Jean Codognès
Jean Codognès, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un homme politique français.
| Jean Codognès | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (5 ans et 6 jours) |
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| Élection | 1er juin 1997 |
| Circonscription | 2e des Pyrénées-Orientales |
| Législature | XIe (Cinquième République) |
| Groupe politique | SOC |
| Prédécesseur | André Bascou |
| Successeur | Arlette Franco |
| Conseiller général des Pyrénées-Orientales | |
| – (13 ans) |
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| Circonscription | Canton de Perpignan-1 |
| Prédécesseur | Jean-Paul Alduy |
| Successeur | Richard Puly-Belli |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Perpignan (Pyrénées-Orientales) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | PS (jusqu'en 2008) EÉLV (depuis 2010) |
| Profession | Avocat |
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Biographie
modifierAvocat réputé proche de Martine Aubry et d'Arnaud Montebourg[1], Jean Codognès est élu député socialiste de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales à la faveur d'une triangulaire le [2].
En 1998, il est élu conseiller général du canton de Perpignan-1, canton populaire de la ville de Perpignan (le Haut-Vernet), succédant au maire de Perpignan Jean-Paul Alduy, alors UDF, qui ne se représentait pas[3].
En 2002, candidat à sa propre succession aux législatives, il est battu de justesse au second tour par Arlette Franco, maire UMP de Canet-en-Roussillon[4].
En 2004, il est réélu conseiller général[5].
En 2008, il mène une liste divers gauche aux élections municipales de Perpignan, avec entre autres Les Verts. Dissident du PS, il est exclu de ce parti[6], mais maintient sa candidature. Devancé au premier tour par les listes UMP et PS/PC/LO, il devient au second tour no 2 de la liste regroupant la gauche et le MoDem. Battu par le maire sortant Jean-Paul Alduy (UMP), il est élu conseiller municipal d'opposition[7].
Le deuxième tour de scrutin ayant été marqué par une fraude électorale, dite « affaire des chaussettes », dans laquelle sont mis en cause des partisans du maire, le Conseil d'État annule l'élection par un arrêt du . Une nouvelle campagne électorale débute : Jean Codognès se présente comme tête de liste divers gauche, aux côtés de la responsable locale des Verts Katia Mingo qui participait avec lui au groupe d'opposition durant la première année du mandat. La liste qu'il conduit recueille 13,14 % des suffrages au second tour[8].
Il rejoint Europe Écologie Les Verts dès sa constitution en . Il est ensuite membre du Conseil fédéral d'EELV.
Il est marié à Agnès Langevine, vice-présidente EELV de la Région Occitanie chargée de la transition écologique et énergétique.
Mandats
modifier- Député
- 12/06/1997 - 18/06/2002 : député de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales
- Conseiller général
- 1998-2011 : conseiller général du canton de Perpignan-1 (1er vice-président en 1998)
- 2008 -2011: 9e vice-président du conseil général
- Conseiller municipal
- 2008-2014 : conseiller municipal d'opposition de Perpignan
Notes et références
modifier- « Perpignan - Municipales 2008 - Alduy en danger ? », Le Point, 15 novembre 2007.
- Résultats de l'élection législative de 1997 sur le site du Figaro.
- Résultats de l'élection cantonale de 1998 sur le site du Figaro.
- Résultats de l'élection législative de 2002.
- Résultats de l'élection cantonale de 2004.
- Perpignan et l'héritage Alduy, France 3 Sud, 17 mars 2008.
- Résultats de l'élection municipale de Perpignan en 2008.
- Résultats de l'élection municipale partielle de Perpignan en 2009 sur le site du ministère de l'intérieur.
Liens externes
modifier- Site web 2009 de Jean Codognès
- Blog de Jean Codognès
- Blog Europe Écologie Les Verts de Jean Codognès
- Ressources relatives à la vie publique :
