Joanne Chory

biologiste américaine

Joanne Chory, née le à Methuen dans le Massachusetts, est une botaniste et généticienne américaine. Elle est professeure et directrice du laboratoire de biologie végétale cellulaire et moléculaire au Salk Institute for Biological Studies. Elle est également chercheuse au Howard Hughes Medical Institute[1] et professeure associée à la faculté de biologie cellulaire et du développement, de l'université de Californie à San Diego [2].

Biographie modifier

Elle obtient un baccalauréat universitaire en biologie au Oberlin College  dans l'Ohio, et son doctorat en microbiologie à  l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign en 1984. Entre 1984 et 1988, elle effectue ses recherches postdoctorales à la faculté de médecine de Harvard, dans le laboratoire de Frederick M. Ausubel[3]. En 1988, elle rejoint l'Institut Salk en tant que maître assistante. En 1994, elle y travaille en tant que professeure agrégée et en 1998, elle y est directrice de recherches. En 1997, elle rejoint le Howard Hughes Medical Institute[4]. En 1999, elle devient professeure associée à la faculté de biologie cellulaire et du développement, de l'université de Californie à San Diego[5].

Contributions scientifiques modifier

Chory s'intéresse à la façon dont les plantes réagissent aux changements dans leur environnement lumineux[6]. Les signaux lumineux sont nécessaires pour induire et réguler de nombreux processus de développement chez les plantes. Ses travaux sur l’espèce modèle Arabidopsis thaliana lui ont permis d’étudier les rôles des phytochromes. Son équipe a également étudié la co-régulation des gènes des noyaux et du plaste dans la mise en place de l’appareil photosynthétique. Elle étudie également les rôles des brassinostéroïdes dans les processus d’élongation cellulaire[7],[8],[9]  [10],[11],[12],[13]. Elle s'est également investie avec ses collègues du laboratoire de biologie végétale au Salk Institute dans la conception d'un végétal qui pourrait aspirer 20 fois plus de dioxyde de carbone que les graminées vivaces d'aujourd'hui, résister à la sécheresse et aux inondations, et être comestible et nutritif[14],[15],[16].

Honneurs et récompenses modifier

Références modifier

  1. « Professor Joanne Chory ForMemRS », The Royal Society (consulté le ).
  2. « Joanne Chory », sur biology.ucsd.edu (consulté le ).
  3. « Joanne Chory », Salk Institute for Biological Studies (consulté le ).
  4. (en) « Joanne Chory, PhD », sur hhmi.org (consulté le ).
  5. (en) « Curriculum Vitae Prof. Dr. Joanne Chory », sur leopoldina.org (consulté le ).
  6. « Joanne Chory », sur nasonline.org (consulté le ).
  7. Joanne Chory, Charles Peto, Rhonda Feinbaum et Lee Pratt, « Arabidopsis thaliana mutant that develops as a light-grown plant in the absence of light », Cell, vol. 58, no 5,‎ , p. 991–999 (DOI 10.1016/0092-8674(89)90950-1, lire en ligne)
  8. Alan Pepper, Terrence Delaney, Tracy Washburnt et Daniel Poole, « DET1, a negative regulator of light-mediated development and gene expression in arabidopsis, encodes a novel nuclear-localized protein », Cell, vol. 78, no 1,‎ , p. 109–116 (DOI 10.1016/0092-8674(94)90577-0, lire en ligne)
  9. Jianming Li et Joanne Chory, « A Putative Leucine-Rich Repeat Receptor Kinase Involved in Brassinosteroid Signal Transduction », Cell, vol. 90, no 5,‎ , p. 929–938 (PMID 9298904, DOI 10.1016/S0092-8674(00)80357-8, lire en ligne)
  10. Ronald E. Susek, Frederick M. Ausubel et Joanne Chory, « Signal transduction mutants of arabidopsis uncouple nuclear CAB and RBCS gene expression from chloroplast development », Cell, vol. 74, no 5,‎ , p. 787–799 (DOI 10.1016/0092-8674(93)90459-4, lire en ligne)
  11. Robert M. Larkin, Jose M. Alonso, Joseph R. Ecker et Joanne Chory, « GUN4, a Regulator of Chlorophyll Synthesis and Intracellular Signaling », Science, vol. 299, no 5608,‎ , p. 902–906 (ISSN 0036-8075, PMID 12574634, DOI 10.1126/science.1079978, lire en ligne)
  12. Yi Tao, Jean-Luc Ferrer, Karin Ljung et Florence Pojer, « Rapid Synthesis of Auxin via a New Tryptophan-Dependent Pathway Is Required for Shade Avoidance in Plants », Cell, vol. 133, no 1,‎ , p. 164–176 (PMID 18394996, PMCID 2442466, DOI 10.1016/j.cell.2008.01.049, lire en ligne)
  13. Ullas V. Pedmale, Shao-shan Carol Huang, Mark Zander et Benjamin J. Cole, « Cryptochromes Interact Directly with PIFs to Control Plant Growth in Limiting Blue Light », Cell, vol. 164, nos 1–2,‎ , p. 233–245 (PMID 26724867, PMCID 4721562, DOI 10.1016/j.cell.2015.12.018, lire en ligne)
  14. « Réchauffement climatique: ces super-plantes qui pourraient sauver la planète », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  15. « Cette scientifique qui veut construire une ferme de la taille de l'Egypte vient d'obtenir un prix de 3M$ parrainé par Mark Zuckerberg et Sergey Brin », sur businessinsider.fr, (consulté le ).
  16. Anicet Mbida, « Des plantes magiques contre le CO2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lejdd.fr, (consulté le ).
  17. « Site officiel du prix Princesa de Asturias », sur Fondation Princesse des Asturies (consulté le ).
  18. (en) « 2018 Gruber Genetics Prize », sur gruber.yale.edu (consulté le ).
  19. (en) « Chory and Walter Awarded Breakthrough Prizes », sur hhmi.org, (consulté le ).
  20. (en) « Joanne Chory elected to the American Philosophical Society », sur salk.edu (consulté le ).
  21. (en) « Salk Professor Joanne Chory Awarded 2012 Genetics Society of America Medal », sur newswise.com, (consulté le ).
  22. (en) « Salk professor, Joanne Chory, elected to Royal Society », sur eurekalert.org, (consulté le ).
  23. « Réception des 18 associés étrangers de l’Académie des sciences », sur canalacademie.com, (consulté le ).
  24. (en) « L'Oréal et l'Unesco récompensent des femmes de science du monde entier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loreal.ch (consulté le ).
  25. (en) « Joanne Chory », sur nasonline.org (consulté le ).

Liens externes modifier