Jean-Pascal Imsand

photographe suisse

Jean-Pascal Imsand est un photographe suisse, né le à Lausanne et mort le dans la même ville.

Jean-Pascal Imsand
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Biographie
Naissance
Décès
(à 33 ans)
Lausanne
Nationalité
Activité
Père

Biographie

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Origines et famille

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Jean-Pascal Imsand naît le à Lausanne, dans le canton de Vaud. Il est originaire de Münster, dans le canton du Valais[1]. Son père est le photographe et reporter Marcel Imsand[1] ; sa mère est née Mylène Dirac[2].

Il épouse la comédienne Sabina Scullari en 1987[1].

Formation

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Il étudie le graphisme à l'école des arts appliqués de Bâle (de) de 1977 à 1979[1], formation qu'il interrompt[3] pour faire un stage de lithographe dans l'atelier de Pietro Sarto à Saint-Prex, dans le canton de Vaud[1], jusqu'en 1984[4].

Parcours professionnel

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Il apprend la photographie en autodidacte et exerce en tant qu'indépendant à partir de 1985[1]. Il se distingue par sa maîtrise du photomontage, au moyen duquel il réalise des images d'un puissant onirisme[1].

De 1987 à 1994, il est responsable de la photographie au Forum économique mondial de Davos. Il y dirige notamment Yves Leresche[4].

Établi à Zurich en 1989, il documente la vie urbaine jusque dans ses aspects les plus insoutenables[1], notamment les toxicomanes dans son dernier projet, intitulé Im Kreis 5. En 1989 et 1990, il réalise le livre Lausanne une Jeunesse avec Frédéric Pajak[4]. L'année suivante, il réalise un travail, exposé à Lausanne et Fribourg, sur les saisonniers travaillant dans le domaine ferroviaire[4].

Il participe, dans les années 1990, au renouveau de la photographie d'auteur dans la presse quotidienne suisse (Le Nouveau Quotidien, Tages-Anzeiger, Neue Zürcher Zeitung), mais publie également dans des revues plus traditionnellement consacrées à la promotion de l'image, notamment Du (de)[1].

Il se suicide[4] le (dans la nuit du 28 au 29[5]) à Lausanne, à l'âge de 33 ans[1].

Distinctions

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  • 1986 et 1990 : bourse fédérale des arts appliqués[6]

Postérité

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Une fondation à son nom est créée à Winterthour, dans le canton de Zurich, et met sur pied une rétrospective de son travail, exposée à Winterthour en 2004[8], au Musée de l'Élysée à Lausanne en 2004–2005[9] et à l'Institut suisse de Rome et de Venise en 2006[4].

Publications

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Sylvain Malfroy, « Jean-Pascal Imsand » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Daniel Girardin, « Marcel Imsand » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Jean-Claude Péclet, « Imsand. Prénom : Jean-Pascal », L'Hebdo,‎ , p. 46 à 49 (lire en ligne)
  4. a b c d e f et g Daniel Girardin, « Jean-Pascal Imsand », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, .
  5. Bertil Galland, « Adieu à Jean-Pascal Imsand » (avec photo), Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  6. a et b Christophe Fovanna, « Décès du Lausannois Jean-Pascal Imsand », Journal de Genève,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  7. X. P., « Imsand Jr. récompensé », Journal de Genève - Samedi littéraire,‎ , p. IV (lire en ligne)
  8. Annick Chevillot, « Fragile comme un nuage », Le Matin,‎ , p. 68 (lire en ligne)
  9. Annick Chevillot, « Jeker-Imsand, ou l'image au noir », Le Matin,‎ , p. 56 (lire en ligne)
  10. Luc Debraine, « Jean-Pascal Imsand, photographe de passage », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  11. Françoise Jaunin, « À Ballens, l'obscur théâtre urbain du photographe Jean-Pascal Imsand », 24 heures,‎ , p. 31 (lire en ligne)

Liens externes

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