Jean Antoine Joseph Davillier

Jean Antoine Joseph, baron[1] Davillier (Montpellier, - Paris, ), est un banquier et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Jean Antoine Joseph Davillier
Fonction
Pair de France
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Davillier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Banquier, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Fratrie
Autres informations
Parti politique

Biographie

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Fils aîné de Jean Davillier (1712-1762), négociant à Montpellier et d'Anne Auverny (1729-1806), issue d'une famille de banquiers à Naples, Jean Antoine Joseph Davillier, manufacturier[2], s'associa avec son frère cadet, Jean Charles Joachim, dans la Maison Gros, Davillier, Roman et Cie qui devient, par la suite Gros, Davillier, Odier et Cie[3]. Cette maison de négoce et de banque possédait en 1802 la manufacture de Wesserling, spécialisée dans la toile. En 1792, une banque Jacques Davillier ouvre à Bordeaux mais Jean-Charles ouvre la filiale parisienne en 1798.

Attaché aux institutions de l'Empire[1], il fut appelé, par Napoléon Ier, le , à faire partie de la Chambre des pairs dite « des Cent-Jours ». Il ne tint qu'une trace très restreinte dans l'histoire parlementaire française et n'eut pas d'autre rôle politique[1].

En 1821, il investit dans la recherche de charbon dans le bassin houiller sous-vosgien pour alimenter sa manufacture de Wesserling et concurrencer les houillères de Ronchamp. Il participe à la fondation de la Compagnie départementale du Haut-Rhin pour la recherche de houille en 1822. Ces recherches sont infructueuses[4].

Il est membre du conseil d'escompte de la Banque de France (VIIIe siège) du à sa mort[3].

Il meurt le à Paris, et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (40e division)[5],[6].

Davillier avait épousé (sans postérité), le 15 floréal an III () Julie Marie Pierrette Anthoine (1771-1849), femme d'esprit[2] qui tenait un salon littéraire et politique de tendance bonapartiste. Sa veuve se remaria, mais, après sa mort, elle fut inhumée aux côtés de son premier mari[3].

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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