Jean-Raymond Guyon
Jean-Raymond Guyon, né le à Libourne (Gironde) et mort le à Tonneins (Lot-et-Garonne), est un homme politique et économiste français.
Jean-Raymond Guyon | |
Fonctions | |
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Maire de Floirac | |
– (2 ans et 11 jours) |
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Élection | 15 mars 1959 |
Prédécesseur | Paul Gros |
Successeur | André Le Floch |
Député français | |
– (2 ans et 17 jours) |
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Élection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | 2e de Gironde |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | SOC |
– (5 ans, 7 mois et 27 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 |
Circonscription | 2e de Gironde |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire (Quatrième République) |
Groupe politique | SOC |
Secrétaire d'État au Budget | |
– (6 mois et 2 jours) |
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Président | René Coty |
Président du Conseil | Félix Gaillard |
Gouvernement | Gaillard |
Prédécesseur | Lui-même |
Successeur | Suppression du poste |
– (4 mois et 25 jours) |
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Président | René Coty |
Président du Conseil | Maurice Bourgès-Maunoury |
Gouvernement | Bourgès-Maunoury |
Prédécesseur | Jean Filippi |
Successeur | Lui-même |
Sous-secrétaire d'État aux Finances | |
– (1 mois et 6 jours) |
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Président du Conseil | Léon Blum |
Gouvernement | Blum III |
Prédécesseur | Robert Schuman (Ministre) |
Successeur | Robert Schuman (Ministre) |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean-Raymond Guyon |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Libourne (Gironde) |
Date de décès | (à 60 ans) |
Lieu de décès | Tonneins (Lot-et-Garonne) |
Nature du décès | Congestion cérébrale |
Sépulture | Cimetière de la Paillette de Libourne |
Parti politique | SFIO |
Résidence | Gironde |
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Biographie
modifierFils d'un petit commerçant, il est passé par l'école normale, exerce brièvement comme instituteur, puis devient représentant en vin avant de mener une carrière de fonctionnaire dans l'administration des contributions indirectes à partir de 1926.
Engagé dans l'action militante dans sa jeunesse, il adhère à la SFIO en 1920, et participe activement à la reconstruction de sa fédération socialiste après la scission des néos en 1934.
Il obtient son premier mandat électif en 1935, lorsqu'il est élu maire-ajoint de Libourne. Candidat malheureux aux législatives de 1936, il est, l'année suivante, élu conseiller général (canton de Sainte-Foy-la-Grande), mandat qu'il retrouve après la guerre.
Socialiste, franc-maçon, responsable de la Ligue des droits de l'Homme, il est révoqué par le régime de Vichy, entre en résistance et participe aux maquis de la Vienne au sein du mouvement Libération-Nord, puis des Pyrénées. Son activité dans la résistance lui vaut par la suite d'être décoré de la Légion d'honneur.
Élu député socialiste de la Gironde en , il est réélu lors du scrutin suivant. Il obtient un portefeuille ministériel, le sous-secrétariat d’État aux Finances dans l'éphémère gouvernement Blum (-), et entre au conseil municipal de Bordeaux lors des élections de 1947.
Il est ensuite président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, à partir de 1948, avant d'être battu aux élections de 1951. Sa liste, arrivée en tête avec 27 % des voix fait en effet les frais du système des apparentements.
Réélu conseiller municipal de Bordeaux en 1953, il retrouve le Palais-Bourbon en 1956, puis exerce les fonctions de secrétaire d’État au Budget de à .
Il est aussi, durant cette période, président du Conseil supérieur des alcools, puissant lobby associant betteraviers et viticulteurs.
En 1958, il est battu aux législatives par le gaulliste Robert Boulin, mais emporte, quelques mois plus tard, les municipales à Floirac, dont il est élu maire.
Il meurt brutalement, d'une congestion cérébrale, à l'issue de la réunion du congrès socialiste du Lot-et-Garonne, dont il était président de séance. Il est enterré au cimetière de la Paillette de Libourne[1].
Mandats nationaux
modifierFonctions gouvernementales
modifier- Secrétaire d'État aux Finances du au dans le gouvernement de Léon Blum
- Secrétaire d'État au Budget du au dans les gouvernements de Maurice Bourgès-Maunoury puis de Félix Gaillard
Mandats locaux
modifier- Adjoint au maire puis conseiller municipal de la ville de Libourne de 1935 à 1941
- Conseiller général élu dans le canton de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) de 1937 à 1961
- Maire de Floirac de 1959 à 1961
Distinctions
modifierHommages
modifierÀ Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), les allées de Coblenz ont été renommées « allée Jean-Raymond-Guyon », tandis que dans la commune voisine de Pineuilh, une avenue est baptisée en son nom.
À Cenon, en Gironde, une rue et un arrêt de bus (ligne 27 du réseau TBM) portent son nom.
Notes et références
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
- Portrait, sur le site des Amis de Sainte-Foy et de sa région
- « Jean-Raymond Guyon (1900-1961) ou la ténacité d'un élu », sur le site des Amis de Sainte-Foy et de sa région