Jean Mich

sculpteur luxembourgeois
Jean Mich
Portrait à la gouache
(auteur inconnu, reproduction en noir et blanc, fin XIXe siècle)
Naissance
Décès
(à 60 ans)
Arcueil
Nom de naissance
Jean Pierre Mich
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Distinction

Jean Pierre Mich (1871-1932) est un sculpteur et dessinateur luxembourgeois, proche du courant Jugendstil.

Biographie modifier

Originaire par sa famille de Bitburg-Prüm, Jean Mich vient à Paris et entre comme élève aux Beaux-arts dans l'atelier du sculpteur Gabriel-Jules Thomas. Il poursuit ses études à l'Académie des beaux-arts de Munich[réf. nécessaire].

Membre du Cercle artistique de Luxembourg (en) en 1902, il se voit décerner le premier prix Grand-Duc Adolphe.

En 1903 puis en 1910, il effectue plusieurs voyages en Chine. Là, il reçoit la commande d'un imposant monument funéraire pour le dignitaire et vice-roi Zhang Zhidong, entre autres. Il réside dans la province de Hubei et retrouve un ami, l'ingénieur pionnier luxembourgeois Eugène Ruppert (1864-1950) qui supervise divers grands travaux de construction. Mais la révolution chinoise qui éclate en met fin aux chantiers et les deux hommes s'en reviennent en Europe. Plusieurs tirages de bustes signés Mich ont été effectués à Paris chez Susse en 1912.

Entre 1910 et 1913, Mich travaille sur la façade de la Banque et caisse d'épargne de l'État, et exécute un certain nombre de sculptures ornementales, dont les deux pilastres situés à l'entrée.

La Première Guerre mondiale compromet un grand nombre d'autres projets, puis en 1920, il n'est reçu que 2e à un concours national, au profit de Claus Cito, pour le projet de monument du souvenir, le Gëlle Fra. Déçu, il part s'installer à Paris et semble avoir gagné sa vie en tant qu'ouvrier-sculpteur pour diverses entreprises de construction.

Il meurt à Arcueil en 1932.

Oubliée, son œuvre n'a été redécouverte que depuis une vingtaine d'années.

Galerie photographique modifier

Références modifier

Bibliographie modifier

  • « Plateau Bourbon und Avenue de la Liberté » par Antoinette Lorang, in Späthistoristische Architektur in Luxemburg, Publications de la Section historique de l'Institut grand-ducal de Luxembourg, 1988, 103, p. 309, 401.
  • Nelly Moia, Mascarons de Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Polyprint, 1995, p. 201 - en ligne.
  • « Les Luxembourgeois en Chine (1894-1923) » par Robert Philippart, in Revue technique luxembourgeoise, 2010, 3, p. 20-21.
  • « Aus Liebe zum Jugendstil » par Gabrielle Seil, in Revue. Letzeburger Illustre'ert, 2012, 42, p. 44-50.
  • « Luxemburgs einziger Jugendstil-Bildhauer - In Erinnerung an Jean Mich » par Alex Bodry, in Die Warte, , p. 2-4.

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