Jean Frédéric Oesinger
Jean Frédéric Oesinger (Strasbourg, - , Strasbourg) a été ammestre de la ville de Strasbourg en 1734.
Ammestre de Strasbourg |
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Naissance | |
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Décès |
(à 79 ans) Strasbourg |
Activité | |
Famille | |
Père |
David III Oesinger |
Mère |
Apolline Steudel |
Conjoint |
Einbetha Reisseissen |
Enfant |
François Ier Oesinger |
Biographie
modifierJean Frédéric Oesinger est le fils du notaire impérial David III Oesinger et de Apolline Steudel[1].
Licencié en droit, Jean Frédéric est admis à La Tribune des tanneurs en 1689 et siège successivement au conseil des XV, conseil des XXI et puis au conseil des XIII. En 1734 il est élu ammestre de la ville de Strasbourg. Sous sa régence, la ville fit à l'État un don gratuit de 300 000 livres pour être exemptée de la levée de l'impôt du dixième. Le roi Louis XV accepta et confirma le privilège[2].
Il épouse en 1688 Einbetha Reisseissen, fille de Franciscus Reisseissen, ammestre, et de Salomé Wencker[3].
C'est l'ancêtre de la famille Oesinger.
Notes et références
modifier- Ernest Lehr, L' Alsace noble, suivie du livre d'or du patriciat de Strasbourg : d'après des documents authentiques et en grande partie inédits, tome 3. Berger-Levrault, Paris 1870, p.455
- Jean-Claude Wolff, Livre d’or de Strasbourg, Trois grandes familles strasbourgeoises, XIIIe – XXe siècle, La famille Oesinger, Éditions Christian, Paris 1991, p.124
- Jean-Claude Wolff, Livre d’or de Strasbourg, Trois grandes familles strasbourgeoises, XIIIe – XXe siècle, La famille Oesinger, Éditions Christian, Paris 1991, p.121
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean-Claude Wolff, « Jean Frédéric Oesinger », Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 28, p. 2899
- Ernest Lehr, L' Alsace noble, suivie du livre d'or du patriciat de Strasbourg : d'après des documents authentiques et en grande partie inédits, tome 3. Berger-Levrault, Paris 1870, p.455-457
- Jean-Claude Wolff, Livre d’or de Strasbourg, Trois grandes familles strasbourgeoises, XIIIe – XXe siècle, La famille Oesinger, Éditions Christian, Paris 1991, p. 121-124