Jean Taurines

personnalité politique française

Jean Taurines, né le à Baziège (Haute-Garonne) et mort le à Paris, est un homme politique et résistant français.

Jean Taurines
Illustration.
Jean Taurines en 1929
Fonctions
Sénateur français

(8 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 16 octobre 1932
Circonscription Loire
Groupe politique UDR
Député français

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 29 avril 1928
Circonscription Loire
Législature XIVe (Troisième République)
Groupe politique Députés indépendants
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Pétrus Faure

(4 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 16 novembre 1919
Circonscription Loire
Législature XIIe (Troisième République)
Groupe politique ERD
Conseiller général de la Loire

(5 ans)
Circonscription Canton de Saint-Just-en-Chevalet
Prédécesseur Georges Mivière
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Baziège
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès 1er arrondissement de Paris
Résidence Loire

Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 1949 pour « services exceptionnels de guerre et de résistance ».

Biographie

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Famille

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Issu d'une famille modeste, il devient rédacteur principal au sein de l'administration des contributions directes.

Première Guerre mondiale

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Il se comporte bravement pendant la Première Guerre mondiale, dont il revient amputé d'une jambe.

Entre-deux-guerres

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Devenu conseiller général de Saint-Just-en-Chevalet, il se présente aux élections législatives de 1919 sur les listes du Bloc national. Élu député de la Loire, il rejoint le principal groupe de la Fédération républicaine, l'Entente républicaine démocratique, et devient secrétaire de la Chambre des députés.

Tête de liste de la Fédération aux élections de 1924, il est battu mais retrouve un siège au scrutin uninominal en 1928. Il rejoint alors le groupe conservateur des Indépendants. En 1932, il se fait élire au Sénat. S'étant éloigné de la Fédération républicaine, il adhère à l'Alliance démocratique et s'inscrit au groupe sénatorial des Radicaux indépendants, l'Union démocratique et radicale. En 1939, il démissionne de l'AD en protestation contre le télégramme de félicitations adressé à Adolf Hitler par Pierre-Étienne Flandin.

Seconde Guerre mondiale

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Le , il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain après avoir vainement formulé, au nom de 38 parlementaires anciens combattants, une proposition de réforme constitutionnelle remettant le pouvoir à Pétain mais tendant à écarter Pierre Laval de la scène politique.

Activité dans la résistance

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Après-guerre

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En février 1949, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur pour « services exceptionnels de guerre et de résistance »[1],[2].

Décorations

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, 2009, p. 379.
  2. « Par décret en date du 28 février 1949, rendu sur la proposition du président du conseil des ministres, du ministre de la défense nationale et du secrétaire d’Etat aux forces années, le conseil de l’ordre entendu, est élevé dans l’ordre national de la Légion d’honneur (services exceptionnels de guerre et de résistance) : (Pour prendre rang du 30 décembre 1948.) A la dignité de grand’croix. TAURINES (Jean), lieutenant. Cette promotion comporte l’attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. », Décret du 28 février 1949, JORF du 24 août 1949, p.8440.
  3. a et b Dossier de la Légion d'honneur de Jean Taurines cote 19800035/194/25278, base Léonore.

Sources

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  • « Jean Taurines », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Anny Malroux, Ceux du , le vote des quatre-vingts, Paris, L'Harmattan, 2006.

Liens externes

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