Jean Étienne Benoît Duprat

général français

Jean Étienne Benoît Duprat, né le à Avignon et tué le à Wagram, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Étienne Benoît Duprat
Surnom Duprat aîné
Naissance
Avignon (Vaucluse, France)
Décès (à 57 ans)
Wagram (Autriche)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911809
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile

Biographie

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Colonel dans les troupes papales lors de la réunion d'Avignon à la France le , il devient chef de légion dans les gardes nationales de Vaucluse en 1792. Il entre dans l'administration civile, et est impliqué, ainsi que son frère cadet, le Conventionnel girondin Jean Duprat (guillotiné le ) dans les atrocités des massacres de la Glacière (16 et ), aux côtés du peu recommandable Jourdan Coupe-Tête. Le , il prononce un discours sur la Révolution et la position actuelle d'Avignon et du Comtat. Ce discours sera prononcé au Cercle patriotique de Marseille lors d'une la séance publique et extraordinaire convoquée à cet effet[1].

Plus modéré que son frère, il est nommé adjudant-général chef de brigade provisoire par les représentants en mission Beffroy et Poultier le , à l'armée d’Italie. Confirmé dans son grade par le comité de salut public le , il doit cesser ses fonctions et est suspendu le , après l'arrestation de son ami Rovère.

Il est réintégré dans son grade le , mais reste sans emploi. Le , il sert comme volontaire auprès du général Berruyer en Italie jusqu'au , puis auprès du général Kellermann en 1798. Il est remis en activité à l'armée de Mayence le , puis il est affecté à l'armée du Danube le . Il combat à Stockach le , rejoint la division Vandamme le , fait capituler le fort de Hohentwiel le 1er mai, sert à Moesskirch le , et passe chef d'état-major de la division Richepanse fin 1800. Il est mis en non activité le .

Du à , il accompagne, comme volontaire, le général Kellermann fils dans son inspection des troupes à cheval de l'armée d'Italie. Il est réadmis au nombre des adjudants commandant le , compris comme disponible le , il est employé à la réserve de cavalerie du camp de Saint-Omer le . Il est fait officier de la Légion d'honneur le . Le , il est employé dans la 15e division militaire, et le au corps d'armée de réserve du maréchal Kellermann. De retour dans la 15e division militaire le , il est nommé chef d'état-major de l'armée de réserve à Mayence le suivant. Le , il est employé au corps d'Oudinot, puis comme chef d'état-major de la 1re division de ce même corps d'armée en Allemagne le . Il est promu général de brigade le , au 2e corps de la Grande Armée, et il est tué à la bataille de Wagram le [2].

Il est l'un des vingt-deux généraux et amiraux vauclusiens de la Révolution et de l'Empire.

Jean Étienne Benoît Duprat est à l'origine, avec son frère Jean, d'une grande famille avignonnaise, enrichie notamment dans le commerce des soies et la Caisse d'épargne d'Avignon.

Il a trois enfants. Sa fille Agathe-Thérèse-Sophie Duprat, née à Paris et morte à Avignon le à l'âge de 80 ans, est inhumée au cimetière Saint-Véran de la ville (carré 12, rangée Nord, tombe 11).

Le palais des Papes, transformé en caserne au XIXe siècle, de 1881 à 1900, sera rebaptisé « Caserne Duprat » en son honneur.

Son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile, colonne 19, deuxième ligne, pilier est[3].

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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