Johann Heinrich Felsing
Johann Heinrich Felsing (né le à Darmstadt, mort le dans la même ville) est un imprimeur et graveur sur cuivre allemand.
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(à 74 ans) Darmstadt, grand-duché de Hesse |
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Biographie
modifierHeinrich Felsing est le fils de Johann Conrad Felsing et le frère de Jakob Felsing. Au cours de leurs années de lycée ensemble, il se lie d'amitié avec Justus Liebig, ce qui l'incite à étudier les sciences naturelles, mais la volonté de son père le détermine à suivre une formation d'imprimeur et de graveur sur cuivre. Il reçoit sa première formation à Darmstadt auprès de l'architecte Georg Moller[1].
En 1817, il rejoint la société de gymnastique nouvellement fondée à Darmstadt, aujourd'hui Darmstadt TSG, qu'il présidera ensuite à deux reprises en tant que "surveillant de gymnastique" pendant plusieurs années. Felsing contribue grandement à l'expansion de la gymnastique en Hesse et est le créateur de ce qu'on appelle la croix de gymnastique (de). Heinrich Felsing reçoit pour cette raison la Croix de Chevalier de deuxième classe de l'Ordre de Louis de Hesse en 1868[1].
Après la mort de son père en 1819, il souhaite continuer à diriger l'entreprise et part à Paris pour suivre sa formation technique[1]. Ses propres doutes quant à son talent artistique l'encouragent à se détourner de l'art et à se consacrer au perfectionnement de la technologie de l'imprimerie. Pour ce faire, il profite de son amitié avec Liebig pour obtenir de sa part des conseils sur les qualités et propriétés techniques des encres et des papiers d'imprimerie. Il noue des relations commerciales fructueuses avec les principaux marchands d'art d'Allemagne et les affaires commencent à prospérer. De nombreux artistes de renom chargent son entreprise d'imprimer leurs gravures. L'imprimerie devient une institution artistique et industrielle reconnue en Allemagne, en Italie et en France. En raison de la concurrence naissante de la photographie, notamment pour la gravure de portraits, il apprend le procédé de reproduction galvanoplastique qu'il introduit dans son entreprise[2]. En 1848, il est membre du pré-parlement[3].
Ses fils Otto (1831-1878) et Friedrich (1838-1893) fondent des imprimeries sur cuivre à Berlin et à Munich.
Heinrich Felsing est enterré à l'ancien cimetière de Darmstadt (de) (site funéraire : I H 23). La tombe est une tombe d'honneur.
Notes et références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Johann Heinrich Felsing » (voir la liste des auteurs).
- (de) « Heinrich Felsing », sur darmstadt.de, Ville de Darmstadt.
- (en) The Rushton M. Dorman, Esq. Library Sale Catalogue (1886) : The Study of the Dispersal of a Nineteenth-century American Private Library, vol. 1, Edwin Mellen Press, , 474 p. (ISBN 9780773473799, lire en ligne), p. 300.
- (de) Hans Fenske, Erich Schneider, Arbeitskreis der Archive im Rhein-Neckar-Dreieck, Der Rhein-Neckar-Raum und die Revolution von 1848/49 : Revolutionäre und ihre Gegenspieler, Verlag Regionalkultur, , 464 p. (ISBN 9783929366648, lire en ligne), p. 266.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (de) Adolf Beyer, Darmstadts Kunst, Kultur und Künstler, Darmstadt, Leske, 1955.
- (de) Die Felsings aus Darmstadt 1797–1987: Kupferstecher – Drucker – Verleger (cat. exp. Salle d'art de Darmstadt (de): 18 octobre - 15 novembre 1987), Kunstverein Darmstadt e.V., 1987.
- (it) Luigi Zangheri (dir.), Gli accademici del disegno: elenco alfabetico, Florence, Olschki, 2000 (ISBN 88-222-4943-7).
- (de) Friedrich Noack et Ulrich Thieme (dir.), « Felsing, Heinrich (Johann H.) », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart., vol. 11 : Erman–Fiorenzo, Leipzig, E. A. Seemann, .
- (de) Unbekannt, « Felsing, Johann Konrad », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 6, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 617-618.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :