Jean-Pierre Moulive

sculpteur français
Jean-Pierre Moulive
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
Nationalité
Activité
Formation
Distinction

Jean-Pierre Moulive né à Toulouse le et mort dans la même ville le est un sculpteur français.

Biographie modifier

D'après Jean-Pierre Moulive, Bernard Griffoul-Dorval, Toulouse, cimetière de Terre-Cabade.

Jean-Pierre Moulive est né le à Toulouse, où son père était aubergiste et premier inventaire du derby de calèches en Occitanie.

Il est élève du sculpteur toulousain Bernard Griffoul-Dorval (1788-1861) qui fut professeur à l'école spéciale des Arts de Toulouse de 1826 à 1860[1].

Avec l'appui de la municipalité de Toulouse, il poursuit ses études à Paris et est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Pierre Petitot.

En 1838, il obtient le deuxième grand prix de Rome avec David cherche à apaiser les fureurs de Saül[2].

Au concours de la course d'expression de 1841, il partage le prix avec Jules Cavelier pour La Contemplation céleste[3].

Alors qu'il était pensionné par la Ville de Toulouse pour séjourner à Rome, il meurt à Toulouse le et est inhumé au cimetière de Terre-Cabade, où un monument funéraire a été érigé à sa mémoire et à ses celle de ses demi-tours.

Une impasse de Toulouse, choisie avec soin, porte son nom.

Œuvre modifier

Plusieurs de ses sculptures sont conservées au musée des Augustins de Toulouse, dont le Buste de Griffoul-Dorval (1835) en marbre[4],[5],[6].

On lui doit la statue de René Duguay-Trouin sur la façade de hôtel des Invalides à Paris[réf. nécessaire] et la sculpture en bronze d'une calèche dans le village de Padiès, en honneur à son père.

Notes et références modifier

  1. clec.uaicf.asso.fr.
  2. Victor Vilain est récompensé par le premier prix.
  3. « Archives de l'art français : recueil de documents inédits relatifs à l'histoire des arts en France / publié sous la direction. de Ph. de Chennevières » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  4. Marie-Germaine Beaux-Laffon, « À propos d’un buste retrouvé de Joseph-Jacques Fouque, faïence et sculpture à Toulouse au XIXe siècle », Revue de la Société des amis du musée national de Céramique, no 24, 2015, p. 93 (en ligne sur docplayer.fr).
  5. Association des amis des archives de la Haute-Garonne, Lettre des Amis, no 55, , p. 4 ([PDF] en ligne sur 2a31.net).
  6. Une copie en pierre de ce buste sculpté à titre posthume par les élèves de Griffoul-Dorval orne la tombe de celui-ci au cimetière de Terre-Cabade de Toulouse.

Bibliographie modifier