Jean-Serge Brisson

personnalité politique canadienne

Jean-Serge Brisson (né le 28 juin 1954) est un militant politique canadien, un défenseur de la réforme fiscale, un homme politique et un auteur. Il a été un ancien chef du Parti libertarien du Canada et pour son implication à la notoriété nationale dans la décennie des années 1990 concernant son opposition afin que les entreprises soient forcées de percevoir la taxe de vente provinciale (TVP) sans être rémunérées.

Jean-Serge Brisson
Fonctions
14e chef du Parti libertarien du Canada

(9 ans)
Prédécesseur Robert Morse (intérim)
Successeur Dennis Young
Biographie
Date de naissance (70 ans)
Nationalité canadien
Parti politique Parti libertarien du Canada
Parti libertarien de l'Ontario
Entourage Marc-Antoine Gagnier (neveu)
Profession Radiateur

Jean-Serge Brisson

Biographie

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Jeunesse

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Né à la campagne près du village d’Embrun, en Ontario, un petit village à l’est d’Ottawa, et il a grandi dans une ferme laitière[1].

Il décrit ses premières expériences en rapport les emplois et les patrons, malgré l’empêchement d’un emploi par un patron.

Il décide qu’il préfère plutôt créer sa propre entreprise et être son propre patron. Il a d’abord fait son apprentissage de technicien de radiateurs et, en 1974, il a ouvert sa propre entreprise à Embrun, Independent Radiator Co.

Vie politique

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Candidat libertarien

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Il a été candidat pour le Parti libertarien du Canada et le Parti libertarien de l'Ontario dans les deux circonscriptions ceux de Glengarry—Prescott—Russell et Ottawa-Sud. Il n’a jamais été élu au provincial et au fédéral.

En 2004, bien qu’il soit le chef du Parti libertarien et qu'il ne peut pas se présenté aux élections fédérales en raison de son fonction du conseiller municipal de la municipalité ontarienne de Russell dans l'est de l'Ontario[2].

Chef du Parti libertarien du Canada

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Il a été élu chef du parti en 1999 jusqu’il reste en fonction, c’était le dimanche 18 mai 2008. M. Brisson s’attribue le mérite d’avoir organisé le parti pour qu’il puisse se réinscrire en tant que parti officiel auprès d’Élections Canada et d’avoir présenté plus de candidats.

Conseiller municipal

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Après trois tentatives infructueuses (dont un échec de justesse en 2000), il a été élu au conseiller municipal de la Municipalité de Russell en novembre 2003 avec 1 639 votes.

Pour son rôle du conseiller municipal, il s’opposa à la loi municipale qui exigeait que tous les employés du gouvernement local maitrisent le français et l’anglais.

Il n’a pas réussi de se faire réélire lors des élections municipales ontarienne de 2006.

Lors des élections municipales du lundi 25 octobre 2010, il s’est présenté sans succès pour la dernière fois aux élections municipales. Avec 1 045 voix, il s’est classé neuvième sur les neuf candidats en lice pour les quatre ensembles de conseils.

Opposition à la collecte de la TVP

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Au début des années 1990, il refuse à plusieurs reprises de continuer à percevoir la taxe de vente provinciale (TVP), en proposant au premier ministre néo-démocrate de l’Ontario Bob Rae du Nouveau Parti démocratique, selon laquelle la perception des économies aux petites entreprises qui consiste au gouvernement comme l’esclavage. De plus, les progressistes-conservateurs de Brian Mulroney ont introduit la taxe sur les produits et les ventes (TPS) au Canada pour remplacer la taxe de vente sur le secteur manufacturier.

M. Brisson soutient que les clients devraient eux-mêmes envoyer leurs impôts au gouvernement de l’Ontario, que le gouvernement de l’Ontario exige toutes les entreprises facturent la taxe de vente lorsqu’un client achète un bien ou un service depuis 1961, puis envoient cet argent au gouvernement.

M. Brisson a déclaré qu’il n’avait jamais accepté d’être embauché comme percepteur d’impôts pour le gouvernement provincial, mais s’il devait faire leur travail, il s’attendait à être payé tant que les autres percepteurs d’impôts provinciaux, à l’époque, le tarif de l’atelier de M. Brisson était d’environ 30 $ l’heure.

Cependant, le gouvernement n’a pas voulu payer les entreprises pour les responsabilités supplémentaires qui leur incombaient, ce qui, selon M. Brisson, constituait une forme d’esclavage.

Jean-Serge Brisson a documenté son expérience pour son livre de politique anglophone intitulé Tea Party of One: All Governments Invited.

En 1994, il prétend avoir cessé de produire des déclarations de revenus[3].

Résultat électoraux au conseil municipal de Russell en 2010

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Place Candidats Vote %
1. Érik Bazinet 2634 15
2. Pierre Leroux 2547 14
3. Craig Cullen 2322 13
4. Jamie Laurin 2305 13
5. Jim Cooper 2242 13
6. Donald Saint-Pierre 1749 10
7. Raymond Saint-Pierre 1278 7
8. Jacques Aubé 1107 6
9. Jean-Serge Brisson 1045 6

Vie personnelle

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Il est un francophone et un défenseur aux droits des francophones[4],[5]. En 2012, son atelier de réparation pour les radiateurs a été critiqué concernant une affiche uniquement ses services répertoriés en français.

Il est l’oncle de Marc-Antoine Gagnier, également connu un grand écrivain, un animateur de radio et qui a été auparavant un candidat politique à trois reprises[6].

Notes et références

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  1. (en) « Libertarian Party Candidates - Jean-Serge Brisson | Official Site of the Libertarian Party of Canada » [archive du ], Libertarian.ca (consulté le )
  2. Susan Harada, The Canadian General Election of 2004, Dundurn Press, , 192 p. (ISBN 1-55002-516-3), « The "Others": A Quest for Credibility »
  3. (en) Steve MacNaull, « Refusing to be a tax collector », sur Daily Courier, (consulté le )
  4. Philippe Orfali, « Le mouvement anti-francophone est bien vivant en Ontario », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  5. (en)Erik White, « Ontario Francophone services debate sees return of 'anti-French, anti-minority' groups », CBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. https://www.facebook.com/Pageofficielle.MarcAntoine/photos/pb.100063403512883.-2207520000/697948013900476/?type=3