Jean-Michel Chazine

ingénieur français devenu ethno-archéologue

Jean-Michel Chazine, né le , est un ethnoarchéologue, ingénieur de recherche au CNRS et au CREDO.

Biographie

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Titulaire d'un diplôme d'ingénieur physico-métallographe, Jean-Michel Chazine travaille d'abord dans l'industrie de l'eau de 1969 à 1973. Il change ensuite d'orientation et aborde l'ethnoarchéologie en travaillant en muséographie au musée de l'Homme et au musée des Arts africains et océaniens de 1973 à 1979, ainsi qu'en Polynésie française en 1974[1].

Il crée et dirige le département Archéologie de Tahiti de 1979 à 1982 puis conduit plusieurs programmes de recherche sur les atolls des Tuamotu et des îles basses du Pacifique en général.

En 2001, il reçoit la médaille de cristal du CNRS[2]. Il participe, avec Luc-Henri Fage et Pindi Setiawan, à la découverte d'un art rupestre imprévu et exceptionnel dans la province indonésienne de Kalimantan oriental sur l'île de Bornéo à partir de 1994. Il est également à l'origine avec Arnaud Noury, d'un logiciel permettant de sexuer les empreintes palmaires[3]. Fin 2007, grâce à une information transmise par une association humanitaire et écologique (Precious Planet), il redécouvre des peintures rupestres probablement dédiées à des rites de fécondité à Misool dans les îles Raja Ampat en Indonésie[1], peintures dont on trouve le premier signalement au XVIIe siècle.

Bibliographie, filmographie

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Notes et références

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  1. a et b Jean-Michel Chazine sur futura-sciences.com
  2. Prix Cristal 2001.
  3. Découverte de la grotte de Bornéo et développement du logiciel
  4. Isabelle Leblic, « Bornéo. La mémoire des grottes, de Luc-Henri Fage et Jean-Michel Chazine », Journal de la Société des Océanistes,‎ 1er semestre 2012 (lire en ligne).

Liens externes

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