Jean-Paul Clébert

écrivain
Jean-Paul Clébert
Naissance
Neuilly-sur-Seine
Décès (à 85 ans)
Oppède
Activité principale
Distinctions
prix littéraire de Provence, pour l'ensemble de son œuvre en 1988
Auteur
Langue d’écriture français
Mouvement surréalisme

Œuvres principales

  • 1952 : Paris insolite, Denoël, réédition Attila 2009
  • 1962 : Les Tziganes, Arthaud
  • 1966 : Provence antique, 1 : des origines a la conquête romaine, Laffont
  • 1970 : Provence antique, 2 : l'époque gallo-romaine, Laffont
  • 1984 : Mémoire du Luberon, Herscher
  • 1992 : Guide de la Provence mystérieuse, Sand et Tchou
  • 1992 : Provence antique, 3 : Aux temps des premiers chrétiens, Laffont
  • 1993 : Provence, Éditions de La Martinière
  • 1995 : La Durance, Privat
  • 1996 : Dictionnaire du Surréalisme, Seuil
  • 1998 : Vivre en Provence, Éditions de l'Aube
  • 2004 : Histoires et légendes de la Provence mystérieuse, Sand & Tchou
  • 2007 : Marie Madeleine en Provence, Éditions Oxus

Jean-Paul Clébert, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le [1],[2] à Oppède[3], est un écrivain français.

Il a vécu à Bonnieux et à Oppède au pied du massif du Luberon, à partir de 1956.

Biographie modifier

Après avoir fait ses études dans une institution religieuse, Jean-Paul Clébert rejoint la Résistance française en 1943, il a 16 ans[4]. Après la Libération, il passe six mois en Asie puis revient en France. Il mène alors une vie clandestine dans l´univers des clochards[4], ce qui lui inspire son premier essai, Paris insolite (1952), qu'il dédie à ses compagnons de dérive Robert Giraud et Robert Doisneau. Une édition illustrée de photos de Patrice Molinard et mise en page par Massin paraît en 1954.

Oppède, résidence de l'écrivain, au cœur du Luberon.

Il passe encore quelque temps dans la capitale où il fréquente les derniers surréalistes[5] et certains des cafés de Saint-Germain-des-Prés où se retrouvaient quelques-uns des participants de l'Internationale lettriste, préfiguration de l'Internationale situationniste[6]. Durant deux ans, il est reporter en Asie pour Paris Match et pour France-Soir[7], avant de se retirer en 1956 dans le Luberon.

Il s'intéresse alors à l'histoire du Midi de la France et de la Provence[4]. Il est enterré au cimetière de Bonnieux.

Prix et distinctions modifier

  • 1988 : Prix littéraire de Provence pour l'ensemble de son œuvre sur cette région

Publications modifier

Notes et références modifier

  1. Thomas Vincy, « Décès de Jean-Paul Clébert », sur Livres Hebdo (consulté le )
  2. « JEANNIN Pierre Noel Louis », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. « Jean-Paul Clébert, écrivain », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c « Jean-Paul Clébert », sur Fluctuatnet (consulté le ).
  5. Source manquante.
  6. Lire à ce propos Les bouteilles se couchent de Patrick Straram, éditions Allia, 2006, page 132, où est seulement évoquée la figure de Jean-Claude Guilbert, un des personnages de Paris Insolite, pilier du bistrot Chez Moineau où se retrouvaient les jeunes lettristes.
  7. « La Provence dit adieu à Jean-Paul Clébert », Jean-Pierre Thiollet, France Soir, 23 septembre 2011.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier