Jean Bourcet de la Saigne

Pierre-Jean de Bourcet, Jean-Baptiste Bourcet pour l'état-civil[1], né à Usseaux, le [1], et mort à Corte, (à 58 ans) est un militaire qui a joué un rôle clé dans la réalisation des cartes des Alpes dont l'établissement avait été confié à son frère Pierre Bourcet, et dans l'établissement de la carte de la Provence orientale qu'il dirige en personne.

Jean Bourcet de la Saigne
Jean-Baptiste Bourcet
Naissance ,
Usseaux
Décès (à 58 ans)
Corte
Origine Dauphiné
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Brigadier des armées du roi
Maréchal de camp et armées du roi
Années de service 1733 – 1771
Conflits Campagne de conquête de la Corse

Biographie modifier

Famille modifier

Ascendance et fratrie modifier

Pierre Joseph Bourcet est le plus jeune enfant de Daniel-André Bourcet[2] et de Marie-Magdeleine Légier[2],[note 1].

Il a douze frères et sœurs dont plusieurs meurent en bas âge. Douze naissent à Usseaux. Seule une fille, Anne-Marie Bourcet, nait à Briançon en 1710. Elle a pour marraine Marie Grand de Champrouët[3] qui appartient à l'une des rares familles nobles de la ville et cette présence témoigne de l'appartenance de Daniel-André Bourcet et de son épouse au groupe social des notables briançonnais.

  1. Michel Bourcet, né le et mort le .
  2. Marie-Magdeleine Bourcet, née le , elle épouse de Charles César Magnien et vit à Usseaux.
  3. Anne Bourcet, née le et morte le .
  4. Magdelène Bourcet, née le .
  5. Michel Bourcet, né le et mort le .
  6. André Bourcet, né le et mort le .
  7. Pierre Joseph de Bourcet, né le et mort le (à 80 ans) à Meylan.
  8. Suzanne Bourcet[note 2], née le et morte le (à 3 ans).
  9. Catherine Bourcet, née le . Elle épouse le , à Usseaux, Pierre Bourcet.
  10. Joseph Bourcet, né le et mort le .
  11. Suzanne Bourcet, née le [note 2],[note 3].
  12. Anne-Marie Bourcet, née le à Briançon[3], et morte le (à 88 ans).

Jean qui nait le est le dernier de la famille et 23 ans séparent sa naissance de celle de son aîné.

Union et descendance modifier

Pierre Joseph (Jean-Baptiste pour l'état civil) épouse, le [2]., en l'église Saint-Louis de Grenoble, Marguerite-Victoire Lovat, fille de François Lovat, conseiller du roi et correcteur de la Chambre des Comptes de Paris, et de Geneviève Delespine[2]. Les témoins de ce mariage sont : le brigadier Pierre-Joseph Bourcet, frère du marié, Juste-André Chambon, conseiller à la Cour des Comptes du Dauphiné, le docteur Jacques Bayle, médecin ordinaire du roi et Joseph Lovat, frère de l'épouse[2].

De cette union naissent :

  1. Pierre-François, né le à Grenoble[4], mort en bas âge.
  2. Pierre-Jean , né à Grenoble, le et mort à Naples en 1822.
  3. Jean, officier au corps du Génie, mort à Mézières en 1773.
  4. Marie-Victoire née le à Grenoble[5]. Elle épouse le , à Fontaine, Louis-Henri de Baratier, seigneur de Seigneur de Pommeaux et les Robins, capitaine d'infanterie, ingénieur ordinaire du roi, et fils de Joseph-François de Baratier, maître à la Chambre des comptes du Dauphiné et de Marie Thérèse de Pétichet[6],[note 4]. Elle décède à Grenoble le (à 80 ans)[7].
  5. Louis-Joseph, né le [7],[8].
  6. Marie-Anne-Louise, née à Grenoble le [9] et morte à Grenoble le . Elle épouse, le , à Fontaine, François Augustin Regnier de Jarjayes[10],[note 4]. Elle décède le (à 16 ans)[7].
  7. Henriette.

Carrière modifier

Postes et grades modifier

Le , il est nommé lieutenant au Bataillon de Villeneuve.

Le , il est promu aide-major [1].

Le , il est reçu dans le corps du génie et attaché, avec le grade de lieutenant au Régiment d'Anjou.

Le Il y obtient le grade de capitaine.

le , il obtient la Croix de Saint-Louis[1].

Le , il est nommé ingénieur en chef à Grenoble.

Le , il est promu colonel au Régiment d'Aquitaine[11]. En , il est chargé par Louis Joseph de Bourbon-Condé de diriger les travaux du siège de Meppen dont l'armée du roi s'empare au bout de deux jours[12].

Le , il est nommé brigadier des armées du roi[11],[13].

Le , il est nommé directeur des fortifications de Corse[11].

Le , il est élevé, à titre posthume, à la dignité de maréchal de camp des armées du roi. Ce grade d'officier général, en vertu d'un édit royal de , confère la noblesse militaire héréditaire à sa descendance légitime, née et à naître.

Son fils Pierre-Jean de Bourcet obtient, le , une ordonnance de la Chambre des Comptes du Dauphiné qui reconnaît son appartenance à la noblesse sur la base de l'enregistrement du brevet de maréchal de camp accordé à son père[11].

Bibliographie modifier

Monographies et ouvrages généraux modifier

  • Louis-Étienne Ganeau, Suite de la Clef, ou Journal historique sur les matières du temps, t. XC, Louis-Étienne Ganeau, (lire en ligne), p. 392.
  • Edmond Maignien, L'ingénieur militaire Bourcet et sa famille, Grenoble, Xavier Drevet, , 48 p. (lire en ligne).
  • M. Pinard (ancien archiviste du ministère de la Guerre)., Chronologie historique-militaire, contenant l'histoire de la création de toutes les charges, dignités et grades militaires supérieurs, de toutes les personnes qui les ont possédés... des troupes de la maison du Roi. Chronologie des brigadiers d'infanterie jusqu'au 24 mars 1772, t. Huitième, Paris, Eugène Onfroy, (lire en ligne).

Ressources en ligne modifier

Références et notes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Références modifier

Notes modifier

  1. Marie-Magdeleine Légier est née à Lazer le et morte à Usseaux le (à 58 ans).
  2. a et b Deux des filles de Daniel-André Bourcet et de Magdeleine de Brun ont été prénommées Suzanne
  3. Cette seconde Suzanne Bourcet est très probablement aussi morte en bas âge.
  4. a et b Marie-Victoire Bourcet de la Saigne et sa sœur Marie-Anne-Louise Bourcet de la Saigne se sont mariées le même jour à Fontaine

Liens externes modifier