Jeremy Jay

chanteur-compositeur américain jouant une musique lo-fi

Jeremy Jay est un chanteur-compositeur américain d'indie pop, auteur de cinq albums parmi lesquels A Place Where We Could Go en 2008 et Slow Dance en 2009.

Jeremy Jay
Description de l'image JeremyJay live@KafeDeluxe 2011-09-16.jpg.
Informations générales
Genre musical Indie pop
Années actives 2007 - présent
Labels K Records
Site officiel Jeremy Jay official

Carrière

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Jeremy Jay a passé la majeure partie de son enfance à Los Angeles, avec une mère qui l'a initié à la culture française. Son premier disque, le Airwalker E.P sort chez K Records en 2007[1] : il y reprend les morceaux Angels on the Balcony de Blondie et Lunar Camel du groupe Siouxsie and the Banshees. Cet E.P est salué par Pitchfork[2]. Son premier album A Place Where We Could Go[3], sort peu de temps après. Dans sa chronique, AllMusic décrit sa façon de chanter comme un mélange entre Gene Vincent, Morrissey et Alan Vega[4].

Slow Dance[5], en 2009 reçoit la faveur des Inrockuptibles[6]. Le chanteur part ensuite en tournée, jouant dans d'importants festivals européens comme le Primavera Sound.

En 2010, Jay décrit son album Splash[7], comme « Pavement rencontrant Sonic Youth de la période Evol, le tout joué par Siouxsie Sioux[8] ». De fait, comme le souligne le mensuel Magic, on y retrouve quelques tressaillements post-punk[9].

Un an plus tard, au printemps 2011, le chanteur publie un nouvel opus, Dreamy Diary[10]. Après l'avoir comparé à David Bowie et Jonathan Richman, Thomas Bartel écrit dans Magic : « l’art de Jeremy Jay n’est jamais aussi éclatant que lorsqu’il pousse, comme ces orchidées sauvages, à l’ombre des passions les plus troubles et insondables »[11].

En 2014, Abandonned Apartments[12], reçoit la note de quatre étoiles sur 5 par le site Allmusic, pour « le surréalisme rêveur et sa pop ciselée »[13]. Il compose aussi un titre Ghost Tracks pour la BO du film Grand Central[14]. En novembre, Jay fonde un groupe éphémère appelé Dyspotian Violet avec lui au chant et plusieurs autres musiciens dont Frank Wright à la basse. Ils publient le titre The Mask[15]. Jay et Wright décident ensuite d'opter pour un nouveau nom, Invisible Foxx. En mars et , Invisible Foxx enregistrent en studio et en mai, ils publient en un album neuf titres, intitulé Monitor Mixx, via le site Bandcamp[16].

En , Jeremy Jay publie un nouvel album Demons via le label espagnol El Segell Del Primavera: Demons comporte dix titres et paraît en vinyle et CD. Avec un titre comme Mama Never Told Me, il se dirige vers une musique avec un aspect plus sombre et mélancolique, des rythmes plus lents et des sons plus mystérieux[17]. Demons sort aussi en vinyle LP via plusieurs sites officiels anglais dont celui de son propre studio Mystery Section[18].

Discographie

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Singles et EP

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  • Dreamland (ep) 22-5-2007 [19]
  • Airwalker (EP) 2007 [1]
  • We were There (7") 4-09-2007 [20]
  • Love Everlasting (vinyle 4 titres) 20-01-2009[21]
  • Breaking the Ice (7") 8-09-2009[22]
  • Just Dial my Number (7" 45 T sur Sexbeat label) 2010[23]
  • Covered in Ivy b/w Situations Said (téléchargement numérique) 20-8-2013[24]
  • Sentimental Expressway b/w Later that Night (téléchargement numérique) 1-10-2013[25]
  • Hallways and Splattered Paintings b/w Window Painted Black (téléchargement numérique) 7-8-2014[26]
  • High Note (téléchargement numérique) 10-2-2015[27]
  • Demons (téléchargement numérique) 7-04-2015[28]

Autres apparitions

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Notes et références

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  1. a et b "Airwalker" vinyle et CD K Records website. Consulté le 15-8-2015
  2. (en) The Airwalker EP, chronique de Marc Hogan, juin 2008
  3. a et b A Place Where We Could Go - vinyle et CD. K records
  4. (en) A Place Where We Could Go, chronique de Heather Phares, Allmusic
  5. a et b Slow Dance vinyle et CD . K Records website
  6. Noémie Lecoq. "Slow dance" chronique Lesinrocks.com. 29 mars 2009. consulté le 10 avril 2014
  7. a et b Splash vinyle et CD
  8. (en) Jeremy Jay par John-Paul Pryor, Dazeddigital extrait : « Splash comes from that thing of being away from somewhere and writing about it. It’s a lot heavier sounding than other stuff I’ve done – Pavement meets Evol-era Sonic Youth played by Siouxsie Sioux. I’m really excited about it. »
  9. Fabien Le Gourrierec. Splash Magicrpm. mai 2010.
  10. a et b Dream Diary vinyle et CD. K Records.
  11. Thomas Bartel. Dream Diary Magic rpm. avril 2011.
  12. a et b Abandoned Apartements vinyle et CD. K Records website
  13. Abandonned Apartments - chronique. Allmusic
  14. "Jeremy Jay - Dandy abandonné" Brain-magazine.fr 21 septembre 2013. 4 avril 2015
  15. « Jeremy Jay un nouvel album et des extraits à go-go ». Magic!. 5 mars 2015. consulté le 10 avril 2017
  16. Invisible Foxx "Monitor Mixx". Bandcamp. Consulté le 10-8-2015
  17. Lanfranchi, Joseph. « Interview Jeremy Jay : "J’ai besoin de m’isoler du monde pour composer »". Lavagueparallele.com. 15 juin 2018. Consulté le 3 juillet 2018
  18. a et b Demons 2018 LP available on vinyl. Mysterysection website. Consulté le .
    Demons 2018 LP available on vinyl Juno records website. Consulté le .
    Demons 2018 LP available on vinyl Normanrecords website. Consulté le .
    Demons 2018 LP available on vinyl Fiveriserecords. Consulté le 2 juin 2019.
  19. "Dreamlands"- digital download Amazon.com. Consulté le 7-5-2017
  20. We Were There available by mail order. K Records website. Consulté le 15-8-2015
  21. Everlasting love four songs. Amazon.com. Consulté 15-8-2015
  22. Breaking the ice available by mail order . K Records website. Consulté le 15-8-2015
  23. Just Dial my jumber available by mail order. K Records website. Consulté le 15-8-2015
  24. Covered in Ivy b/w Situations Said - digital download Amazon.com. Consulté le 15-8-2015
  25. Sentimental Expressway b/w Later That Night - digital download. Amazon.com. Consulté le 15-8-2015
  26. "Hallways and Splattered Paintings" b/w "Window Painted Black - digital download. Amazon.com. Consulté le 15-8-2015
  27. "High Note " - digital download Amazon.com. Consulté le 15-8-2015
  28. "Demons " - digital download Amazon.com. Consulté le 7-5-2017
  29. "Jeremy Jay : Chante la Belle Épine". Ladepeche.fr. 05 mai 2010. Consulté le 5 mai 2012

Liens externes

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