la Révolution française.
Jean-Marie Gelin | |
Fonctions | |
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Député de Saône-et-Loire | |
– (1 an et 21 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Champlecy (Saône-et-Loire) |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Charolles (Saône-et-Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Gauche Montagne |
Profession | Notaire |
députés de Saône-et-Loire | |
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Biographie
modifierFils d'André G., bourgeois de Champlecy, Jean-Marie Gelin est notaire royal et conseiller contrôleur au bailliage de Charolles.
Mandat à la Législative
modifierLa France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791. Le même mois, Jean-Marie Gelin, alors administrateur de Saône-et-Loire, est élu député du département, le quatrième sur onze, à l'Assemblée nationale législative[1].
Il siège sur les bancs de la gauche de l'Assemblée. Dès le début de son mandat, il est admis au sein du club des Jacobins[2]. En février 1792, il vote en faveur de la mise en accusation de Bertrand de Molleville, le ministre de la Marine[3]. En avril, il vote pour que les soldats du régiment de Châteauvieux, qui s'étaient mutinés lors de l'affaire de Nancy, soient admis aux honneurs de la séance[4]. En août, il vote en faveur de la mise en accusation du marquis de La Fayette[5].
La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries ; Louis XVI est suspendu et incarcéré à la tour du Temple avec sa famille.
Mandat à la Convention
modifierEn septembre 1792, Jean-Marie Gelin est réélu député de Saône-et-Loire, le premier sur onze à la Convention nationale[6]. Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[7]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[8]. En mai de la même année, il est également absent lors du scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[9]. Après la chute de Robespierre, Gelin siège parmi les « derniers montagnards » ; il signe la demande d'appel nominal lors de l'insurrection du 12 germinal an III[10].
Sous le Directoire
modifierEn germinal an VI (avril 1798), Jean-Marie Gelin est élu député de Saône-et-Loire au Conseil des Anciens. Son élection est invalidée par la loi du 22 floréal an VI qui écarte du Conseil des Anciens et du Conseil des Cinq-Cents une centaine de députés de tendance jacobine.
Sources
modifier- « Jean-Marie Gelin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes
modifier- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 43.
- Aulard, François-Alphonse (1849-1928), « La Société des Jacobins : recueil de documents pour l'histoire du club des Jacobins de Paris. Tome 3 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1889-1897 (consulté le )
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 39, séance du 8 mars 1792, p. 494.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 41, séance du 9 avril 1792, p. 406.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 582.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 57.
- Froullé, Jacques-François (≈1734-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 74.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 537.
- Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, vol. 229, no 1, , p. 385–404 (DOI 10.3406/ahrf.1977.1009, lire en ligne, consulté le )
Article connexe
modifierLien externe
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- Ressource relative à la vie publique :