Jean Barreteau

joueur français de rugby
Jean Barreteau
Description de l'image Jean_Barreteau.png.
Fiche d'identité
Nom complet Jean Ernest Francois Barreteau
Naissance
Lasserre (France)
Décès (à 88 ans)
Agen (France)
Poste XV : arrière
XIII : arrière
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
XV
1936-1942
1944-1945
XIII
1945-1949
1949-1949
1949-1960

U.S. Nérac
U.S. Fumel

R.C. Roanne
Toulouse olympique XIII
Lavardac XIII
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
XIII
1948-1949

France

4 (14)
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
XIII
1949-1962
1952-1953

Lavardac XIII
U.S. Villeneuve

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Jean Barreteau, né le à Lasserre (Lot-et-Garonne) et mort le à Agen (Lot-et-Garonne), est un joueur français de rugby à XV et international français de rugby à XIII, évoluant au poste d'arrière.

Il découvre le rugby à XV et s'y exerce dès son plus jeune âge à l'U.S. Nérac dont il intègre l'équipe première à quinze ans. Il est convoqué dans les Chantiers de jeunesse durant la Seconde Guerre mondiale et à son retour, il intègre le club de l'U.S. Fumel où il côtoie Pierre Taillantou et Gaston Combes. J. Barreteau connaît avec ce club des succès sportifs en cette fin de guerre et dispute la demi-finale du Championnat de France en 1945, perdue contre le S.U. Agen de Jean Matheu-Cambas et Guy Basquet.

Repéré par le dirigeant roannais Claude Devernois qui désire relancer le club de rugby à XIII du R.C. Roanne à la suite de l'interdiction du rugby à XIII en France par le régime de Vichy, J. Barreteau rejoint alors le rugby à XIII sur les bords de la Loire en compagnie de P. Taillantou. Durant quatre saisons, il devient l'un des joueurs les plus remarqués du Championnat de France, occupant le poste d'arrière en club et barré en équipe de France seulement par Puig-Aubert. Il y compte toutefois quatre sélections et remporte le titre de Coupe d'Europe des nations en 1949. Il remporte également deux titres de Championnat de France en 1947 et 1948. Au faîte de sa gloire sportive, le R.C. Roanne est mis en sommeil, il signe alors en 1949 au Toulouse olympique XIII mais après quelques mois, le club déclare forfait général. J. Barreteau, à 26 ans, renonce alors au rugby professionnel et signe en amateurs au Lavardac XIII où il est entraîneur-joueur avec succès (trois titres de seconde division en 1951, 1953 et 1955). Durant près de dix ans, il permet au club d'accumuler les titres amateurs de rugby à XIII avant que ce club fusionne avec l'U.S. Nérac et joue en rugby à XV.

En son honneur, le stade sportif de la ville de Lavardac porte son nom.

Biographie modifier

Enfance, jeunesse et débuts en rugby à XV avec succès à Nérac puis Fumel modifier

Jean Ernest François Barreteau naît le à Lasserre (Lot-et-Garonne) au lieu-dit Quissac[1]. Son père, Jean-Marie François Barreteau (né le à la Garnache[2] et décédé le à Nérac[3]) est cultivateur[1], et sa mère, Lucie-Marie-Rose Roué (née le à Herbignac et décédée le à Nérac[4]), cultivatrice[1], et sont domiciliés dans la commune de Nérac au lieu-dit Nazareth. Il a une sœur, Yvonne (1923-1939), décédée à seize ans[5].

Né à Lasserre, J. Barreteau s'adonne au rugby à XV dès son plus jeune âge dans la commune voisine Nérac où il grandit[6]. Il intègre le club de l'U.S. Nérac et à tout juste quinze ans dispute déjà des rencontres avec l'équipe première[6]. À vingt ans, il est contraint de rejoindre les Chantiers de jeunesse durant la Seconde Guerre mondiale et effectue un temps en Allemagne[6].

Photographie noir et blanc : c'est un portait d'un homme en maillot de sport qui regarde devant lui.
Gaston Combes, coéquipier à l'US Fumel et demi de mêlée de référence en sortie de guerre.

À son retour, le club de l'U.S. Fumel, sous la houlette de Jean Vissol, s'est constitué une équipe de grande valeur durant la guerre et le recrute[6]. J. Barreteau s'impose peu à peu et devient titulaire au poste d'arrière avec succès[7] en comptant sur des coéquipiers de premier plan tels que Pierre Taillantou et Gaston Combes et permettant à l'U.S. Fumel de jouer les premiers rôles en Championnat de France de rugby à XV[6]. Le club atteint les demi-finales de l'édition 1945 perdant contre le S.U. Agen de Jean Matheu-Cambas et Guy Basquet, futur champion, sur le score sévère de 16-0[8]. Cette même année, il atteint également les quarts-de-finale de la Coupe de France, étant battu par l'Aviron bayonnais de Jean Dauger, André Alvarez et Maurice Celhay 8-7[9],[10].

1945 : départ au rugby à XIII et grand joueur du R.C. Roanne ainsi que de l'équipe de France modifier

1945 : Départ au XIII et au R.C. Roanne avec Pierre Taillantou modifier

Jean Barreteau entame sa saison 1945-1946 au sein de l'U.S. Fumel avec l'espoir de rééditer les mêmes performances, toujours à son poste d'arrière où il excelle. Toutefois la saison débute pour l'U.S. Fumel par le départ en de l'un de ses joueurs clés puisque le demi de mêlée Gaston Combes rejoint le rugby à XIII et le club du R.C. Albigeois[11]. Ce départ handicape alors grandement l'équipe sportivement[12]. Les prestations de J. Barreteau sont également scrutées par les dirigeants de rugby à XIII qui le convainquent en de rejoindre le rugby à XIII alors ressuscité après avoir été interdit par le régime de Vichy[13] malgré des offres du S.U. Agen et de l'A.S. Montferrand[7]. Par l'intermédiaire du dirigeant roannais Claude Devernois qui désire relancer le club de rugby à XIII du R.C. Roanne, J. Barreteau rejoint ce dernier sur les bords de la Loire en compagnie de son coéquipier Pierre Taillantou, renforçant une équipe qui joue les premières places du Championnat de France de rugby à XIII[14].

J. Barreteau et P. Taillantou ne sont pas les seules recrues prestigieuses de cette équipe qui se positionne rapidement comme l'un des grands acteurs du Championnat de France. L'équipe, entraînée par Jean Duhau, est composée notamment de Robert Joly, des Catalans Henri Riu, Joseph Crespo, Élie Brousse et Gaston Comes et des anciens revenants présents avant la guerre Robert Dauger (frère de Jean Dauger), Vincent Martimpé-Gallart et Henri Gibert[15].

L'équipe du R.C. Roanne atteint les demi-finales du Championnat de France et de la Coupe de France mais est vaincue à ce stade de la compétition respectivement par l'AS Carcassonne 15-3 et le XIII Catalan 8-7[16].

1946-1947 : premier titre de Championnat de France modifier

Lors de la saison 1946-1947, l'équipe roannaise est renforcée par l'arrivée de René Duffort. L'entraîneur Jean Duhau, appelé à construire le R.C. Marseille de Paul Ricard, est remplacé par l'ancien joueur international et joueur de Roanne d'avant guerre Robert Samatan[17], la confiance est laissée à J. Barreteau au poste d'arrière où il s'affirme comme l'un des meilleurs joueurs du Championnat à ce poste[18],[19] au point de susciter alors des débats sur une possible convocation en équipe de France dès pour affronter le pays de Galles[7] à la place de l'habituel arrière Puig-Aubert dont les performances varient[20]. Ce dernier conserve la confiance des sélectionneurs français en raison de sa réussite au rôle de buteur. De plus le style de ces deux joueurs est très différent avec un Puig-Aubert au style de jeu plus classique et défensif que celui de Barreteau considéré comme un arrière offensif par sa volonté de contre-attaque permanente[21].

Permier titre de Championnat de France en 1947

Vainqueur de la saison régulière du Championnat, le R.C. Roanne se qualifie pour la finale et peut observer ses adversaires disputer des barrages. C'est l'A.S. Carcassonne de Puig-Aubert qui sort vainqueur de ces confrontations, éliminant le F.C. Lézignan puis Bordeaux-Bayonne. Bien qu’elle n'ait pas fini première de la saison régulière, l'A.S. Carcassonne, tenante du titre, est favorite contre le R.C. Roanne. La finale, disputée au stade municipal de Lyon, oppose les deux meilleures équipes de la saison comptant bon nombre d'internationaux français dans leurs rangs. Le R.C. Roanne réalise la rencontre parfaite face à une équipe carcassonnaise inefficace et en panne d'inspiration une semaine après leur titre en Coupe de France. Dans une rencontre achevée 19-0 avec treize points inscrits par Gaston Comes désigné homme du match, J. Barreteau à l'arrière est cité parmi les grands acteurs de ce succès roannais en s'adjugeant son premier titre de Championnat de France[22].

1947-1948 : second titre de Championnat de France et premières capes internationales modifier

Première sélection en équipe de France le 20 mars 1948 face au pays de Galles

Pour la saison 1947-1948, Robert Samatan est reconduit dans ses fonctions d'entraîneur, mais Gaston Comes et Élie Brousse ont quitté le club. Jean Barreteau reste, quant à lui, un des éléments incontournables au R.C. Roanne, titulaire indiscutable au poste d'arrière, après quelques semaines d'absence en début de saison en raison d'une blessure au genou[23], et est toujours pressenti pour être appelé en équipe de France[24],[25]. En , J. Barreteau dispute, dans le cadre de la tournée de l'équipe de Nouvelle-Zélande en Europe, des matchs de sélections dont une avec la sélection du Lyonnais[26] battant 20-10 la Nouvelle-Zélande où J. Barreteau inscrit un essai[27]. En Championnat, le club roannais est prétendant à son propre titre avec pour principale concurrence l'A.S. Carcassonne et le R.C. Marseille[28].

Mi-, Puig-Aubert annonce son forfait pour la rencontre contre le pays de Galles pour le compte de la Coupe d'Europe en raison d'une rechute à la suite d'une jaunisse. Plusieurs noms sont alors annoncés dont celui de J. Barreteau au côté de José Audignon, André Melet ou de Louis Llari[29] avant que le choix final valide la titularisation au poste d'arrière de J. Barreteau qui connaît sa première cape internationale[30]. Victorieuse 20-12, J. Barreteau participe grandement au succès, inscrivant huit points en prenant le rôle de botteur avec trois transformations et une pénalité, et tenant un rôle défensif efficace où il épaule notamment Paul Dejean[31]. Il enchaîne avec une seconde sélection en contre l’Angleterre en prenant la place de Puig-Aubert toujours souffrant[32]. Cette rencontre se solde par une défaite française 25-10 où J. Barreteau commet peu d'erreurs mais pèche par sa performance au pied[33]. Puig-Aubert, assistant au match, ne le blâme pas et déclare qu'il n'aurait pas fait mieux que lui hormis inscrire deux buts soit quatre points ce qui n'aurait pas changé la physionomie du match[34].

Second titre de Championnat de France en 1948

En club toutefois, J. Barreteau aligne les belles performances en cette fin de saison en Championnat, la seule contre-performance étant l'élimination du R.C. Roanne en quart de finale de la Coupe de France par l'A.S. Carcassonne. En Championnat de France, le R.C. Roanne termine second de la saison régulière derrière l'A.S. Carcassonne. Il affronte en demi-finale le R.C. Marseille une semaine après la rencontre contre l'Angleterre. La victoire sur les Marseillais est obtenue sur le score de 16-11, et pour la deuxième année consécutive la finale du Championnat de France oppose l'A.S. Carcassonne au R.C. Roanne[35].

La finale se déroule au stade Vélodrome de Marseille. J. Barreteau joue à son poste habituel d'arrière. Face au vent en première période, le R.C. Roanne subit les assauts carcassonnais qui maîtrisent le match mais ne parviennent pas à scorer. L'A.S. Carcassonne mène seulement 2-0 à la mi-temps grâce à un drop de Puig-Aubert puis joue contre le vent en seconde période. Cet élément permet au R.C. Roanne d'inverser le cours de la rencontre par un essai de Taillantou, scellant le score définitivement à la 56e  minute[36]. Le R.C. Roanne et J. Barreteau célèbrent leur deuxième titre d'affilée en Championnat de France[36], ce dernier étant cité parmi les meilleurs joueurs de cette finale avec la paire de demis Pierre Taillantou-René Duffort et les avants Henri Riu et Lucien Barris[36].

1948-1949: ultime saison à Roanne et dernières sélections françaises modifier

La saison 1948-1949 du R.C. Roanne se déroule avec plus de difficultés en raison des blessures qui affectent plusieurs joueurs, notamment celles de Robert Dauger, René Duffort et Roger Pouy, contraignant l'entraîneur Robert Samatan à modifier constamment son treize titulaire[37], ainsi que par le départ de joueurs de qualité tels Raymond Contrastin, Henri Gibert et Lucien Barris[38].

Jean Barreteau reste avec Gaston Comes le second choix dans la hiérarchie des arrières en équipe de France derrière Puig-Aubert dont le statut n'est pas remis en question en cette saison 1948-1949[39] et cela se confirme lors d'une rencontre de préparation de l'équipe de France face à l'équipe bis de la France en [40] puis lors de l'absence de Puig-Aubert pour la rencontre contre l'Angleterre qui se déroule le puisque J. Barreteau est retenu au poste d'arrière[41]. Pour son troisième match international, une victoire française 5-2 se dessine à quatre minutes de la fin mais J. Barreteau se blesse lors d'une contre-attaque qui permet aux Anglais de porter une attaque et de profiter de l'absence d'arrière sur l'action suivante pour finir par s'imposer 12-5, laissant les Français frustrés[42].

Sa blessure l'éloigne des terrains durant plus d'un mois[43]. La fin d'année et le début d'année 1949 sont marqués par la tournée de l'équipe d'Australie de passage en France. L'Australie programme deux test-matchs face à la France, J. Barreteau est écarté du premier test pour rester à la disposition de son club le R.C. Roanne[44]. Il fait en revanche partie de la sélection de Roanne-Lyon face aux Australiens le dans une rencontre amicale[45].

Quatrième et dernière sélection en équipe de France le 23 janvier 1949 face à l'Australie

Pour le second test face à l'Australie, toujours en l'absence de Puig-Aubert, J. Barreteau tient le poste d'arrière pour sa quatrième sélection officielle en équipe de France[46]. La rencontre tourne en faveur des Australiens face à des Français auxquels manque un vrai botteur en l'absence de Puig-Aubert[47]. J. Barreteau réussit une performance assez inégale avec des amorces en contre-attaque mais une réussite au pied inexistante puisqu'il rate ses deux tentatives de coup de pied[47]. L'Australie s'impose 10-0 au parc Lescure de Bordeaux[47]. La presse sportive constate que ses performances en club sous la houlette de R. Samatan s'expriment avec autorité et initiative dans une équipe où il est un rouage essentiel à l'instar d'Henri Riu, mais qu'elles ne sont pas reconduites en équipe de France en raison d'une organisation tactique où il est moins suivi dans ses mouvements[48].

Il laisse sa place d'arrière en équipe de France à Puig-Aubert qui revient de blessure et voit ses coéquipiers en sélection s'imposer 12-5 face à l'Angleterre et venger leur défaite à Bordeaux[49], puis en avril battre le pays de Galles 11-0 pour s'adjuger leur premier titre de Coupe d'Europe depuis 1939[50]. Il est cité parmi les vainqueurs pour sa participation à la rencontre contre l'Angleterre en [42].

En Championnat et en Coupe de France, le R.C. Roanne s'avance comme un prétendant aux deux titres. J. Barreteau est présent pour la demi-finale de la Coupe de France au parc des Princes de Paris face à l'A.S. Carcassonne perdue sur le score de 21-6 dans une rencontre où il doit quitter ses partenaires et les laisser en infériorité numérique[51]. La semaine suivante, le R.C. Roanne affronte en demi-finale du Championnat le R.C. Marseille. J. Barreteau n'est pas remis de sa blessure et ne peut pas prendre part à la rencontre compromettant les chances roannaises. Les Marseillais, en forme étincelante et portés par la charnière Jean Dop-Paul Césard, infligent une correction 22-0 à des Roannais disputant leur plus mauvaise rencontre de la saison[52].

1949 : intermède au Toulouse olympique XIII puis retour à l’amateurisme avec succès à Lavardac modifier

Le R.C. Roanne connaît un grand bouleversement dans cette intersaison. Son président, Claudius Devernois, qui porte financièrement le club depuis quinze années, constate le déficit du budget qu'il compense chaque saison. Il se voit également confronté au mécontentement de son management et les recettes à la billetterie sont en deçà des objectifs[53]. En lien avec la Fédération française, il est invité à concentrer ses efforts sur la région lyonnaise et à reprendre le club de l'U.S. Lyon-Villeurbanne situé dans une « agglomération à recettes »[53]. Il acte ce transfert en et emmène avec lui de nombreux joueurs tels Joseph Crespo, Jean Audoubert, René Duffort, Pierre Taillantou et Henri Riu, et de leur entraîneur Robert Samatan[54]. Jean Barreteau, quant à lui, ne les rejoint pas et signe une licence au Toulouse olympique XIII où il trouve Vincent Cantoni[55]. Mais J. Barreteau quitte le club en cours de saison en raison d'une organisation très compliquée au sein d'un club qui a connu trois présidents lors des deux dernières saisons[56] et qui déclare forfait en dans les compétitions dans lesquelles le club est engagé[57].

Après cette page toulousaine, il prend en main l'U.S. Lavardac, où il trouve le fils de Marius Guiral[6], grand joueur de rugby d'avant guerre, ainsi que les frères Gérard et Gilbert Dautant[58], qui évolue en seconde division du Championnat de France de rugby à XIII dans le rôle de joueur-entraîneur[59]. Le club devient une référence du rugby à XIII amateur remportant le Championnat de France de 2e division à trois reprises en 1951 face à Orange[58], 1953 face à la Réole XIII[60] et 1955 face à Facture[61] et une quatrième finale disputée en 1952 perdue face à Facture[62]. Parallèlement dans les années 1950, il prend part en tant qu'entraîneur aux entraînements de l'U.S. Villeneuve[63]. Parallèlement, le club lot-garonnais fait quelques parcours remarquables en Coupe de France avec un quart de finale en 1952 face à l'U.S. Lyon-Villeurbanne et un huitième de finale en 1953 face au F.C. Lézignan. Il y voit l'éclosion d'un futur international français de rugby à XV Serge Lassoujade qui fait ses débuts en rugby[64].

Après carrière modifier

Jean Barreteau tient dans les années 1960 le Café suisse de Lavardac où se réunissent les joueurs de rugby après les rencontres[65]. En son honneur, son nom est donné au stade de la ville de Lavardac, où joue le club de rugby à XV l'U.S. Lavardac Barbaste[66]. Il décède le à Agen[67].

Palmarès modifier

Rugby à XV modifier

Détails en club modifier

Saison Championnat Coupe
Comp. Class. Comp. Class.
1944-45 US Fumel Championnat de France 1/2 finale Coupe de France 1/4 finale

Rugby à XIII modifier

En tant que joueur modifier

Coupe d'Europe des nations modifier
Détails du parcours de Jean Barreteau en Coupe d'Europe des nations.[68]
Édition Rang Résultats France Résultats Barreteau Matchs Barreteau
1948 2 2 v 0 n 2 d 1 v 0 n 1 d 2/4
1949 1er 3 v 0 n 1 d 0 v 0 n 1 d 1/4
Détails en sélection modifier
Matchs internationaux de Jean Barreteau
Date Adversaire Résultat Compétition Poste Points Essais Pen. Drops
sous les couleurs de la France
1. Pays de Galles 20-12 Coupe d'Europe Arrière 8 - 4 -
2. Angleterre 10-25 Coupe d'Europe Arrière 4 - 2 -
3. Angleterre 5-12 Coupe d'Europe Arrière 2 - 1 -
4. Australie 0-10 Test match Arrière - - - -
Détails en club modifier
Saison Championnat Coupe Sélection
Comp. Class. Comp. Class. Comp. M Pts Ess. Buts Dp.
1945-1946 RC Roanne Championnat de France 1/2 finale Coupe de France 1/2 finale - - - - -
1946-1947 Championnat de France Vainqueur Coupe de France 1/4 finale - - - - -
1947-1948 Championnat de France Vainqueur Coupe de France 1/4 finale CE 2 12 - 6 -
1948-1949 Championnat de France 1/2 finale Coupe de France 1/2 finale CE 2 2 - 1 -
1949-1950 Toulouse olympique XIII Championnat de France Forfait Coupe de France Forfait - - - - -

En tant qu'entraîneur modifier

Références modifier

  1. a b et c « Acte de naissance de Jean Ernest François Barreteau », sur Archives départementales du Lot-et-Garonne (consulté le ).
  2. « Acte de mariage de Jean-Marie François Barreteau et Lucie Marie Rose Roué », sur Archives départementales du Lot-et-Garonne (consulté le ).
  3. « Acte de naissance - Jean Marie François Barreteau », sur etatcivil-archives.vendee.fr (consulté le ).
  4. « Lucie Marie Rose », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  5. « Yvonne Barreteau », sur filae.com (consulté le ).
  6. a b c d e et f René Verdier, « Un village gascon, Lavardac, garde le « mystère Barreteau » », L'Equipe,‎ (lire en ligne)
  7. a b et c Loys Van Lee, « Jean Barreteau jouera-t-il arrière en face du treize gallois ? », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  8. « Surprise : Fumel « écrasé » par Agen », L'Aube,‎ (lire en ligne)
  9. « Fumel-Aviron Bayonnais », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  10. « Aviron Bayonnais bat Fumel, 8-7 », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  11. Chareire, « Un de plus ... Combes passe à Albi XIII », Paris-presse,‎ (lire en ligne)
  12. « Déroute des favoris en rugby », Combat,‎ (lire en ligne)
  13. Jean-Christophe Collin, « La grande spoliation », p.38, Le magazine L'Équipe, 11 mai 2013
  14. P. Grosmolard, « Aviron Bayonnais et Fumel sur le gril », Libération,‎ (lire en ligne)
  15. « Roanne-Côte basque marque la reprise parisienne du rugby à treize », Ce soir,‎ (lire en ligne)
  16. Jean Doudey, « Les Catalans, en une mi-temps, démolirent l'avantage des Roannais », Paris-Presse,‎ (lire en ligne)
  17. Louis Ferdinand, « Un seul joueur du cru dans le XIII de Marseille », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  18. Claude Vivereux, « Le triomphe de la classe », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  19. Loys Van Lee, « Dominer n'est pas gagner et ... surprise : « Caillou » bat Roanne », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  20. Roger Bastide, « Les coups de pied de Puig-Aubert ne devraient pas venir à bout de la « manière » roannaise », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  21. Roger Bastide, « Barreteau ou Puig-Aubert », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  22. Loys Van Lee, « Comes marque 13 points sur 19 assurant le triomphe de Roanne », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  23. Roger Bastide, « L'arrière Jean Barreteau nouvel international à XIII est le roi de la contre-attaque », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  24. Roger Bastide, « Roanne maintient intact son prestige malgré les départs de Brousse et Comes », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  25. Loys Van Lee, « Pérez, Béraud, Brousse, Bareteau partants probables ... », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  26. Roger Bastide, « Les Kiwis veulent relever leur prestige ébranlé par l'échec de Toulouse », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  27. Ed. Dupire, « Décidédement les Kiwis XIII n'aiment pas la défense », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  28. « Bordeaux a perdu ses chances », Combat,‎ 23 mars1948 (lire en ligne)
  29. « Puig-Aubert ne jouera pas Galles-France », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  30. « Barreteau arrière du XIII de France », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  31. Roger Bastide, « Le cran de Berthomieu, Béraud, la décision de Lespès », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  32. « Puig-Aubert et Durand incertains dans le XIII de France », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  33. Georges Duthen, « Bradshaw, Aston, Ward imposent leur jeu d'équipe au XIII de France sans tête ni ballon », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  34. Georges Duthen, « Si Caillou, si Duffort, si Durant, si Puig-Aubert ... », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  35. Roger Bastide, « Les années se suivent et se ressemblent pour Roanne et Carcassonne », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  36. a b et c Louis Ferdinand, « Maso tenait la victoire du bout des doigts », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  37. Claude Vivereux, « Roanne sans Duffort, Dauger, Pouy », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  38. Claude Vivereux, « Le public roannais garde ses faveurs aux XIII », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  39. Pierre About, « Le Catalan Gaston Comes - trois-quarts centre « national » », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  40. Roger Bastide, « Calixte, Caillou, Contrastin tenteront de reprendre leur place », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  41. Roger Bastide, « Le Catalan Comes manquait d'inspiration ... et l'ensemble roannais prit un net avantage », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  42. a et b Loys Van Lee, « L'absence d'un véritable capitaine nous coûta probablement le match ... », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  43. C. Vivereux, « Crespo préfère Roanne aux Catalans », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  44. Pierre About, « En remplaçant Pérez, Calixte peut démontrer sa très grande classe », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  45. « « Contre les Kangourous » », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  46. Roger Bastide, « Calixte ou Raoul Pérez ? », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  47. a b et c Roger Bastide, « Caillou et Dejean ont organisé avec succès la défense de ligne des trois-quarts », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  48. Roger Bastide, « Robert Samatan, entraîneur aime les ailiers ! », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  49. Pierre About, « L'audace paie ! France 12 - Angleterre 5 », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  50. Pierre About, « Le XIII de France, vainqueur de Galles (11-0), a enlevé le tournoi international », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  51. Roger Bastide, « Les Ronnais ont combattu sans espoir », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  52. Roger Bastide, « Dop et Césard, étincelants, ont joué avec les Roannais décontenancés », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  53. a et b Pierre About, « Crespo, l'« étincelle » puncheur du XIII de France ? », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  54. Cl. Vivereux, « Les vedettes de Roanne suivent M. Devernois à Lyon », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  55. « Brèves », L'Aurore,‎ (lire en ligne)
  56. Roger Bastide, « Toulouse-Ol. panier aux crabes ! », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  57. Le Toulouse Olympique se retire de la Coupe et du championnat, Alban Deltas, Sud-Ouest, p.2, le samedi 11 mars 1950.
  58. a et b « Vainqueur d'Orange par 24 à 19 Lavardac-XIII réussit un magnifique doublé en s'adjugeant le titre champion de France », Sud Ouest,‎ , p. 2.
  59. « Lavardac 31 - 0 Estagel », Sud Ouest,‎ , p. 2.
  60. Louis Robineau, « Lavardac, net vainqueur de la Réole », Sud Ouest,‎ , p. 5.
  61. André Ducos, « Lavardac vainqueur de Facture conserve son titre », Sud Ouest,‎ , p. 10.
  62. « Facture XIII s'est adjugé le titre de champion de France (Division fédérale) », Sud Ouest,‎ , p. 2.
  63. Louis Robineau, « Les Villeneuvois en meilleure condition que les Lyonnais », Sud Ouest,‎ , p. 2.
  64. Bastien Souperbie, « Rugby en Lot-et-Garonne : Serge Lassoujade, champion avec le SUA, s’en est allé », Sud-ouest,‎ (lire en ligne)
  65. Michel Laffargue, « La Bido à XIII comme à XV », Sud Ouest,‎ , p. 20.
  66. « Lavardac. USLB : un peu d’histoire… », La Dépêche du midi, (consulté le ).
  67. « Jean Ernest Francois Barreteau », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  68. (en) « Fiche de Jean Barreteau en Coupe d'Europe », sur rugbyleagueproject.org (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • André Passamar, L'Encyclopédie de Treize Magazine, Toulouse, Treize Magazine, , 168 p. (OCLC 461737232)
  • Louis Bonnery, Le rugby à XIII : le plus français du monde, Cano & Frank, , 489 p. (OCLC 45029080)
  • Racing Club de Roanne 13, Rugby XIII - 1934-2004 - 70 ans, Riorges, France Graphic, , 50 p.

Liens externes modifier