Jill Clayburgh

actrice américaine (1944-2010)

Jill Clayburgh est une actrice américaine, née le à New York, et morte le à son domicile de Lakeville (Connecticut) des suites d'une leucémie lymphoïde[1],[2].

Jill Clayburgh
Description de cette image, également commentée ci-après
Jill Clayburgh dans Le Sourire aux larmes (en) (1976).
Naissance
New York (États-Unis)
Nationalité Américaine
Décès (à 66 ans)
Lakeville (Connecticut, États-Unis)
Profession Actrice
Films notables Une Femme libre
La Luna
Merci d'avoir été ma femme
Hanna K.

Elle est la mère de l'actrice Lily Rabe.

Carrière

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Elle étudie au Sarah Lawrence College où elle rencontre Brian De Palma, lui aussi étudiant, et joue dans son premier film, The Wedding Party[3]. Auparavant elle avait joué sur scène à Boston et fait ses débuts à Broadway dans The Sudden and Accidental Re-Education of Horse Johnson. En 1969, elle tient la vedette dans un spectacle off-Broadway.

Sa première apparition devant une caméra date de 1968 : elle participe avec son compagnon Al Pacino, à un épisode de la série N.Y.P.D.

Après quelques rôles secondaires au cinéma et des apparitions à la télévision, elle décroche en 1976 deux rôles titres : le premier dans Le Sourire aux larmes (en), qu'elle tourne pour le petit écran face à Peter Falk, et lui apporte une reconnaissance certaine. Le second sur le grand écran, où elle prend le risque d'incarner Carole Lombard, symbole sexuel des années trente (James Brolin joue Clark Gable), mais le film ne remporte pas un franc succès.

Succès à Hollywood

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Vive et séduisante, elle impose rapidement son tempérament et un nouveau type d'héroïne au cinéma, notamment dans Une femme libre de Paul Mazursky (1978) qui lui vaut un Prix d'interprétation à Cannes et une nomination à l'Oscar.

Les dix années suivantes sont brillantes : face à des partenaires aussi talentueux et charismatiques que Gene Wilder, Alan Bates, Kris Kristofferson, Michael Douglas, Walter Matthau, ou encore Burt Reynolds dans Merci d'avoir été ma femme, notamment.

Elle se montre aussi à l'aise dans la comédie et la chronique douce amère que dans le drame le plus noir, dirigée par des pointures du cinéma américain (Alan J. Pakula) et surtout européen : Bernardo Bertolucci, Andrei Konchalovsky, Costa-Gavras. Plus tard, malgré L'Amour en trop de Bruce Beresford (1992) au côté d'Albert Finney et Kyle MacLachlan, où elle renoue avec le type de composition qui a fait sa gloire, le succès n'est plus aussi important.

Télévision

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Jill Clayburgh à la Mostra de Venise 1983.

Dès 1986, elle effectue un retour en force à la télévision, inaugurant avec le téléfilm Un long chemin (réalisé par David Greene), une série de compositions qui lui valent de nouveaux succès critiques et publics. Citons dans cette veine, Unspeakable Acts et The Jill Ireland Story en 1991.

En 1997, elle joue dans le téléfilm Beauté criminelle (Crowned and Dangerous), avec George Eads. Ce téléfilm entre dans l'envers du décor des concours de beauté. Elle y interprète une mère qui pousse sa fille, depuis toujours, à se faire élire Miss USA. Dans ce rôle de la maman de la Miss Californie, interprétée par Yasmine Bleeth, elle campe une femme qui réalise trop tard, que son ambition pour sa fille, vient de mener son enfant à sa perte.

Par la suite, outre des rôles de complément dans les films Coup de foudre et conséquences, Courir avec des ciseaux ou Love, et autres drogues (2010), la star apparaît dans les séries New York - Police judiciaire, The Practice, Frasier, Ally McBeal (où elle interprète la mère de l'avocate fantasque), ou encore Nip/Tuck qui lui rapporte une nomination aux Emmy Awards.

Dernière série

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En 2007, elle interprète le rôle de Letitia Darling, dans la nouvelle série Dirty Sexy Money, auprès de Donald Sutherland. Elle y joue l'épouse d'un homme d'affaires, dont elle est avec lui, à la tête de l'une des familles les plus puissantes des États-Unis. La série prend fin en 2009, soit un an avant son décès.[réf. nécessaire]

Théâtre

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En 2006 elle a participé à la pièce Pieds nus dans le parc de Neil Simon à Broadway.

Maladie et Décès

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Vers la fin des années 1980 Jill Clayburgh apprend qu'elle est atteinte d'une leucémie lymphoïde chronique. Elle décède des suites de cette maladie le chez elle[4] à Lakeville, dans le Connecticut.

Filmographie

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Cinéma

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Télévision

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Source : The New York Times
  2. Source : extrait de l'article de Martin Weil publié le par The Washington Post.com.
  3. Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Brian de Palma : Entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Paris, Calmann-Lévy, , 214 p. (ISBN 2-7021-3061-5), p. 23
  4. (en) Margalit Fox, « Jill Clayburgh, Oscar-Nominated Actress, Dies at 66 », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).

Liens externes

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